Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
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Actualités - Août 2000


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L'Education n'est pas une marchandise !

Un plan de rattrapage toujours d'actualité
L'été 2000 n'a pas effacé les revendications des enseignants du premier degré concernant le retard de l'académie. La section départementale du syndicat des instituteurs, le SNUipp, réclame toujours la création de 400 postes et « les moyens de la transformation de l'école »

"1999/2000 a été l'année de la reconnaissance du retard de notre académie. On espère que 2000/2001 sera l'année des postes. "

Même si aucun moyen supplémentaire n'a été annoncé, Michel Fortuna, secrétaire départemental du SNUipp (1), veut entamer cette rentrée en rappelant que le plan de rattrapage réclamé par les enseignants est toujours à l'ordre du jour. Les revendications de ces derniers ont été largement soutenues par les parents d'élèves au cours de l'hiver dernier : « Il manque toujours 400 postes : une centaine en maternelle, une centaine en élémentaire, une centaine pour la formation continue et la direction d'école et autant pour les remplacements. On compte tous les jours dans le premier degré une centaine de manquants non remplacés », souligne le secrétaire général de la FSU du Var. Avec 325 professeurs des écoles recrutés au dernier concours, dont 175 pour le Var, l'académie affiche une hausse de 25 postes par rapport à l'an dernier. « C'est loin d'être suffisant, souligne Michel Fortuna. La « liste complémentaire » compte 150 noms : aucun geste n'a été fait. » Ces derniers 150 candidats, auxquels l'Éducation nationale fait appel pour pallier le manque d'effectifs, sont recrutés directement dans les classes sans formation préalable. Le syndicat déterminera une stratégie de rentrée après les trois grands rendez-vous de septembre : la CAPD (commission administrative paritaire départementale) qui donne les affectations définitives, le CTPD (comité technique paritaire départemental) qui détermine les ouvertures de classe et le CDEN (comité départemental de l'Education nationale). Ces trois réunions permettront de définir avec exactitude la carte scolaire de 2000-2001. Grève administrative dès la pré-rentrée On n'attendra pas longtemps avant d'assister au premier mouvement de protestation. Dans le cadre de son plan d'action qui vise à « la réussite de tous les élèves », le SNUipp appelle les écoles à prendre en charge une grève administrative, avec pour objectif l'amélioration de la fonction de direction. Ce type de grève ne pénalise ni les élèves ni les enseignants. Les directeurs et conseils de maitres effectuent leur travail habituel, mais ils interrompent toute communication avec l'administration et les collectivités territoriales. Sauf pour ce qui concerne la santé, la sécurité des élèves et la situation des adjoints (arrêts maladie, déclarations d'accidents par exemple). « Nous voulons attirer l'attention sur les difficultés d'assurer la direction d'école, mais nous espérons que ce mouvement servira à éclairer sur les manques dans les autres secteurs. » (1) Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs pegc-FSU

Var-Matin - 30/08/2000

Moins d'élèves, mais des classes toujours aussi chargées...
Les chiffres définitifs de la rentrée 99 confirment la baisse des effectifs de 0,6% (6301000 élèves, soit 36000 de moins). Cette diminution est due principalement à la baisse démographique qui touche les générations nées entre 1990 et 1994. En maternelle (2416 700 élèves), les effectifs augmentent de 1% par rapport à 1998, soit 19 300 élèves de plus. Le taux de scolarisation des enfants de deux ans baisse de 35,2% à 35%. Le nombre d'écoles (57968) diminue de 0,9%, soit 523 écoles de moins. Les classes uniques sont passées de 7800 à 7507 (-293 écoles), soit une baisse 3,8%. Ces écoles représentent 13% des écoles du premier degré. La taille des classes reste stable, tant dans les maternelles (25,5 élèves par classe dans le public et 25,9 dans le privé) que dans les écoles élémentaires et spécialisées (22,3 élèves dans le public et 23,9 dans le privé). Le nombre d'élèves par classe augmente dans les classes situées en ZEP (zone d'éducation prioritaire). En maternelle, il passe de 23 à 23,3. En élémentaire, il passe de 20,1 à 21. Au total, le nombre d'élèves par classe est de 23,5 dans les écoles hors ZEP et de 21,9 dans les écoles situées en ZEP. Six académies voient leurs effectifs augmenter : Montpellier (+0,7%), Toulouse (+0,4%), Bordeaux, Grenoble, Rennes et Nice (de +0,1% à +0,2%). En 1998, seules les académies de Toulouse et Montpellier étaient dans ce cas. A l'inverse, sept académies voient leurs effectifs diminuer : Nancy-Metz (-0,8%), Lille, Amiens, Reims (-1,6%), Dijon, Rouen (-1,4%) et Caen (-1,1%).

