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Le(s) nouveau(x) Ministre(s) dans la presse...
Sommet mondial de l'ONU pour l'enfance
FSU - Communiqué de presse - Paris - 6 mai 2002 - Après le second tour des Présidentielles
1er Mai 2002 - TOULON - 15000 - 1 Million à Paris - 1 Million en Province
FSU - Communiqué de presse - Appel Manifestation 27 avril 2002 - A Toulon - 15 h Place Gabriel Péri - Soutenue par la FSU
Déclaration commune des Syndicats - CFDT, CGT, UNSA et FSU adoptée mardi23 avril 2002 - Paris
FSU - Communiqué de presse - Jeunesse
FSU - Communiqué de presse - Après les élections
Propositions de la FSU - "Et si on osait l'Éducation ?"
Appel : "Face au marché, le service public !"

1er MAI ... 15000 à Toulon ... 1 Million à Paris ... 1 Million en Province ... "Ce n'est qu'un début, continuons le combat ! - Emploi, Salaires, Retraites, Services Publics... Pas de pause !!! "

FSU - Communiqué de presse - Paris - 6 mai 2002

Après le second tour des Présidentielles

En rejetant très massivement le candidat de l'extrême-droite lors du second tour de la présidentielle, l'immense majorité des français ont confirmé de façon éclatante leur attachement aux valeurs que mettaient en avant les centaines de milliers de manifestants qui sont descendus dans la rue ces quinze derniers jours et le 1er mai .

Ce vote lève dans l'immédiat une hypothèque sur l'avenir de notre démocratie. La FSU s'en félicite.

Cependant il ne met pas un point final à la lutte contre les idées de l'extrême-droite et n'efface pas les scores de celle-ci.

Il importe que les forces démocratiques continuent à mener ce combat.

Il est essentiel que se construisent des politiques capables de répondre aux besoins, de lutter contre la précarité et l'exclusion et de prendre en compte les aspirations de solidarité, de justice et de démocratie qui se sont fortement exprimées en particulier depuis le 21 avril notamment au sein de la jeunesse.

La FSU y contribuera en défendant et faisant prévaloir notamment ses propositions d'une politique ambitieuse en faveur de l'ensemble de la jeunesse, de l'éducation et de la recherche, de services publics capables de jouer tout leur rôle, de défense des retraites, d'amélioration des droits des salariés.

Le mouvement syndical doit jouer son rôle dans la suite de ce qu'il a su faire le 1er mai ; pour cela il faut qu'il se rencontre et puisse débattre en recherchant l'unité la plus large et le lien avec le mouvement associatif.

La FSU est prête à y travailler à tous les niveaux.

A lire...
Sommet mondial de l'ONU pour l'enfance

Le(s) nouveau(x) Ministre(s) dans la presse...

1er Mai 2002
ENORME A TOULON !!!
15000 manifestants à l'appel des Syndicats
Lire le texte de l'appel des UD
CGT - CFDT - FSU - UNSA - Groupe des Dix

1er Mai
TOUS A LA MANIF
10 h - Place de la Liberté - TOULON

Chaque année, le 1er Mai est l’occasion de faire entendre notre volonté de se rassembler et d’agir ensemble

  • pour l’amélioration des conditions de vie et de travail au quotidien,
  • pour la justice sociale, le progrès, la solidarité et la paix dans le monde.

Cette année, le contexte international et le calendrier, qui place le 1er Mai 2002 entre les deux tours de l’élection présidentielle et à la veille des élections législatives, lui donnent une signification particulière.

L’ampleur de la mobilisation aura elle aussi une signification.

Lire le texte de l'appel des UD

CGT - CFDT - FSU - UNSA - Groupe des Dix

Déclaration commune des Syndicats

CFDT, CGT, UNSA et FSU adoptée mardi

"Le résultat du premier tour des élections présidentielles fait peser sur notre pays de lourdes menaces pour la démocratie, les libertés ainsi que les droits et garanties sociales des salariés.

"Les organisations syndicales signataires considèrent qu'il est de leur responsabilité de combattre les idées racistes, xénophobes, antisémites et populistes. Elles entendent défendre les valeurs démocratiques et républicaines de tolérance, d'égalité, de liberté et de fraternité qui sont à la base de la démarche syndicale.

"Elles sont déterminées à faire obstacle au programme de l'extrême-droite qui attaque en règle la Sécurité sociale, entend mettre à mal l'éducation, programme fondé sur les discriminations et la xénophobie et qui nie purement et simplement le cadre européen. Elles appellent les salariés à faire barrage, par leur vote, à Jean-Marie Le Pen.

"Moment traditionnel de mobilisation sur les sujets qui préoccupent les salariés -emploi, salaires, protection sociale, devenir des services publics-, le 1er mai prend dans ce contexte une tonalité particulière.

