Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire
Section de La Seyne - Var
Actualités - Octobre 2002


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Manifestation Vendredi 25 Octobre 2002 - Marseille - 11 h - Vieux-Port - Contre la casse du Service Public
Grève massive - Manifestation à Toulon - 17 octobre 2002 - Communiqué de la FSU nationale - Lettre commune au Premier Ministre
Bulletin N°122 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (539 Ko) Publisher compressé ZIP (279 Ko) Bulletin Départemental N°122 "Grève du 17 octobre 2002"
Grève unitaire Jeudi 17 Octobre 2002 - Lire aussi "Priorité à l'Education"
Bulletin N°121 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (393 Ko) Publisher compressé ZIP (225 Ko) Bulletin Départemental N°121
Lettre commune  FSU, FAEN, FERC-CGT, SGEN-CFDT, UNSA Éducation au Premier Ministre
Ristt
Bulletin N°120 au format PDF à lire avec Acrobat Reader (Clic droit et "Enregistrer") (449 Ko) Publisher compressé ZIP (207 Ko) Bulletin Départemental N°120
Propositions de la FSU - "Et si on osait l'Éducation ?"
Appel : "Face au marché, le service public !"

GRÈVE du 17 Octobre 2002...Suite...

Lettre commune au Premier Ministre

 

Manifestation 

Vendredi 25 octobre 

à 11 heures sur le Vieux-Port à MARSEILLE 

  • contre la "décentralisation" qui cache la volonté de casse des Services Publics. 
  • La venue du Premier Ministre aux "Assises des libertés locales" au Palais du Pharo justifie d'autant plus la participation du plus grand nombre de manifestants à l'appel de la FSU, de la CGT, de la CFDT...  
  • Cette action s'inscrit complètement dans la suite de la Grève du 17 pour la défense et l'amélioration du Service Public.  

"l'Éducation n'est pas une marchandise"

Intéressant pour bien comprendre où "ils" voudraient aller... si on les laissait faire !

En cette période de luttes pour la défense et l'amélioration du Service Public d'Éducation Nationale et où l'on parle beaucoup de décentralisation, il sera très utile de (re)lire

 
Déclaration du Secrétaire général de la FSU au Forum Social Mondial
Déclaration Séminaire mondial sur l'Éducation organisé dans le cadre du Forum social mondial - Porto Alegre, 1er et 2 février 2002

Contrer l'offensive libérale sur l'école - ATTAC France - Téléchargement

Renégociation de l'AGCS - Six raisons de redouter des menaces précises sur l'éducation

Texte présenté au Forum Social Mondial par le Forum Mondial sur l'Éducation de Porto Alegre - Rédigé par Bernard Charlot

Pourquoi faut-il investir dans l'enseignement ? - Par Nico Hirtt

JEUDI 17 OCTOBRE 2002

"PRIORITÉ A L'ÉDUCATION"

Plus de 80% de Grévistes

à La Seyne

de nombreuses écoles fermées

 

MANIFESTATION

TOULON - Photos

FSU - Communiqué de presse du 17 octobre 2002

"Un succès qui appelle des réponses"

Avec un taux de grévistes souvent supérieur à 60% et des dizaines de milliers de manifestants (notamment 15000 à Paris, 10000 à Marseille, 7000 à Toulouse, 5000 à Bordeaux , 4000 à Rennes…) l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et de la recherche publique, toutes catégories confondues, a spectaculairement manifesté son exigence d’une priorité à des secteurs essentiels pour l’avenir ainsi que son exigence d’une politique ambitieuse pour les jeunes.

Le soutien de l’opinion, la présence dans les manifestations des parents et des étudiants montrent combien ces aspirations sont partagées.

Le gouvernement, plutôt que de « relativiser » l’ampleur du mouvement et des exigences, doit faire preuve de responsabilité et y répondre.

Cela signifie réviser les choix budgétaires, respecter les engagements de l’Etat et établir une programmation permettant d’assurer la réussite pour tous.

Cela signifie aussi donner les garanties que soient préservés et améliorés le service public national, ses principes, les missions et le statut des personnels et que soit engagé un véritable débat.