Selon un sondage publié par France-Soir fin juin, les Français placent l'éducation en tête des priorités gouvernementales pour les années à venir (59%), devant la santé (48%), la justice (44%), les banlieues (41%) ou l'aide sociale et l'environnement (31%). Ils considèrent que le gouvernement n'y accorde pas une priorité suffisante (69%) et souhaitent que le budget de l'Education augmente (64%). Selon un sondage réalisé par l'IFOP pour Dimanche Ouest-France à la veille de la rentrée scolaire, plus de huit Français sur dix (82%) estiment que l'école est un lieu où les enfants se sentent bien (84% en 1998). Par ailleurs, près de 7 Français sur 10 (68%) pensent que les relations parents-écoles sont bonnes. Les habitants des communes rurales et urbaines de province (70% et 69%) sont plus satisfaits de celles-ci que ceux de la région parisienne (62%). Mais ils ne sont que 8% à affirmer que les relations des parents avec l'école sont "très bonnes" contre 20% en 1998. Le jugement des personnes interrogées est moins positif en ce qui concerne l'hygiène alimentaire dans les cantines scolaires (67% de satisfaits), la qualité des repas servis (56%), la qualité de l'enseignement (48%) ou la charge de travail scolaire à la maison (46%). Par ailleurs, les Français estiment que la situation s'est plutôt détériorée ces dernières années pour la sécurité des enfants scolarisés (65%) et la tolérance à l'égard des autres (77%).

Articles Var-Matin du 29/08/2000
IA : état des lieux
Arrivé dans le Var en 1995, l'actuel inspecteur d'académie s'apprête à vivre sa dernière rentrée dans notre département.

"Alléger la journée, pas la semaine"

"Inspection académique : la maison-mère"

"La voix du ministre..."

"Ca bouchonne en maternelle"


Le SNUIPP met en kiosque la réflexion sur l'évolution de l'école primaire "Faut-il changer l'école?"

Le SNUIPP-FSU pose cette question à la "Une" du numéro spécial de son magazine, "(fenêtres sur cours)", qui sera mis en vente dans les kiosques le 29 août 2000. Tiré à 200 000 exemplaires, dont 60 000 pour la diffusion aux adhérents, ce "60 pages" représente un coût pour le syndicat des instituteurs et professeurs des écoles d'un million de francs. Pour la rédaction, il a demandé son aide à l'agence Naja, afin de trouver une forme qui s'adresse au grand public, et non aux initiés. Le SNUIPP s'inquiète en effet de possibles incompréhensions entre l'opinion publique et les enseignants. Il ne voudrait pas non plus que les syndicats soient perçus comme uniquement soucieux des questions de salaires ou de carrières. "Nous voulons ainsi peser sur le débat sur l'éducation, qui ne se réduit pas aux prises de position de quelques parisiens. Nous montrons avec ce numéro que la profession n'est pas statique, qu'elle est prête au changement. Quant aux solutions aux problèmes qui se posent, nous les cherchons. Avec ce numéro, nous disons quelles sont les difficultés, quels sont les atouts, et nous appelons à une démarche de confrontation et de dialogue entre les enseignants et les parents, un dialogue qui ne se résume pas à celui qui se noue aux portes des écoles". C'est ce qu'explique Nicole Geneix, secrétaire générale du SNUIPP. DIRE LA VERITE Elle craint, de plus, que les annonces ministérielles concernant l'enseignement des langues vivantes et les technologies de l'information et de la communication ne créent, chez le public, des attentes qui risquent d'être déçues sur le terrain, toutes les écoles n'étant pas à même d'y répondre. "Il faudrait au moins dire la vérité!" En ce qui concerne les recrutements, le SNUIPP estime que le nombre des recrutements sur listes complémentaires pourrait dépasser cette année celui de l'an dernier, déjà supérieur à 4 000: "dans certains départements, la liste complémentaire est une voie massive d'entrée dans le métier." Le SNUIPP estime encore à plus de 4 500 le nombre des postes de directeurs qui ne seront pas pourvus à la rentrée, sinon par des "intérims de direction". Le congrès du SNUIPP en 2001 aura lieu à Tours, au mois de mai. Ce numéro spécial de "(fenêtre sur cours)" comprend notamment un entretien avec le psychanalyste Jacques Lévine sur le monde intérieur des enfants, les interventions de Georges Dupon-Lahitte pour la FCPE et de Christian Janet pour la PEEP, une enquête sur l'enseignement des langues vivantes à l'école, une autre sur le mot d'ordre du SNUIPP "plus de maîtres que de classes", ainsi que divers sujets magazine, sur l'alimentation des enfants par exemple.

