Un
plan de rattrapage toujours d'actualité
L'été 2000 n'a pas effacé les revendications des enseignants
du premier degré concernant le retard de l'académie. La section
départementale du syndicat des instituteurs, le SNUipp, réclame
toujours la création de 400 postes et « les moyens de la
transformation de l'école »
"1999/2000
a été l'année de la reconnaissance du retard de notre académie.
On espère que 2000/2001 sera l'année des postes. "
Même
si aucun moyen supplémentaire n'a été annoncé, Michel Fortuna,
secrétaire départemental du SNUipp (1), veut entamer cette
rentrée en rappelant que le plan de rattrapage réclamé par
les enseignants est toujours à l'ordre du jour. Les revendications
de ces derniers ont été largement soutenues par les parents
d'élèves au cours de l'hiver dernier : « Il manque toujours
400 postes : une centaine en maternelle, une centaine en élémentaire,
une centaine pour la formation continue et la direction d'école
et autant pour les remplacements. On compte tous les jours
dans le premier degré une centaine de manquants non remplacés
», souligne le secrétaire général de la FSU du Var. Avec 325
professeurs des écoles recrutés au dernier concours, dont
175 pour le Var, l'académie affiche une hausse de 25 postes
par rapport à l'an dernier. « C'est loin d'être suffisant,
souligne Michel Fortuna. La « liste complémentaire » compte
150 noms : aucun geste n'a été fait. » Ces derniers 150 candidats,
auxquels l'Éducation nationale fait appel pour pallier le
manque d'effectifs, sont recrutés directement dans les classes
sans formation préalable. Le syndicat déterminera une stratégie
de rentrée après les trois grands rendez-vous de septembre
: la CAPD (commission administrative paritaire départementale)
qui donne les affectations définitives, le CTPD (comité technique
paritaire départemental) qui détermine les ouvertures de classe
et le CDEN (comité départemental de l'Education nationale).
Ces trois réunions permettront de définir avec exactitude
la carte scolaire de 2000-2001. Grève administrative dès la
pré-rentrée On n'attendra pas longtemps avant d'assister au
premier mouvement de protestation. Dans le cadre de son plan
d'action qui vise à « la réussite de tous les élèves », le
SNUipp appelle les écoles à prendre en charge une grève administrative,
avec pour objectif l'amélioration de la fonction de direction.
Ce type de grève ne pénalise ni les élèves ni les enseignants.
Les directeurs et conseils de maitres effectuent leur travail
habituel, mais ils interrompent toute communication avec l'administration
et les collectivités territoriales. Sauf pour ce qui concerne
la santé, la sécurité des élèves et la situation des adjoints
(arrêts maladie, déclarations d'accidents par exemple). «
Nous voulons attirer l'attention sur les difficultés d'assurer
la direction d'école, mais nous espérons que ce mouvement
servira à éclairer sur les manques dans les autres secteurs.
» (1) Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs
pegc-FSU
Var-Matin
- 30/08/2000
Moins
d'élèves, mais des classes toujours aussi chargées...
Les chiffres définitifs de la rentrée
99 confirment la baisse des effectifs de 0,6% (6301000
élèves, soit 36000 de moins). Cette diminution est due principalement
à la baisse démographique qui touche les générations nées
entre 1990 et 1994. En maternelle (2416 700 élèves), les effectifs
augmentent de 1% par rapport à 1998, soit 19 300 élèves de
plus. Le taux de scolarisation des enfants de deux ans baisse
de 35,2% à 35%. Le nombre d'écoles (57968) diminue de 0,9%,
soit 523 écoles de moins. Les classes uniques sont passées
de 7800 à 7507 (-293 écoles), soit une baisse 3,8%. Ces écoles
représentent 13% des écoles du premier degré. La taille des
classes reste stable, tant dans les maternelles (25,5 élèves
par classe dans le public et 25,9 dans le privé) que dans
les écoles élémentaires et spécialisées (22,3 élèves dans
le public et 23,9 dans le privé). Le nombre d'élèves par classe
augmente dans les classes situées en ZEP (zone d'éducation
prioritaire). En maternelle, il passe de 23 à 23,3. En élémentaire,
il passe de 20,1 à 21. Au total, le nombre d'élèves par classe
est de 23,5 dans les écoles hors ZEP et de 21,9 dans les écoles
situées en ZEP. Six académies voient leurs effectifs augmenter
: Montpellier (+0,7%), Toulouse (+0,4%), Bordeaux, Grenoble,
Rennes et Nice (de +0,1% à +0,2%). En 1998, seules les académies
de Toulouse et Montpellier étaient dans ce cas. A l'inverse,
sept académies voient leurs effectifs diminuer : Nancy-Metz
(-0,8%), Lille, Amiens, Reims (-1,6%), Dijon, Rouen (-1,4%)
et Caen (-1,1%).
