Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
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L'Education n'est pas une marchandise !

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...85% de grévistes aujourd'hui à La Seyne,
2/3 des écoles fermées...
Des milliers de manifestants à Toulon ce matin... A bon entendeur salut !!! ...

L'IA a fait connaître ses décisions de carte scolaire

A La Seyne, s'il a abandonné les fermetures en maternelle ZAY et SEMARD (ZEP) et HUGO élémentaire (ZEP), il a maintenu :

  • 1 fermeture à MALRAUX (ZEP)
  • 1 fermeture à GIONO (ZEP)
  • 1 fermeture à MALSERT II (HORS ZEP)

La parole - et l'action - aux collègues dans les écoles.
Ils peuvent compter sur le soutien du SNUipp !

Forte mobilisation des fonctionnaires pour le pouvoir d'achat
Mardi 30 janvier 2001 - 18h37 heure de Paris PARIS (AFP)

Les fonctionnaires, déjà mobilisés pour la défense des retraites le 25 janvier aux côtés des salariés du privé, ont réussi mardi une démonstration de force à l'adresse du gouvernement en manifestant en grand nombre dans toute la France pour la défense et la progression de leur pouvoir d'achat.

Selon un cumul des évaluations partielles recueillies de sources policières ou syndicales, entre 90.000 et 150.000 personnes ont participé à une soixantaine de cortèges revendicatifs, à l'appel unitaire des sept fédérations de la Fonction publique (CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, CFTC, CGC).

A Paris, 35.000 personnes selon les syndicats, 16.500 selon la police, ont emboîté le pas de leurs dirigeants syndicaux qui brandissaient une large banderole clamant "pour nos salaires, pour un service public de qualité".

Aux cris de "Sapin, arrête de sapiner, il faut négocier", les manifestants - personnels de santé, postiers et beaucoup d'enseignants - ont marché pendant près de trois heures pour demander la réouverture des négociations salariales, qui ont achoppé le 19 janvier sur l'augmentation du pouvoir d'achat pour l'année 2000. "C'est la première manifestation unitaire des fonctionnaires depuis 1997", relevait Michel Périer (CFDT), à Paris. "Il faut assurer le maintien du pouvoir d'achat pour tous en faisant l'unité", renchérissait Bernard Lhubert (CGT), tandis que Roland Gaillard (FO) sommait le gouvernement "d'être moderne" et "de reprendre les négociations après la grève". Les cortèges étaient également fournis en province.

Le matin, on dénombrait à Marseille 20.000 manifestants de source syndicale (6.000 selon la police), à Rennes et Lyon, respectivement, 8.000 et 7.500 manifestants selon les syndicats, 9.000 à Bordeaux (4.000 de source policière).

L'après-midi, les manifestants étaient 10.000 à Toulouse selon les syndicats (3.000 selon la police), 5.000 à Lille de source policière, et 5.000 à Grenoble (3.500 selon la police).
2.000 personnes selon la police, à 3.000 personnes selon les syndicats, ont également manifesté à Montpellier et à Nîmes.

Le ministère de l'Education faisait état à la mi-journée de 43,07 % de grévistes dans le primaire, 37,88 % dans les collèges, 33,71 % dans les lycées généraux, 27,20 % dans les lycées professionnels, de 30,01 % pour le personnel non-enseignant (ATOS). Pour sa part, la FSU (syndicat majoritaire chez les enseignants) annonçait un taux de grévistes "de 50 à 70 % dans le second degré", "atteignant les 70 % dans les écoles".

Au ministère des Finances, 40 % des agents étaient en grève selon FO, soit plus de 75.000 personnes sur 190.000. Le taux de grévistes dans l'ensemble des collectivités territoriales étaient estimé à 40 %, d'après la CFDT. On notait par exemple dans le Haut-Rhin 52 % de grévistes au Trésor public et 40 % aux douanes d'après la préfecture.

Selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, plus de 2.000 agents étaient en grève à Paris sur un total de 20.000 dans 41 établissements, le taux atteignant 70 % dans certains hôpitaux.

A La Poste et à France Télécom les directions faisaient état, chacune, au plan national de 11 % de grévistes.

Interpellé à l'Assemblée, le ministre de la Fonction publique Michel Sapin a estimé qu'"il ne faudrait pas que l'arbre de l'année 2000 cache la forêt des négociations salariales.