"Les organisations signataires entendent donc faire de ce 1er mai un temps fort d'initiatives et de manifestations syndicales pour le progrès social, les revendications et la démocratie. Elles appellent leurs adhérents et adhérentes, l'ensemble des salariés, des chômeurs et des retraités à se mobiliser, dans le cadre syndical, et à participer massivement aux manifestations qui seront décidées sur cette base par leurs organisations".

Communiqué de la FSU - Paris, le 24 avril 2002

POUR LA DEMOCRATIE – CONTRE LE PEN

La présence au second tour de l’élection présidentielle d’un candidat d’extrême droite est un événement sans précédent.
C’est une honte pour la France au niveau national comme international.
C’est une menace pour les libertés publiques, les droits sociaux, les droits des femmes et les droits des immigrés.
Nous avons décidé de montrer qu’il existe en France des hommes et des femmes qui n’acceptent pas qu’un parti d’extrême droite dicte sa loi.
Nous, organisations soussignées, appelons à une journée nationale de mobilisation citoyenne et républicaine :

  • pour l’égalité des droits et de la démocratie
  • contre le racisme et l’antisémitisme
  • contre l’extrême droit et pour faire battre Le Pen Partout en France et à Paris, manifestons !

Manifestation samedi 27 avril 2002
Départ place de la République à 15 heures

A Toulon - 15 h Place Gabriel Péri - Soutenue par la FSU

Premiers signataires :
Les Alternatifs – Au nom de la mémoire – Confédération nationale des radios libres (CNRL) – Ligue des droits de l’homme (LDH) – Ligue communiste révolutionnaire (LCR) – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)- Mouvement français pour le planning familial – Parti communiste français – Ras l’Front – La Souris verte – Forum des jeunes Verts – Syndicat de la magistrature – Union des étudiants communistes – Union syndicale G10 Solidaires – Les Verts – DAL - ECPM – FAGE – FIDL – FSU – JC – JOC – MJS - UEC – UNEF – UNL – UNSA - CGT

FSU - Communiqué de presse

Dans toute la France, des jeunes, des étudiants, des lycéens descendent dans la rue pour proclamer leur attachement aux valeurs d’anti-racisme, de solidarité, de respect des différences, de justice et leur refus de l’extrême-droite.

La FSU partage pleinement ces valeurs.

Elle a dénoncé la campagne de stigmatisation de la jeunesse conduite ces dernières semaines et elle revendique une politique ambitieuse en sa faveur qui passe notamment par l’amélioration de la formation, de l’accès aux qualifications et à l’emploi, par la lutte contre l’échec scolaire et l’exclusion, indispensables pour faire reculer la délinquance qui parfois en résulte, et par des droits nouveaux .

Elle exprime sa solidarité avec les initiatives décidées par les lycéens, les étudiants et leurs organisations.

Elle appelle les personnels à débattre avec eux et à s‘associer à ces initiatives sous les formes qui leur paraîtront les mieux adaptées et en concertation avec eux.

Dans le même esprit la FSU recherche toutes les possibilités de rassemblement unitaire, notamment le 1er mai, aussi bien du mouvement syndical que du mouvement associatif dans sa diversité.

Paris, le 23 avril 2002

FSU - Communiqué de presse

Les résultats du premier tour des élections présidentielles, qui pour la première fois placent un candidat d'extrême droite au second tour, produisent une situation d'une extrême gravité qui ne peut qu'inquiéter tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la démocratie, de la tolérance, du progrès social, de la laïcité.

La FSU appelle à faire barrage à l'extrême droite. Elle, qui a été de tous les combats contre les idées notamment de racisme et de xénophobie portées par les organisations d'extrême droite dont le Front National, continuera à le faire résolument et sur tous les terrains.

Elle considère aujourd'hui, en temps qu'organisation syndicale, que la meilleure voie pour y parvenir c'est de redonner confiance dans l'action et la réflexion collectives, les valeurs de solidarité, de justice, d'éducation, de culture.

Plus que jamais le syndicalisme et le mouvement social doivent jouer pleinement leur rôle, contribuer à construire des alternatives et à bâtir et faire prévaloir une politique qui réponde aux besoins de la population, qui se fonde sur la justice sociale, sur la lutte contre le chômage et l'exclusion, sur une meilleure répartition des richesses produites, sur l'éducation, la formation et l'insertion de tous les jeunes, sur le rôle des services publics et l'égalité des droits pour tous.

Plus que jamais l'unité pour laquelle la FSU se bat est indispensable pour débattre, élaborer des solutions, mener l'action.

La FSU lance un appel pour que le 1er mai soit une étape importante de cette unité du mouvement syndical et social pour la démocratie, pour le progrès social et la justice et pour les revendications.

Paris, le 22 Avril 2002

Et si on osait l’Éducation?

Si le débat éducatif n’est jamais achevé, les échéances électorales ne peuvent laisser la question de l’éducation hors du débat démocratique que chacun est en droit d’espérer.

Trop de choses lient notre école à notre société pour qu’on puisse accepter une impasse implicite ou convenue sur ce sujet.