Grève administrative pour l'avenir de l'école
4 500 directions d'école seront vacantes à cette rentrée. C'est sans précédent !

82% des Français estiment que les enfants se sentent bien à l'école (sondage) PARIS, 26 août (AFP)

Plus de huit Français sur dix (82%) estiment que l'école est un lieu où les enfants se sentent bien, selon un sondage réalisé par l'IFOP pour Dimanche Ouest-France à la veille de la rentrée scolaire. 87% des jeunes et 15 à 24 ans et 84% des parents d'élèves, 87% des sympathisants de gauche et 77% de ceux de droite établissent le même jugement. Toutefois, seules 15% des personnes interrogées affirment que les enfants se sentent "très bien" à l'école. Par ailleurs, près de 7 Français sur 10 (68%) pensent que les relations parents-écoles sont bonnes et les habitants des communes rurales et urbaines de province (70% et 69%) sont plus satisfaits de celles-ci que ceux de la région parisienne (62%). Mais ils ne sont que 8% à affirmer que les relations des parents avec l'école sont "très bonnes" contre 20% en 1998. Le jugement des personnes interrogées est moins positif en ce qui concerne l'hygiène alimentaire dans les cantines scolaires (67% de satisfaits), la qualité des repas servis (56%), la qualité de l'enseignement (48%) ou la charge de travail scolaire à la maison (46%). Par ailleurs, les Français estiment que la situation s'est plutôt détériorée ces dernières années dans les domaines de la sécurité des enfants scolarisés (65%) et de la tolérance à l'égard des autres (77%). (Sondage IFOP réalisé par téléphone les 17 et 18 août sur un échantillon de 1003 personnes de quinze ans et plus, selon la méthode des quotas.

40% des enseignants devraient quitter l'Education nationale dans les 10 prochaines années, selon la DPD
"On s'attend à 16 500 départs en moyenne annuelle dans le premier degré et 16 800 dans le second degré entre 2001 et 2005", estime la DPD dans une étude sur le recrutement et les départs des enseignants dans les dix prochaines années, publiée dans le n°56 de la revue "Education & formations". 16 300 départs sont attendus dans le premier degré et 18 500 dans le second degré de 2005 à 2008. Environ 40% des enseignants des premier et second degrés devraient quitter les corps d'enseignants de l'Education nationale dans les dix prochaines années. Plus des trois quarts prendront leur retraite, les autres accéderont à un corps de personnel non enseignant ou quitteront l'Education nationale. Les départs ne connaîtront pas tous le même rythme selon les années et le degré d'enseignement, mais ils restent toutefois supérieurs aux moyennes actuelle. La moyenne annuelle des départs dans le premier degré sera sur 10 ans est de 13 700 alors qu'elle est de 13 500 pour 1999-2000, mais la DPD prévoit une pointe de plus de 15 000 en 2004. Elle sera de 14 500 dans le second degré contre 14 000 actuellement, avec une pointe de 17 800 en 2007. Pour le privé, 72% des départs prévus de 1999 à 2008 dans le premier degré, sont liés à la retraite, et 62,8% dans le second degré. Source: n° 56 de la revue trimestrielle "Education & formations" de la DPD, "Recrutements et départs des enseignants dans les dix prochaines années (1999-2008)". (pp. 41 à 44 ). http://www.education.gouv.fr/dpd/texweb/resuef56.htm

Dossier du "Monde" : Tous les sens
http://www.lemonde.fr/doss/0,2324,3592-1-QUO,00.html

Dossier du "Monde" : L'an 1 du clonage humain
http://www.lemonde.fr/doss/0,2324,3630-1-QUO-2031,00.html

Communiqué de Presse 24 août 2000 Emploi public : des mesures à amplifier

"La FSU prend connaissance des premières indications communiquées notamment par le ministre de la Fonction Publique sur le projet de budget pour 2001 et les créations d'emplois envisagées dans ce cadre.