La culture du gouvernement", a-t-il ajouté, "est celle du dialogue, et c'est à cela que j'appelle chacun".

Les syndicats de leur côté attendent que le ministre joignent le geste à la parole et rouvre rapidement les négociations avec de nouvelles propositions.

"Les fonctionnaires manifestent pour leur pouvoir d'achat"
mardi 30 janvier 2001 - 14h42 heure de Paris PARIS (AFP)

Plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires sont à nouveau descendus dans la rue mardi, à Paris et en province, pour la défense et la progression du pouvoir d'achat de plus de cinq millions d'agents publics et quatre millions de retraités, après l'échec des négociations salariales le 19 janvier. A Paris, derrière la banderole de tête clamant "pour nos salaires, pour un service public de qualité", le cortège réunissait une majorité d'agents des Fonctions publiques territoriales et hospitalières et de nombreux enseignants. Les manifestants ont quitté la place de la République peu après 11H30 en direction d'Opéra aux cris de "Sapin, arrête de sapiner, il faut négocier", ou encore "gauche plurielle = privatisation". Les syndicats pas plus que la Préfecture n'avançaient d'estimations à 12H00 pour la manifestation parisienne. Outre la manifestation parisienne, des cortèges fournis ont réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes dans plusieurs villes de province. Les syndicats parlaient de 15.000 manifestants (4.000 selon la police) à Marseille, de 8.000 à 10.000 à Bordeaux (4.000 selon la police). De source policière, on en dénombrait 3.500 à Rouen, comme à Caen, 1.200 au Havre, 600 à Dieppe, 3.000 à Nantes, autant à Saint-Nazaire, 2.000 à Lorient, 2.500 à Quimper et à Brest, 1.650 à Saint-Brieuc. A noter également d'importants cortèges à Tours (2.500 manifestants), Orléans (2.400), Châteauroux (de 1.500 à 2.000) et 1.000 à Bourges. Dans l'Education nationale, le ministère faisait état à la mi journée, au niveau national, de 43,07 % de grévistes dans le primaire, 37,88 dans les collèges, 33,71 dans les lycées généraux, 27,20 dans les lycées professionnels, de 30,01 pour le personnel non-enseignant (ATOS). Dans le primaire, le plus fort pourcentage était observé en Corse (83,64%), pour les lycées à Limoges (57,04%), pour les collèges à Clermont-Ferrand (57%). D'après la CFDT, il y avait 40% de grévistes dans les collectivités territoriales. Les taux relevés étaient variables selon les secteurs et région. A Rouen, par exemple on notait environ 10% des de grévistes chez les postiers, 35% chez les douaniers. Les sept fédérations de fonctionnaires (CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, CFTC et CGC) avaient lancé un appel unitaire à la grève et à des manifestations pour la défense des salaires et pour la réouverture des négociations salariales "sur la base de propositions significativement améliorées". "C'est la première manifestation unitaire de fonctionnaires depuis 1997", a souligné à l'AFP Michel Périer (CFDT) dans la manifestation à Paris. "Le gouvernement attend de voir, il n'a pas profité des 5 jours de préavis pour négocier et il reste dans le schéma habituel, qui est archaïque". "Il faut assurer le maintien du pouvoir d'achat pour tous en faisant l'unité", a déclaré Bernard Lhubert (CGT), tandis que Roland Gaillard (FO) renchérissait, "quand on est unitaire, ça marche", interpellant le gouvernement : "soyez modernes, après une grève, reprenez la négociation!" Pour Jean-Paul Roux (UNSA), "l'Etat est aussi un patron, il faut tenir compte des revendications et du contexte, sinon c'est une faute majeure". Les négociations salariales pour 2000, 2001 et 2002 ont essentiellement achoppé sur l'augmentation de 0,5% de la valeur du point d'indice (servant à calculer le traitement de base des fonctionnaires) pour 2000. Une augmentation jugée plus qu'insuffisante par les syndicats et qui se traduirait par un gain net mensuel de moins de 30 F jusqu'à 100F environ. Selon un sondage CSA paru mardi dans Le Parisien, quelque 61% des Français "soutiennent" ou "ont de la sympathie" pour la manifestation des fonctionnaires.