La FSU, à la place qui est la sienne, tient à apporter sa contribution à la réflexion qui s’impose sur la place, le rôle et l’évolution des services publics qui participent à l’éducation et à la formation de notre jeunesse.

Il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui trop souvent, on ne parle de la jeunesse qu’à travers le prisme de la délinquance et de l’insécurité.

Loin de l’exclusion, de l’irresponsabilité, de la stigmatisation, de la dépendance ou de l’individualisme, le propos de la FSU veut être simultanément celui de la confiance et de l’exigence.

Les jeunes doivent pouvoir devenir acteurs d’une société plus tournée vers la justice et le progrès.

Pour la FSU, il ne peut y avoir qu’un seul choix : celui d’une politique ambitieuse pour tous les jeunes.

Il faut leur offrir autre chose qu’un avenir bouché et des emplois précaires.

Nous devons nous fixer l’objectif d’une Éducation fondée sur une laïcité renouvelée, plus soucieuse de liberté et de fraternité, d’universel, mais aussi respectueuse des différences et des cultures.

Lire l'appel et les propositions de la FSU - Télécharger le 4 pages au format PDF

Face au marché, le service public !

A Paris et Barcelone plus de 300 000 manifestants ont rappelé leur refus de l’ouverture des services publics à la concurrence. Pourtant, la perspective de déréglementation reste présentée comme la seule envisageable en Europe. Les décisions prises à Barcelone , par les Chefs d'Etats européens, d'ouverture à la concurrence de l'énergie, même si elles ne sont pas sans conséquence, n'obligent pas pour autant l'ouverture du capital d'EDF. En France se développe une offensive pour l’ouverture du capital d’EDF et de GDF, qui met ainsi leur avenir en cause. Au delà, elle menace tout le service public et vise à empêcher toute construction de perspective alternative à la transformation du monde en marchandise.

Certes, le terme de privatisation est évité. Mais l’introduction du capital privé et partant, l’emprise des marchés boursiers, conduirait de facto à faire prévaloir les exigences de rentabilité financière. Or, l'expérience l'atteste, celles-ci s’avèrent incompatibles avec les besoins des populations.

Le krach électrique en Californie, les hausses de prix et les mises de fonds publics  nécessaires pour pallier l’incurie libérale, la faillite d’ENRON, la situation des chemins de fer britanniques sont révélateurs des impasses du double mouvement de libéralisation et de privatisation des services publics. Plus près de nous les difficultés actuelles de France Télécom, le scandale des surfacturations imposées par tous les opérateurs de téléphonie portable en témoignent.

Consommateurs, salariés, citoyens nous sommes tous perdants !

Partout ces politiques ont les mêmes conséquences : exclusion des populations non-solvables, dégradation de la qualité du service, souffrance des salariés, précarisation et réduction de l’emploi. La logique du profit l’emporte sur la solidarité et la démocratie recule. Car l’ouverture du capital, nouvelle étape dans la « normalisation » d’entreprises et d’institutions, représente bien davantage qu’une simple option économique: elle entend discréditer toute logique de solidarité et de partage – à la base du service public – et toute possibilité d'alternative au libéralisme.

Parce que la privatisation de biens publics essentiels au développement humain hypothèque l’avenir de la planète et de l’humanité, nous sommes de plus en plus nombreux, en Europe et dans le monde, à nous alarmer des conséquences de la généralisation de la concurrence et des privatisations dans le secteur énergétique. L’attachement aux services et aux entreprises publiques, traduit le caractère singulier de l’eau, de la santé, de l’éducation, du logement, de la culture, des transports, de la communication, etc. Leur accès est vital, et s'inscrit dans les droits universels qui doivent être garanti à chaque être humain.

Pour satisfaire ces droits, pour assurer l’avenir des services et des entreprises publiques, le renforcement de la démocratie et la promotion de l’intervention des populations sont nécessaires. C’est aussi la condition pour que leurs politiques européennes et internationales soient réellement mises au service du développement, de la coopération, et d'une nouvelle solidarité internationales.

S’engager dans cette voie passe par l’élargissement inédit et concret de droits démocratiques des salariés, des usagers et des populations que nous opposons à la concurrence et à la privatisation. Cela implique de garantir et de renforcer la maîtrise publique de ces services et entreprises.

Ces questions constituent un véritable enjeu de société. Elles ne peuvent être traitées en catimini, sans réel débat démocratique.

Notre prise de position contre les privatisations d’EDF et GDF et pour l’avenir des services publics vise également à poursuivre et développer des initiatives rassemblant salariés, usagers et citoyens, au niveau local, national, et international.

Nous appelons d’ores et déjà à une rencontre publique le Samedi 25 mai 2002 à Paris et nous nous inscrivons dans la perspective de mobilisation à l’occasion du sommet européen de Séville et du sommet mondial de Johannesburg.

Liste des premiers signataires

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