Ces indications sont partielles et impliquent des précisions des divers ministres concernés, à commencer par l'Éducation Nationale.

Avec 6400 créations nettes d'emplois pour l'ensemble de la Fonction Publique dont 4700 pour l'Éducation Nationale, supérieur inclus, et 1700 pour la justice, cette annonce indique une rupture avec le gel de l'emploi public qui faisait depuis plusieurs années obstacle aux revendications.

Elle marque également une première étape de la mise en œuvre du protocole de la résorption de la précarité avec 4000 créations d'emplois au titre des titularisations".

Épargne salariale : un projet dangereux !

FSU / Unedic : Lettre aux initiateurs de l'appel "pour une refondation de l'Unedic"

Chers amis,

Nous prenons ce jour connaissance dans le Monde et dans l’Humanité, d’un texte d’appel «pour une refondation de l’UNEDIC».

Vérification faite, le projet n’a pas été envoyé à la FSU en tant que telle.

Nous le regrettons d’autant plus que comme vous le constatez par les communiqués ci-joints, la FSU s’est clairement exprimée sur ces questions, et a été dans toutes les initiatives sur le chômage avec les organisations syndicales et avec les associations de chômeurs.

Le contenu, le contexte dans lequel ce texte a pris naissance, nos prises de position antérieures nous amènent, tout en regrettant ce contre temps, à vous demander d’enregistrer et de faire connaître la signature de Monique VUAILLAT ainsi que celle de Pierre Duharcourt syndicalistes FSU.

Nous rendons nous mêmes publique cette décision.

Meilleures salutations.

De l'argent, il y en a !

Challenges - JUILLET-AOUT 2000 - N°149
Dossier - LES RICHES
Les 10 plus grosses fortunes de l'an 2000

http://www.challenges-eco.com/dossier/dossier1.html

Var-Matin : "Enseignement : rien n'est réglé"

Enseignement : " rien n'est réglé " C'est du moins le sentiment du sénateur Hubert Falco, qui, en mars dernier, avait écrit au ministre de l'éducation nationale pour attirer son attention sur " l'insuffisance du nombre de postes d'enseignants " dans le Var. Dans son courrier, M. Falco avait rappelé que le nombre d'enfants scolarisés dans son département avait augmenté de près de 10 % entre 1990 et 1998. Et que vu les retards accumulés dans l'attribution de personnels enseignants comme non-enseignants, le Var devrait obtenir 400 postes supplémentaires pour parvenir à la moyenne nationale. Le ministre vient de répondre à M. Falco pour lui rappeler que la dotation de l'académie de Nice a été augmentée de 80 emplois. Une mesure qui " devrait préserver voire améliorer légèrement le taux d'encadrement global (nombre d'emplois pour 100 élèves) de l'académie ". Et le ministre de préciser que " les recteurs d'académie ont désormais l'entière maîtrise de la répartition interdépartementale " et qu'ils peuvent donc " procéder aux transferts d'emplois qu'ils estiment nécessaires pour atténuer les disparités relevées... " Dans ce cadre, le contingent pour le Var a été fixé à trente-trois emplois. Le ministre renvoie donc M. Falco aux autorités académiques, " les mieux à même d'expliciter leur démarche ". Réaction d'Hubert Falco à cette réponse : " Je regrette que le ministre se défausse sur le recteur. Les moyens attribués au Var demeurent largement insuffisants. Et l'on sait par expérience que la répartition des postes ne se fait jamais en faveur du Var. La situation est donc très préoccupante pour la prochaine rentrée scolaire. " C. A.

Conseil National du SNUipp du 27/06/2000
http://www.snuipp.fr/depeches/snu/texte_du_cn_du_27_juin_2000.htm


Au B.O. de Juin 2000
HS 3 du 29 - Synthèse nationale - La consultation sur les documents d'application des programmes de l'école élémentaire
http://www.education.gouv.fr/bo/2000/hs3/default.htm

B.O. Hors série, spéciaux, encarts et suppléments 2000
http://www.education.gouv.fr/bo/default.htm

Dossier : "Projet LANG"
Déclaration du Ministre sur le site du Ministère
http://www.education.gouv.fr/discours/2000/primaire.htm

Bulletin de Juin de la Section de La Seyne à télécharger au format ZIP (Publisher compressé)

Pré-rentrée
le 4 septembre

La pré-rentrée des enseignants, pour l'année scolaire 2000-2001, est fixée au lundi 4 septembre, veille même de la rentrée des élèves, a annoncé officiellement hier le Ministère de l'Education nationale dans un communiqué.