Ce que gagnent les fonctionnaires
Mardi 30 janvier 2001 - 18h53 heure de Paris PARIS (AFP)

Les fonctionnaires se partagent entre agents de la fonction publique de l'Etat (2,2 millions), de la fonction publique territoriale (1,5 million) et de la fonction publique hospitalière (850.000). Il faut encore ajouter les 440.000 fonctionnaires de La Poste et de France Télécom et les 239.000 fonctionnaires des établissements publics (hors entreprises publiques, soit ANPE, CROUS, CNRS, ONF, CEA, INRA, IGN...).

A titre d'exemple, les fonctionnaires de l'Etat (ministères) ont perçu, selon l'INSEE, en 1998, un salaire net moyen mensuel de 12.340 francs, soit 13% de plus que dans le secteur privé (10.900 francs). L'INSEE avertit toutefois qu'il est difficile de comparer les rémunérations de la fonction publique et du secteur privé, les écarts ne pouvant s'interpréter qu'"en tenant compte des différences de structures professionnelles".

Ainsi, par exemple, en 1998, rapporte le projet de loi de finances (PLF) pour 2001 (rapport sur les rémunérations de la fonction publique), les agents de catégorie A (cadres) représentaient 47% des agents de l'Etat, du fait du nombre d'enseignants (sans équivalent dans le secteur privé). Dans le secteur privé, les cadres et chefs d'entreprise ne représentaient que 15,6 % des effectifs.

Selon les chiffres du PLF 2001, fin 1998, près de la moitié des fonctionnaires (48%) de la fonction publique de l'Etat gagnaient moins de 10.000 francs nets par mois (9.643 francs).

Ce résultat est obtenu en multipliant les indices correspondant par la valeur du point d'indice fin 1998 (soit 27,14 francs). -Selon le PLF 2001, voici les traitements nets mensuels (début de carrière/fin de carrière) des fonctionnaires de la fonction publique d'Etat (ministères, enseignants), au 1er juillet 2000 :

- agent administratif ou des services techniques : de 5.957 francs (début de carrière) à 7.825 francs (en fin de carrière)

- adjoint administratif : de 6.169 à 9.152 francs

- ouvrier d'Etat, maître-ouvrier : de 6.075 à 9.665 francs

- secrétaire administratif, contrôleur : de 6.781 à 11.947 francs

- instituteur: de 7.895 à 11.971 francs

- attaché, inspecteur, professeur des écoles : de 8.081 à 18.212 francs

- professeur agrégé: de 8.803 à 22.404 francs

- administrateur civil: de 10.503 à 24.617 francs

SALAIRES - RETRAITES : l'argent existe !!!

GREVE

MARDI 30

ARGUMENTS

Voulez-vous gagner des milliards ?

Les salariés sont à la diète, pas les patrons. Ces derniers, qui ne cessent de vanter la modération salariale... pour les autres, s'octroient de solides rallonges, comme l'indiquent les quelques chiffres ci-dessous. Cela montre utilement que les entreprises ont largement de quoi payer les augmentations salariales.

Une revue financière évalue la fortune de Liliane Bettencourt (l'Oréal) à 123 milliards de francs. Une augmentation de 68 milliards par rapport à 1998, date d'un précédent classement; soit un enrichissement de 93 millions de francs par jour, de 3,9 millions par heure (Capital, décembre 2000).

Les dix plus gros profits français, en milliards de francs:
Total Fina Elf: 22,9; France-Télécom: 18; Suez-Lyonnaise des eaux: 9,5; Vivendi: 9,3; Saint-Gobain: 8; EDF: 7,7; L'Oréal: 5,1; Renault: 4,7; Aventis: 4,5; Alcatel, 4,2. (l'Expansion, décembre 2000).

Liste des dix plus grosses fortunes professionnelles, établie fin 2000, et évolution depuis deux ans: Liliane Bettencourt (L'Oréal), 123 milliards (+115%); Bernard Arnault (luxe), 89 milliards (+493%); François Pinault (Printemps), 84 milliards (+162%); famille Mulliez (Auchan), 50 milliards (+80%); famille Halley (Carrefour), 40 milliards (+67%); famille Dassault, 39 milliards (+39%); famille Hermès, 28 milliards (+180%); famille Bouygues, 25 milliards (+557%); Serge Kampf (Cap Gémini), 22 milliards (+183%); famille Peugeot, 17 milliards (+88%) (Capital, décembre 2000).