Le débat budgétaire qui commence à l’Assemblée Nationale le 22 octobre doit être l’occasion d’apporter de premières réponses.

La FSU débattra dans ses prochaines instances des propositions qu’elle fera à ses partenaires au cas où le gouvernement persisterait dans son refus de répondre.

Communiqué commun FAEN FERC-CGT FSU SGEN-CFDT UNSA Education

GREVE UNITAIRE

JEUDI 17 OCTOBRE 2002

"PRIORITE A L'EDUCATION"

  • Les fédérations FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education s'étaient adressées le 12 septembre au Premier Ministre pour lui faire part de leurs demandes d'un véritable dialogue social et d'autres choix budgétaires permettant d'améliorer, transformer et démocratiser le système éducatif.
  • Le projet de Loi de Finances, présenté le 25 septembre en Conseil des Ministres, sans aucune discussion sur les missions et les besoins du système éducatif et de la recherche publique, confirme les choix d'une politique régressive dans ces domaines.
  • Le processus de décentralisation se poursuit dans les mêmes conditions sans qu'un bilan de l'existant soit mené ni un débat sur les conséquences pour le service public d'éducation, ses missions et ses personnels.
  • C'est pourquoi les fédérations appellent l'ensemble des personnels de l'éducation et de la recherche à une grève unitaire le jeudi 17 octobre 2002 pour :
    • d'autres choix budgétaires permettant d'améliorer le service public d'éducation et de conduire tous les jeunes à la réussite scolaire ;
    • une programmation pluriannuelle permettant les recrutements nécessaires pour faire face aux départs en retraite prévisibles ;
    • la résorption de la précarité ;
    • un service public dynamique, démocratique et assurant une véritable égalité.

Paris le 26 septembre 2002

Pour la priorité à l'éducation,

GREVE UNITAIRE

LE 17 OCTOBRE

Faire réussir ses élèves ! Cela constitue sans doute la plus grande satisfaction professionnelle et un défi quotidien. Et lorsque, comme à cette rentrée, les ministres annoncent vouloir améliorer les résultats de l'école, le décalage entre l'ambition affichée ("réduire la fracture scolaire") et les remèdes proposés est frappant ! D'autant que les annonces budgétaires ne prêtent pas à l'optimisme. Tout ne se mesure pas à la calculette mais le projet de budget donne de sérieuses indications sur la considération que le gouvernement accorde à l'Education.

Le budget de l'Education nationale n'est pas même évoqué dans la communication du conseil des ministres du 25 septembre dernier portant sur le budget de l'Etat pour 2003. "Les priorités du gouvernement (justice, sécurité, aide publique au développement et remise à niveau de l'équipement des forces armées) bénéficient de moyens supplémentaires importants" indique le communiqué de Matignon.

Pour les écoles 1000 postes nouveaux sont prévus mais rappelons que 41000 élèves supplémentaires vont pousser la porte des classes à la rentrée 2003 (soit une création de postes pour 41 élèves).

Des suppressions de postes sont annoncées dans le second degré, rompant ainsi avec les engagements du plan pluri-annuel. Puisque le ministère martèle qu'il n'y a pas que le quantitatif, penchons nous sur le quantitatif.

Silence radio d'abord autour de l'école maternelle dont le nombre d'élèves par classe est toujours élevé. C'est franchement incompréhensible. Nous avons en France une école maternelle que beaucoup de nos voisins européens nous envient. Il est démontré que la scolarisation précoce est un important facteur de réussite, or pas plus en juin dernier qu'à cette rentrée, la maternelle n'est évoquée dans les discours ministériels.

Silence aussi sur les ZEP, ces secteurs en grande difficulté où l'on a choisi de donner plus à ceux qui ont le moins. Prévenir ou guérir : faut-il éviter des échecs scolaires où tenter de réparer les dégâts ultérieurement ? Si le bon sens commande d'anticiper pourquoi laisser en déshérence les secteurs difficiles ?

Silence encore sur tout le domaine de l'aide aux enfants en difficultés, l'AIS.