Selon
un sondage publié par France-Soir fin juin, les
Français placent l'éducation en tête des priorités gouvernementales
pour les années à venir (59%), devant la santé (48%),
la justice (44%), les banlieues (41%) ou l'aide sociale et
l'environnement (31%). Ils considèrent que le gouvernement
n'y accorde pas une priorité suffisante (69%) et souhaitent
que le budget de l'Education augmente (64%). Selon un sondage
réalisé par l'IFOP pour Dimanche Ouest-France à la veille
de la rentrée scolaire, plus de huit Français sur dix (82%)
estiment que l'école est un lieu où les enfants se sentent
bien (84% en 1998). Par ailleurs, près de 7 Français sur 10
(68%) pensent que les relations parents-écoles sont bonnes.
Les habitants des communes rurales et urbaines de province
(70% et 69%) sont plus satisfaits de celles-ci que ceux de
la région parisienne (62%). Mais ils ne sont que 8% à affirmer
que les relations des parents avec l'école sont "très bonnes"
contre 20% en 1998. Le jugement des personnes interrogées
est moins positif en ce qui concerne l'hygiène alimentaire
dans les cantines scolaires (67% de satisfaits), la qualité
des repas servis (56%), la qualité de l'enseignement (48%)
ou la charge de travail scolaire à la maison (46%). Par ailleurs,
les Français estiment que la situation s'est plutôt détériorée
ces dernières années pour la sécurité des enfants scolarisés
(65%) et la tolérance à l'égard des autres (77%).
Articles
Var-Matin du 29/08/2000
IA
: état des lieux
Arrivé dans le Var en 1995, l'actuel inspecteur d'académie
s'apprête à vivre sa dernière rentrée dans notre département.
"Alléger
la journée, pas la semaine"
"Inspection
académique : la maison-mère"
"La
voix du ministre..."
"Ca
bouchonne en maternelle"
Le
SNUIPP met en kiosque la réflexion sur l'évolution de l'école
primaire "Faut-il changer l'école?"

Le
SNUIPP-FSU pose cette question à la "Une" du numéro spécial
de son magazine, "(fenêtres sur cours)", qui sera mis en vente
dans les kiosques le 29 août 2000. Tiré à 200 000 exemplaires,
dont 60 000 pour la diffusion aux adhérents, ce "60 pages"
représente un coût pour le syndicat des instituteurs et professeurs
des écoles d'un million de francs. Pour la rédaction, il a
demandé son aide à l'agence Naja, afin de trouver une forme
qui s'adresse au grand public, et non aux initiés. Le SNUIPP
s'inquiète en effet de possibles incompréhensions entre l'opinion
publique et les enseignants. Il ne voudrait pas non plus que
les syndicats soient perçus comme uniquement soucieux des
questions de salaires ou de carrières. "Nous voulons ainsi
peser sur le débat sur l'éducation, qui ne se réduit pas aux
prises de position de quelques parisiens. Nous montrons avec
ce numéro que la profession n'est pas statique, qu'elle est
prête au changement. Quant aux solutions aux problèmes qui
se posent, nous les cherchons. Avec ce numéro, nous disons
quelles sont les difficultés, quels sont les atouts, et nous
appelons à une démarche de confrontation et de dialogue entre
les enseignants et les parents, un dialogue qui ne se résume
pas à celui qui se noue aux portes des écoles". C'est ce qu'explique
Nicole Geneix, secrétaire générale du SNUIPP. DIRE LA VERITE
Elle craint, de plus, que les annonces ministérielles concernant
l'enseignement des langues vivantes et les technologies de
l'information et de la communication ne créent, chez le public,
des attentes qui risquent d'être déçues sur le terrain, toutes
les écoles n'étant pas à même d'y répondre. "Il faudrait au
moins dire la vérité!" En ce qui concerne les recrutements,
le SNUIPP estime que le nombre des recrutements sur listes
complémentaires pourrait dépasser cette année celui de l'an
dernier, déjà supérieur à 4 000: "dans certains départements,
la liste complémentaire est une voie massive d'entrée dans
le métier." Le SNUIPP estime encore à plus de 4 500 le nombre
des postes de directeurs qui ne seront pas pourvus à la rentrée,
sinon par des "intérims de direction". Le congrès du SNUIPP
en 2001 aura lieu à Tours, au mois de mai. Ce numéro spécial
de "(fenêtre sur cours)" comprend notamment un entretien avec
le psychanalyste Jacques Lévine sur le monde intérieur des
enfants, les interventions de Georges Dupon-Lahitte pour la
FCPE et de Christian Janet pour la PEEP, une enquête sur l'enseignement
des langues vivantes à l'école, une autre sur le mot d'ordre
du SNUIPP "plus de maîtres que de classes", ainsi que divers
sujets magazine, sur l'alimentation des enfants par exemple.