Les cachetons des patrons.
Rémunérations, hors stock-options, de quelques patrons (en 1999) : Claude Bébéar (AXA), 20,5 millions; Michel Pébereau (BNP), 11 millions; Thierry Desmarest (Total Fina Elf), entre 7 et 14 millions; Pierre Bilger (Alsthom), 10 millions, Ernest-Antoine Seillière (Cgip), 7 millions (brut) (Les Echos).

L'argent existe

Sur les 500 français les plus riches, 200 ont fait fortune dans l'informatique et Internet, et la moitié ne figuraient pas au classement il y a seulement un an.

La richesse cumulée des 500 plus riches s'élevait à 799 milliards de francs en 1999. Douze mois plus tard, elle a presque doublé: 1 259 milliards. Les deux tiers du budget de l'Etat, de quoi s'acheter quelques gadgets.

Alors, on ne compte pas. Grâce à l'argent de la nouvelle écono-mie, certains secteurs sont particulièrement florissants. L'agence France Villas, qui loue des maisons haut de gamme dans le Midi, a vu ses transactions s'envoler de 37% en 1999. Cette année, le chiffre d'affaires est déjà de 26 millions, un bilan nettement supé-rieur au résultat de 1999. Le prix moyen de location de nos villas, explique le PDG, est de 12000 F la semaine, mais la hausse d'ac-tivité porte surtout sur la fourchette 15000-20000F. Idem pour les bateaux de luxe. Les commandes ont augmenté de 20%. Pour les bateaux de plus de 22 mètres qui valent entre 40 et 60 millions, les carnets sont remplis jusqu'à fin 2001.

Et l'Etat n'en finit pas de se constituer des "cagnottes" avec les fruits de notre travail et de nos impôts !

Le CTPD du Var qui s'est tenu le vendredi 26 janvier (de 14 à 19h) a été chaud !
L'Administration a tenté de justifier les mesures annoncées par elle dans son document préparatoire.

La FSU a opposé que la dotation obtenue par les luttes de l'an dernier -enseignants et parents d'élèves, tous ensemble- ne pouvait se traduire par une détérioration des conditions de travail dans les écoles en particulier dans les ZEP et dans l'AIS.

Il s'agît au contraire de donner un signe fort de la volonté d'améliorer les conditions de la réussite de tous les élèves.

Le CDEN se tenant lundi, l'IA a dit qu'il ferait connaître ses décisions probablement mardi soir.

TOUS MOBILISES
SI LE BON SENS NE L'EMPORTAIT PAS !!!

 

ACTION

Var-Matin - Mercredi 24 Janvier 2001

La Seyne-sur-Mer

Les enseignants mobilisés

Plusieurs écoles pourraient être fermées mardi prochain Comme chaque année à la même époque, l'élaboration de la carte scolaire suscite des inquiétudes dans le monde enseignant. En particulier dans la ZEP (Zone d'éducation prioritaire), où plusieurs fermetures de classes avaient été envisagées l'an passé.

« A nouveau des menaces pèsent, sur les maternelles Jean-Zay et Pierre-Sémard, ainsi que sur les élémentaires Jean-Giono, André-Malraux et Victor-Hugo. Mais aussi, hors ZEP, sur l'élémentaire Emile-Malsert II », assure André Touvier, de la section locale du SNUipp (FSU). Aussi, lundi soir, les enseignants seynois ont été nombreux à se réunir à l'école Saint-Exupéry pour décider de la marche à suivre.

Les participants à cette réunion se sont fait l'écho de la colère dans certaines écoles et de la détermination pour une action dure en cas de mise à exécution des menaces de fermetures. « Ces menaces apparaissent comme une véritable provocation après les luttes de l'an dernier, qui ont permis justement d'éviter la plupart des fermetures annoncées », estiment-ils. D'autant plus que « cette année, grâce à la non-fermeture d'une classe l'an passé, la scolarisation des deux ans a été fortement améliorée ».