Les expérimentations lancées dans les cent classes de CP à effectifs allégés ne doivent pas conduire à différer des mesures d'aide pour tous les élèves en difficulté.

Voilà plusieurs années que le SNUipp préconise de constituer dans les écoles des équipes comprenant plus de maîtres que de classes. En matière de pédagogie, il n'y a pas de recette magique mais cela permettrait de travailler tantôt en grand groupe, tantôt en groupes à effectifs réduits pour remédier à une difficulté passagère. Cela donnerait aux enseignants la possibilité d'un regard pluriel sur l'enfant, d'échanger plus facilement leurs compétences (langues vivantes, informatique, éducation artistique…).

Certes, le SNUipp est ambitieux, exigeant pour l'école publique et cela représente forcément un coût budgétaire. Mais pourquoi ne jamais chiffrer le coût social, le coût économique, le coût humain de l'échec scolaire ? Quel est ce système où il faut toujours payer les factures d'eau au lieu de réparer les robinets qui fuient !

Enfin, il est bien dommage que les ministres aient si peu précisé leurs intentions en matière de langues vivantes, de classes à parcours culturel, de formation des enseignants ou encore qu'ils n'aient pas évoqué la situation des milliers d'enseignants qui vont assurer la responsabilité d'une classe sans formation préalable (ils étaient 6300 l'an dernier).

Heureusement que nous avons affaire à des jeunes professeurs des écoles motivés, heureusement qu'une vraie solidarité existe dans la profession, heureusement que les parents d'élèves sont très largement aux côtés des enseignants. "Il faut que les Françaises et les Français sentent qu'il y a une mobilisation nationale pour l 'école de la République et l'éducation" déclarait Jean-Pierre Raffarin le 24 septembre dernier devant les recteurs et inspecteurs d'académie à la Sorbonne.

L'appel des cinq fédérations syndicales pour une grève unitaire le 17 octobre prochain est aussi une façon d'y répondre.

 

RISTT LA SEYNE

SAMEDI 5 OCTOBRE

de 8h30 à 11h30 - Ecole élémentaire Saint-Exupéry

Pensez à envoyer la lettre à l'IEN une semaine avant

Lettre commune  FSU, FAEN, FERC-CGT, SGEN-CFDT, UNSA Éducation au Premier Ministre

Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN
Premier Ministre
Hôtel Matignon
57 rue de Varenne
75007 Paris

Paris, le 12 septembre 2002

Monsieur le Premier Ministre,

Vous vous êtes engagé fortement à ce que votre gouvernement pratique le dialogue social. Force est de constater que ce dialogue n’existe pas dans l’Éducation et la Recherche.

Les arbitrages budgétaires ont été rendus a priori sans qu’il y ait pu avoir la moindre discussion sur les missions et les besoins du système éducatif et de la recherche publique.

Les engagements de l’État ont été abandonnés, qu’il s’agisse des plans pluriannuels de création d’emplois ou de la résorption de la précarité.

Les choix budgétaires actuellement connus consacrent l’abandon de la priorité à l’éducation. Ils empêchent toute amélioration durable du système éducatif et sont contradictoires avec le besoin largement exprimé d’une consolidation du lien social et d’un meilleur encadrement des jeunes par l’ensemble des personnels (MI-SE, personnels d’éducation, IATOSS, Aides Éducateurs…). Ils sont de nature à compromettre les recrutements nécessaires pour faire face aux départs en retraite prévisibles.

La baisse annoncée du budget de la recherche publique va à l’encontre même des engagements du Président de la République.

Le processus de décentralisation que vous avez annoncé nous semble avancer sans que soit fait un bilan de l’existant ni mené le débat sur ses conséquences pour le service public d’éducation, ses missions et ses personnels. Un processus d’une telle importance ne peut se mener ni en catimini ni à marches forcées.

Les fédérations soussignées en appellent solennellement à vous pour que d’autres choix budgétaires soient faits dans l’intérêt des jeunes et pour qu’enfin un véritable débat dans la transparence soit engagé pour améliorer, transformer et démocratiser le système éducatif.