Selon le calendrier qui avait été décidé précédemment, cette pré-rentrée devait commencer vendredi 1er septembre et s'étaler sur deux jours et demi (le vendredi, le samedi matin et la journée de lundi 4).

Le principe des deux jours et demi, inauguré l'an passé, est maintenu mais, précise le ministère, «les trois demi-journées restantes seront organisées librement par les établissements entre le 5 septembre et les vacances de Toussaint, sans empiéter sur les cours».

Ainsi, les enseignants pourront rentrer de vacances un peu plus tard, sans que les derniers jours d'août soient écornés par la nécessité d'être là dès le vendredi 1er septembre.

• La rentrée pour les personnels enseignants des écoles, des collèges et des lycées, initialement prévue le vendredi 1er septembre, est fixée au lundi 4 septembre 2000 pour tenir compte des spécificités de la rentrée 2000.

La date du mardi 5 septembre est maintenue pour la rentrée des élèves.

L'intérêt de la période de prérentrée pour la préparation de l'année scolaire rend toutefois nécessaire que la durée prévue (deux jours et demi) soit maintenue.

En conséquence, les réflexions engagées au cours de la journée de prérentrée du 4 septembre se prolongeront durant trois demi-journées, laissées à l'appréciation des établissements, avant les vacances de la Toussaint.

Ces demi-journées seront organisées sans qu'il y ait lieu de libérer les élèves, par exemple le mercredi et le samedi matin.

Le programme de ces journées est défini par le chef d'établissement dans le second degré, par le directeur d'école en liaison avec l'inspecteur de l'éducation nationale de circonscription dans le premier degré.

Il est souhaité qu'en cette rentrée 2000, il comporte, outre les activités indispensables d'accueil et d'organisation des enseignements, une réflexion collective approfondie de l'ensemble des personnels sur la mise en œuvre des réformes et leurs besoins de formation.

L'efficacité de ces journées repose sur la cohérence entre les thèmes abordés, les préoccupations de la communauté éducative et la prise en compte des priorités nationales.

C'est dans ce cadre que la plus grande liberté d'appréciation est laissée aux écoles et aux établissements pour définir, avec l'appui des corps d'inspection, les contenus de ces journées de travail, pour lesquels l'annexe jointe fournit des suggestions.

«Ecole : bien mais peut mieux faire»
Sous ce titre, Ouest-France publie un sondage qui montre que les français continuent d'apprécier leur école...
Mais moins qu'avant. Enseignants et parents doivent être, ensemble, au coeur de la réflexion pour l'avenir de l'école. Aujourd'hui, l'école ne peut pas se contenter d'un simple ravalement pour passer la rampe du siècle...

«Je ne veux pas imposer à l'école une réforme de plus» a déclaré Jack Lang, à l'ouverture de sa conférence de presse sur la rentrée à l'école maternelle et élémentaire. Une grande prudence dans ces annonces du 20 juin dernier qui anticipaient d'une certaine façon, la rentrée scolaire du ministre.

Une prudence qui fait écho aux attentes, à l'égard de l'école primaire, des parents et de l'opinion que le journal Ouest France résume d'une phrase «Ecole : bien, mais peut mieux faire». On n'a pas coutume de commencer l'année scolaire par une appréciation de fin de trimestre !

Ce bilan par anticipation ne doit pas laisser entendre qu'il n'y aurait que quelques progrès à accomplir pour que l'école soit en mesure d'assurer la réussite de tous les élèves. Si comme le dit le ministre «la logique commande pour qui souhaite l'éclosion d'une Education Nationale prête à relever les défis du siècle qui s'ouvre, de s'interroger d'abord sur les toutes premières années de la scolarité» la même logique doit conduire à ne pas attendre l'échéance d'une prochaine année scolaire pour fournir les efforts nécessaires à la transformation de l'école.

Est-ce que les mesures qui se dégagent du catalogue d'annonces à la Prévert (voir ci-contre) sont à la mesure des enjeux ? A la veille de la rentrée la question demeure. Mais l'impatience ne laisse que peu de temps pour mesurer l'effet des décisions prises.