La section locale du SNUipp vient d'adresser un courrier au maire de La Seyne, au député de la circonscription et au président des Délégués départementaux de l'Education nationale (DDEN), en espérant qu'une intervention puisse avoir lieu avant le comité technique paritaire départemental (CTPD) qui se tiendra vendredi.

D'ores et déjà, le syndicat assure de la « grande détermination » des enseignants à participer à la grève unitaire de la fonction publique pour les salaires, les retraites et la réduction du temps de travail avec des créations d'emplois publics, mardi 30 janvier.

Selon lui, « de nombreuses écoles s'annoncent fermées à La Seyne ».

A.T.

Appel du congrès national de la FSU de La Rochelle

Le congrès national de la FSU appelle les personnels de l’éducation, de la recherche et de la culture à se mobiliser avec les salariés du privé pour les retraites le 25 janvier et à la grève unitaire dans les trois fonctions publiques le 30 janvier.

Il les appelle à participer massivement aux manifestations et aux grèves qui sont décidées le 25 pour mettre en échec l’offensive de très grande envergure du MEDEFcontre les retraites complémentaires et pour défendre les droits à la retraite pour tous à taux plein à 60 ans et 37,5 annuités pour le privé et pour le public.

Elle les appelle à assurer le plein succès de la grève unitaire le 30 janvier dans les trois Fonctions Publiques à l’appel de toutes les organisations de fonctionnaires pour le maintien et la progression du pouvoir d’achat.

Elle les appelle à mettre en avant à cette occasion les revendications en matière de salaires, de refonte de la grille de rémunérations, de retraite, et de RTT assortie de créations d’emplois.

Le congrès débattra au cours de ses travaux des propositions de la FSU pour donner tous les prolongements nécessaires à ces mouvements en recherchant les convergences aussi bien dans les trois fonctions publiques qu’avec l’ensemble des salariés

La Rochelle 23 janvier 2001

Pour 455, Contre 14, Abstentions 82, RdV 2 (exprimés 551)

Adopté à 82,58%

COMMUNIQUE DE PRESSE
Section Locale du SNUipp - FSU de La Seyne - Saint-Mandrier

Les enseignants des écoles de La Seyne se sont réunis nombreux lundi 22 à l’école Saint-Exupéry.

Il faut dire que l’ordre du jour ne pouvait laisser personne indifférent :

1- Carte scolaire 2001 avec à nouveau de scandaleuses menaces de fermetures de classes :

MATERNELLES
ELEMENTAIRES

ZEP : Jean ZAY

ZEP : Jean GIONO

ZEP : Pierre SEMARD

ZEP : André MALRAUX

 

ZEP : Victor HUGO

 

 

 

HORS ZEP : Émile MALSERT II

Ces menaces apparaissent comme une véritable provocation après les luttes de l’an dernier qui ont permis justement d’éviter la plupart des fermetures annoncées.

La scolarisation des 2 ans en a été fortement améliorée et les taux d’encadrement ont permis une meilleure prise en compte des difficultés des enfants dans la Ville de l’Académie la plus en difficulté sur le plan socio-économique.

Que cherche l’Administration avec ces fermetures ?

  • Diminuer le nombre d’enfants de 2 ans scolarisés en maternelle en même temps qu’elle affiche encore cette scolarisation comme priorité ?
  • Détériorer les conditions d’enseignement des élèves en maternelle comme en élémentaire alors qu’il faudrait donner beaucoup plus à ceux qui ont tellement moins ?
  • Dégrader les taux d’encadrement alors qu’à La Seyne ils sont au niveau des moyennes nationales ?
  • Aligner par le bas et vouloir gérer l’insuffisance notoire de postes pour le Var et l’Académie en général ?
  • La dotation de 61 postes pour le Var arrachée par les luttes de l’an dernier serait-elle insuffisante au point de continuer à prendre encore à ceux qui en ont le plus besoin ?
  • Cherche-t-on à insulter, mépriser, provoquer les parents d’élèves qui ont signé la carte-pétition l’an passé demandant des moyens à la hauteur des besoins ?
  • L’Administration qui a reconnu le 6 avril dernier au Rectorat à Nice qu’il manquait 216 postes pour les écoles du Var dont 35 postes pour les ZEP, veut-elle aggraver la situation en menaçant de fermer 5 classes dans la ZEP de La Seyne ?