Nous espérons que le Conseil des Ministres du 25 septembre permettra d’apporter des premières réponses  positives en matière budgétaire. Les fédérations se réuniront le jour même pour apprécier vos décisions et prendront leurs responsabilités en conséquence.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux.

Bulletin N°121 Edito CAPD 29 août et 6 septembre Mouvement 2002 Opération transparence suite et fin Action 18 sept. direction d’école Carte scolaire rentrée CTPD 6.9 Réunions d’information syndicale sur le temps de travail Prérentrée / Formation continue / Concours IUFM / AE Bulletin d’adhésion SNUipp Var Section locale Draguignan / SNUipp Var / Partir enseigner à l’étranger /Permutations /Retraites

Au CTPD du 06/09

  • Nouvelle fermeture de classe en ZEP, à Giono (Eléméntaire)
  • Aucun poste de rééducateur pourvu sur les 4 de la ZEP, 3 MAD en moins, 3/4 de décharge en moins sur la ZEP (1/2 de moins à Jean Zay Elémentaire, 1/4 en moins à Jean Zay Maternelle)
  • Bonjour à la lutte contre l'illétrisme, à la volonté de faire réussir tous les élèves...

La France "d'en bas" ne leur dit pas merci...

Préparons l'action pour un budget à la hauteur des besoins !

Bonne rentrée à tous !

URGENT

  • participez à la

REUNION de rentrée du SNUipp MARDI 3 à 17h

à l'Ecole Maternelle Jean Zay

  • Apportez ou renvoyez l'enquête carte scolaire pour préparer le CTPD du vendredi 6
  • Syndiquez-vous, re-syndiquez-vous au SNUipp-FSU le plus vite possible pour faciliter l'organisation et la trésorerie - Pensez à syndiquer les collègues enseignants et les aides-éducateurs.
  • Pré-rentrée
    Nous rappelons que le SNUipp a décidé de soutenir tous les collègues qui refuseront collectivement de rattraper hors du temps de travail les deux demi-journées de concertation pré-rentrée.
    D'une manière générale, nous appelons les collègues à refuser toute démarche imposée qui ne correspondrait pas aux besoins de l'école.

    La pré-rentrée se fait avant la rentrée... !

Calendrier varois des samedis libérés
1er Trimestre
2ème Trimestre
3ème Trimestre
21 Septembre 18 Janvier 2003 7 Juin
12 Octobre 1er Février 28 Juin
23 Novembre 15 Février  
7 Décembre 22 Mars  
21 Décembre 12 Avril  

 

URGENT - Signez, faites signer et renvoyez la nouvelle pétition pour le rattrapage des retards de l'Académie de Nice qui était insérée dans le dernier Bulletin du SNUipp Var

Et si on osait l’Éducation?

Si le débat éducatif n’est jamais achevé, les échéances électorales ne peuvent laisser la question de l’éducation hors du débat démocratique que chacun est en droit d’espérer.

Trop de choses lient notre école à notre société pour qu’on puisse accepter une impasse implicite ou convenue sur ce sujet.

La FSU, à la place qui est la sienne, tient à apporter sa contribution à la réflexion qui s’impose sur la place, le rôle et l’évolution des services publics qui participent à l’éducation et à la formation de notre jeunesse.

Il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui trop souvent, on ne parle de la jeunesse qu’à travers le prisme de la délinquance et de l’insécurité.

Loin de l’exclusion, de l’irresponsabilité, de la stigmatisation, de la dépendance ou de l’individualisme, le propos de la FSU veut être simultanément celui de la confiance et de l’exigence.

Les jeunes doivent pouvoir devenir acteurs d’une société plus tournée vers la justice et le progrès.

Pour la FSU, il ne peut y avoir qu’un seul choix : celui d’une politique ambitieuse pour tous les jeunes.

Il faut leur offrir autre chose qu’un avenir bouché et des emplois précaires.

Nous devons nous fixer l’objectif d’une Éducation fondée sur une laïcité renouvelée, plus soucieuse de liberté et de fraternité, d’universel, mais aussi respectueuse des différences et des cultures.