Grève
administrative pour l'avenir de l'école
4 500 directions d'école seront vacantes à cette rentrée.
C'est sans précédent !

82%
des Français estiment que les enfants se sentent bien à l'école
(sondage) PARIS, 26 août (AFP)
Plus de huit Français sur dix (82%) estiment que l'école est
un lieu où les enfants se sentent bien, selon un sondage réalisé
par l'IFOP pour Dimanche Ouest-France à la veille de la rentrée
scolaire. 87% des jeunes et 15 à 24 ans et 84% des parents
d'élèves, 87% des sympathisants de gauche et 77% de ceux de
droite établissent le même jugement. Toutefois, seules 15%
des personnes interrogées affirment que les enfants se sentent
"très bien" à l'école. Par ailleurs, près de 7 Français sur
10 (68%) pensent que les relations parents-écoles sont bonnes
et les habitants des communes rurales et urbaines de province
(70% et 69%) sont plus satisfaits de celles-ci que ceux de
la région parisienne (62%). Mais ils ne sont que 8% à affirmer
que les relations des parents avec l'école sont "très bonnes"
contre 20% en 1998. Le jugement des personnes interrogées
est moins positif en ce qui concerne l'hygiène alimentaire
dans les cantines scolaires (67% de satisfaits), la qualité
des repas servis (56%), la qualité de l'enseignement (48%)
ou la charge de travail scolaire à la maison (46%). Par ailleurs,
les Français estiment que la situation s'est plutôt détériorée
ces dernières années dans les domaines de la sécurité des
enfants scolarisés (65%) et de la tolérance à l'égard des
autres (77%). (Sondage IFOP réalisé par téléphone les 17 et
18 août sur un échantillon de 1003 personnes de quinze ans
et plus, selon la méthode des quotas.
40%
des enseignants devraient quitter l'Education nationale dans
les 10 prochaines années, selon la DPD
"On s'attend à 16 500 départs en moyenne annuelle dans le
premier degré et 16 800 dans le second degré entre 2001 et
2005", estime la DPD dans une étude sur le recrutement et
les départs des enseignants dans les dix prochaines années,
publiée dans le n°56 de la revue "Education & formations".
16 300 départs sont attendus dans le premier degré et 18 500
dans le second degré de 2005 à 2008. Environ 40% des enseignants
des premier et second degrés devraient quitter les corps d'enseignants
de l'Education nationale dans les dix prochaines années. Plus
des trois quarts prendront leur retraite, les autres accéderont
à un corps de personnel non enseignant ou quitteront l'Education
nationale. Les départs ne connaîtront pas tous le même rythme
selon les années et le degré d'enseignement, mais ils restent
toutefois supérieurs aux moyennes actuelle. La moyenne annuelle
des départs dans le premier degré sera sur 10 ans est de 13
700 alors qu'elle est de 13 500 pour 1999-2000, mais la DPD
prévoit une pointe de plus de 15 000 en 2004. Elle sera de
14 500 dans le second degré contre 14 000 actuellement, avec
une pointe de 17 800 en 2007. Pour le privé, 72% des départs
prévus de 1999 à 2008 dans le premier degré, sont liés à la
retraite, et 62,8% dans le second degré. Source: n° 56 de
la revue trimestrielle "Education & formations" de la DPD,
"Recrutements et départs des enseignants dans les dix prochaines
années (1999-2008)". (pp. 41 à 44 ). http://www.education.gouv.fr/dpd/texweb/resuef56.htm
Dossier
du "Monde" : Tous les sens
http://www.lemonde.fr/doss/0,2324,3592-1-QUO,00.html
Dossier
du "Monde" : L'an 1 du clonage humain
http://www.lemonde.fr/doss/0,2324,3630-1-QUO-2031,00.html
Communiqué
de Presse 24 août 2000 Emploi public : des mesures à amplifier
"La
FSU prend connaissance des premières indications communiquées
notamment par le ministre de la Fonction Publique sur le projet
de budget pour 2001 et les créations d'emplois envisagées
dans ce cadre.