Jack Lang a annoncé qu'il souhaite «organiser différemment le travail des maîtres, améliorer l'encadrement pédagogique et le pilotage des actions éducatives». Il affirme que «le combat pour la réussite des élèves passera par une pratique moins solitaire du métier d'enseignant». On ne peut que souscrire ! Pour cela, il envisage d'une part «dans un certain nombre d'écoles, notamment en ZEP, pour traiter les élèves les plus en difficultés, des expérimentations consistant à affecter plus de maîtres que de classes» à partir de la rentrée 2000.

Pour le SNUipp, il s'agit d'une priorité qui doit se concrétiser de manière significative. D'autre part, il souhaite introduire des dominantes dans la formation initiale et continue des enseignants .

Le ministre veut généraliser l'apprentissage d'une langue vivante à l'école primaire d'ici 2005. Un coup d'accélérateur salutaire si l'on sort enfin de l'hypocrisie et du bricolage qui a trop souvent prévalu en la matière dans les mesures ministérielles.

Le premier plan d'introduction des langues vivantes remonte maintenant à 1991. Ce n'est pas avec les recettes utilisées jusqu'à présent que l'on réussira le changement de braquet nécessaire.

L'introduction de dominantes de formation, plus de maîtres que de classes sont autant de pistes à mettre en Ïuvre pour développer l'enseignement des langues vivantes.

S'il entend juger le ministre aux actes, le SNUipp ne cache pas que le contenu du budget 2001 et du plan pluriannuel seront déterminants pour l'avenir de l'école.

On ne peut en rester aux effets d'annonce qui ne font qu'augmenter les attentes légitimes des familles à l'égard de l'école et laissent encore trop souvent les équipes enseignantes dans l'impossibilité d'y répondre de manière satisfaisante !

 

Les annonces de Jack Lang

Maîtrise de la langue : plan de développement des BCD, avec une dotation de 500 000 ouvrages. évaluations nationales systématiques en GS, CP, CE2. ; 4 MF pour l'achat de logiciels de lecture au CP. appel à mettre en place des petits groupes d'aide, appel aux compétences des RASED. Sciences : généralisation de la "Main à la Pâte" ; 21 MF pour l'équipement et la formation des enseignants, "mobilisation" des CDDP et des IUFM. Education artistique et culturelle : création de mission au ministère pour "mettre en place les équipes, structures et moyens nécessaires" ; demande aux écoles de définir le volet artistique et culturel du projet d'école, de développer les classes culturelles. Langues vivantes : dans le but final de pouvoir apprendre une seconde langue étrangère dès la 6e, généralisation en 2000 au CM2, 2001 au CM1, 2002 au CE2, 2003 au CE1, 2004 au CP, 2005 en GS, plus rapidement là ou ce sera possible. "Mobilisation" des maîtres ayant une compétence linguistique avec possibilité pour les enseignants de choisir une "dominante langues vivantes", intervention de profs du secondaire volontaires, introduction en 2002 d'une épreuve de langue au concours de recrutement, recours plus important aux assistants de langue, 5 MF pour acheter des logiciels de langues, diversification des langues proposées, développement des langues régionales... Nouvelles technologies : 65 MF sur le collectif budgétaire pour connecter toutes les écoles à Internet. Un "nouvel effort" doit être annoncé à la rentrée. "Brevet Informatique pour Tous" à mettre en place d'ici 2003. Ecole maternelle : proposition d'étendre l'obligation scolaire à l'âge de cinq ans. Programmes : publication de nouveaux programmes applicables à la rentrée 2002, en tenant compte des avis exprimés dans la consultation de novembre 1999. Formation des maîtres : cadrage national du concours et de la formation en PE2. "En formation initiale et continue, les professeurs des écoles pourront acquérir ou cultiver des compétences particulières. Une " dominante " pourrait ainsi enrichir la polyvalence des maîtres, caractéristique de leur profession". Demande aux IUFM de donner une place plus importante aux maîtres-formateurs, incluant une possibilité de préparation de diplôme universitaire. Plus de maîtres que de classes : renforcer le travail en équipe, pour aller vers des dominantes, pour "enrichir la polyvalence des maîtres de la polyvalence de l'équipe". Annonce d'une expérimentation, notamment en ZEP, d'affectation de "plus de maîtres que de classes" dès la rentrée, évaluée de façon "précise et rigoureuse". Temps de l'enfant : continuer à développer les Contrats Educatifs Locaux Direction : dès le premier trimestre, "réexamen des conditions d'exercice de la fonction de directeur d'école dont les tâches se sont alourdies", rééxamen des décharges et de la formation. Innovation scolaire : recensement et analyse des "expériences enrichissantes", soutien aux projets novateurs.

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