Lire l'appel et les propositions de la FSU - Télécharger le 4 pages au format PDF

Face au marché, le service public !

A Paris et Barcelone plus de 300 000 manifestants ont rappelé leur refus de l’ouverture des services publics à la concurrence. Pourtant, la perspective de déréglementation reste présentée comme la seule envisageable en Europe. Les décisions prises à Barcelone , par les Chefs d'Etats européens, d'ouverture à la concurrence de l'énergie, même si elles ne sont pas sans conséquence, n'obligent pas pour autant l'ouverture du capital d'EDF. En France se développe une offensive pour l’ouverture du capital d’EDF et de GDF, qui met ainsi leur avenir en cause. Au delà, elle menace tout le service public et vise à empêcher toute construction de perspective alternative à la transformation du monde en marchandise.

Certes, le terme de privatisation est évité. Mais l’introduction du capital privé et partant, l’emprise des marchés boursiers, conduirait de facto à faire prévaloir les exigences de rentabilité financière. Or, l'expérience l'atteste, celles-ci s’avèrent incompatibles avec les besoins des populations.

Le krach électrique en Californie, les hausses de prix et les mises de fonds publics  nécessaires pour pallier l’incurie libérale, la faillite d’ENRON, la situation des chemins de fer britanniques sont révélateurs des impasses du double mouvement de libéralisation et de privatisation des services publics. Plus près de nous les difficultés actuelles de France Télécom, le scandale des surfacturations imposées par tous les opérateurs de téléphonie portable en témoignent.

Consommateurs, salariés, citoyens nous sommes tous perdants !

Partout ces politiques ont les mêmes conséquences : exclusion des populations non-solvables, dégradation de la qualité du service, souffrance des salariés, précarisation et réduction de l’emploi. La logique du profit l’emporte sur la solidarité et la démocratie recule. Car l’ouverture du capital, nouvelle étape dans la « normalisation » d’entreprises et d’institutions, représente bien davantage qu’une simple option économique: elle entend discréditer toute logique de solidarité et de partage – à la base du service public – et toute possibilité d'alternative au libéralisme.

Parce que la privatisation de biens publics essentiels au développement humain hypothèque l’avenir de la planète et de l’humanité, nous sommes de plus en plus nombreux, en Europe et dans le monde, à nous alarmer des conséquences de la généralisation de la concurrence et des privatisations dans le secteur énergétique. L’attachement aux services et aux entreprises publiques, traduit le caractère singulier de l’eau, de la santé, de l’éducation, du logement, de la culture, des transports, de la communication, etc. Leur accès est vital, et s'inscrit dans les droits universels qui doivent être garanti à chaque être humain.

Pour satisfaire ces droits, pour assurer l’avenir des services et des entreprises publiques, le renforcement de la démocratie et la promotion de l’intervention des populations sont nécessaires. C’est aussi la condition pour que leurs politiques européennes et internationales soient réellement mises au service du développement, de la coopération, et d'une nouvelle solidarité internationales.

S’engager dans cette voie passe par l’élargissement inédit et concret de droits démocratiques des salariés, des usagers et des populations que nous opposons à la concurrence et à la privatisation. Cela implique de garantir et de renforcer la maîtrise publique de ces services et entreprises.

Ces questions constituent un véritable enjeu de société. Elles ne peuvent être traitées en catimini, sans réel débat démocratique.

Notre prise de position contre les privatisations d’EDF et GDF et pour l’avenir des services publics vise également à poursuivre et développer des initiatives rassemblant salariés, usagers et citoyens, au niveau local, national, et international.

Nous appelons d’ores et déjà à une rencontre publique le Samedi 25 mai 2002 à Paris et nous nous inscrivons dans la perspective de mobilisation à l’occasion du sommet européen de Séville et du sommet mondial de Johannesburg.

Liste des premiers signataires

Merci à tous les Camarades disponibles qui ont pu venir assurer
l'expédition du "gros" Bulletin de rentrée du SNUipp 83... Tous ne sont pas sur les photos !!!

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