Ces
indications sont partielles et impliquent des précisions des
divers ministres concernés, à commencer par l'Éducation Nationale.
Avec
6400 créations nettes d'emplois pour l'ensemble de la Fonction
Publique dont 4700 pour l'Éducation Nationale, supérieur inclus,
et 1700 pour la justice, cette annonce indique une rupture
avec le gel de l'emploi public qui faisait depuis plusieurs
années obstacle aux revendications.
Elle
marque également une première étape de la mise en œuvre du
protocole de la résorption de la précarité avec 4000 créations
d'emplois au titre des titularisations".
Épargne
salariale : un projet dangereux !
FSU
/ Unedic : Lettre aux initiateurs de l'appel "pour une
refondation de l'Unedic"
Chers
amis,
Nous
prenons ce jour connaissance dans le Monde et dans l’Humanité,
d’un texte d’appel «pour une refondation de l’UNEDIC».
Vérification
faite, le projet n’a pas été envoyé à la FSU en tant que telle.
Nous
le regrettons d’autant plus que comme vous le constatez par
les communiqués ci-joints, la FSU s’est clairement exprimée
sur ces questions, et a été dans toutes les initiatives sur
le chômage avec les organisations syndicales et avec les associations
de chômeurs.
Le
contenu, le contexte dans lequel ce texte a pris naissance,
nos prises de position antérieures nous amènent, tout en regrettant
ce contre temps, à vous demander d’enregistrer et de faire
connaître la signature de Monique VUAILLAT ainsi que celle
de Pierre Duharcourt syndicalistes FSU.
Nous
rendons nous mêmes publique cette décision.
Meilleures
salutations.
De
l'argent, il y en a !
Challenges
- JUILLET-AOUT 2000 - N°149
Dossier - LES RICHES
Les 10 plus grosses fortunes de l'an 2000
http://www.challenges-eco.com/dossier/dossier1.html
Var-Matin
: "Enseignement
: rien n'est réglé"
Enseignement
: " rien n'est réglé " C'est du moins le sentiment du sénateur
Hubert Falco, qui, en mars dernier, avait écrit au ministre
de l'éducation nationale pour attirer son attention sur "
l'insuffisance du nombre de postes d'enseignants " dans le
Var. Dans son courrier, M. Falco avait rappelé que le nombre
d'enfants scolarisés dans son département avait augmenté de
près de 10 % entre 1990 et 1998. Et que vu les retards accumulés
dans l'attribution de personnels enseignants comme non-enseignants,
le Var devrait obtenir 400 postes supplémentaires pour parvenir
à la moyenne nationale. Le ministre vient de répondre à M.
Falco pour lui rappeler que la dotation de l'académie de Nice
a été augmentée de 80 emplois. Une mesure qui " devrait préserver
voire améliorer légèrement le taux d'encadrement global (nombre
d'emplois pour 100 élèves) de l'académie ". Et le ministre
de préciser que " les recteurs d'académie ont désormais l'entière
maîtrise de la répartition interdépartementale " et qu'ils
peuvent donc " procéder aux transferts d'emplois qu'ils estiment
nécessaires pour atténuer les disparités relevées... " Dans
ce cadre, le contingent pour le Var a été fixé à trente-trois
emplois. Le ministre renvoie donc M. Falco aux autorités académiques,
" les mieux à même d'expliciter leur démarche ". Réaction
d'Hubert Falco à cette réponse : " Je regrette que le ministre
se défausse sur le recteur. Les moyens attribués au Var demeurent
largement insuffisants. Et l'on sait par expérience que la
répartition des postes ne se fait jamais en faveur du Var.
La situation est donc très préoccupante pour la prochaine
rentrée scolaire. " C. A.
Conseil
National du SNUipp du 27/06/2000
http://www.snuipp.fr/depeches/snu/texte_du_cn_du_27_juin_2000.htm

Au
B.O. de Juin 2000
HS
3 du 29 - Synthèse nationale - La consultation sur les
documents d'application des programmes de l'école élémentaire
http://www.education.gouv.fr/bo/2000/hs3/default.htm
B.O.
Hors série, spéciaux, encarts et suppléments
2000
http://www.education.gouv.fr/bo/default.htm
Dossier
: "Projet LANG"
Déclaration du Ministre sur le site du Ministère
http://www.education.gouv.fr/discours/2000/primaire.htm
Bulletin
de Juin de la Section de La Seyne à télécharger
au format ZIP (Publisher compressé)