Les participants à la réunion se sont faits l’écho de la colère dans les écoles et de la détermination pour une action dure en cas de mise à exécution des menaces de fermetures (Comité Technique Paritaire Départemental le 26/01 et CDEN le 29/01).

La Section locale du SNUipp a adressé un courrier au Maire de La Seyne, au Député de la Circonscription et au Président des Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale.

Elle apporte d’ores et déjà tout son soutien à toutes les écoles menacées.

2– GRÈVE UNITAIRE de toute la FONCTION PUBLIQUE pour les salaires, les retraites et la réduction du temps de travail avec des créations d’emplois publics MARDI 30 JANVIER 2001 : grande détermination... de nombreuses écoles s’annoncent déjà fermées à La Seyne ! Dès jeudi 25, la FSU sera présente auprès des salariés du privé pour la défense des retraites.

3– Re-découpage des circonscriptions : Quels objectifs sont-ils visés par l’Administration qui a opéré dans la plus grande opacité ? Les participants se sont déclarés préoccupés par le fond et la forme et restent vigilants sur les conséquences de ce « charcutage ».

4– IRL : c’est confirmé. Après plusieurs interventions de la Section locale du SNUipp, La Mairie de La Seyne s’est engagée à payer le retard dû aux instituteurs concernant leur indemnité de logement.

Déterminés, ils seront nombreux dans les différentes actions qui s’annoncent très fortes !

La Seyne, le 22 janvier 2001

GREVE MARDI 30

pour les salaires et les retraites !

REUNION SNUipp LUNDI 22 JANVIER 2001 à 17 heures à Saint-Exupéry

    • Carte scolaire (CTPD le 26/01) :
      l'Administration évoque à nouveau la possibilité de fermeture en ZEP
      - Maternelles Jean ZAY, Sémard
      - Elémentaires Malraux, Giono, Hugo
      et hors ZEP à Malsert II
      L'an dernier ne leur a pas suffi : la bataille pour scolariser plus et mieux en maternelle, le maintien des classes pour aider au mieux les élèves en difficulté... autant d'actions, de grèves pour devoir à nouveau expliquer ça !!!
    • Attention à la colère des enseignants et des parents d'élèves !

    • salaires-retraites,
    • redécoupage des circonscriptions,
    • IRL...
    • et bien sûr : GREVE MARDI 30 pour les salaires et les retraites !

Dossier "Fonctionnaires" - Nouvel Observateur

Fonctionnaires : forte mobilisation, négociations difficiles jeudi 18 janvier 2001 (AFP)

Les fonctionnaires se sont fortement mobilisés jeudi pour leurs revendications salariales, à Paris et en province, les propositions de Michel Sapin lors de l'ultime négociation ayant laissé les syndicats globalement insatisfaits. Les discussions sur les salaires des 5,4 millions de fonctionnaires progressaient très difficilement vendredi en fin de journée, notamment en raison d'un blocage sur 2000, un certain consensus s'étant toutefois dégagé sur des mesures d'accompagnement en faveur des basses rémunérations. Les divers appels à manifester dans le cadre d'une journée d'action syndicale ont mobilisé davantage que prévu: 10.000 personnes ont manifesté s à Paris, selon les organisateurs (3.000 selon la police), 10.000 à Marseille (5.000 selon la police) et 4.000 à Lyon (800 selon la police) Peu après 15H00, le ministre de la Fonction publique Michel Sapin a porté à la connaissance des partenaires sociaux (CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, CFTC, CFE-CGC) un deuxième texte (relevé de conclusions) sur le dispositif salarial valable jusqu'à fin 2002. Parmi les "mesures générales", M. Sapin a proposé "outre la mesure de 0,5 % au 1er décembre dernier" (déjà accordée lors de la première séance de négociations le 21 novembre et applicable depuis le 1er décembre 2000, NDLR), "une mesure de 0,4% au 1er mai 2001 (au lieu du 1er juin proposé dans la matinée), de 0,8% au 1er décembre 2001 puis de 0,4% au 1er mai 2002 (au lieu du 1er juin) et de 0,8% au 1er décembre 2002". Outre des mesures d'"avancement de grade" et de "promotion de corps", applicables aux trois fonctions publiques (ministères, hôpitaux, collectivités), M. Sapin a élargi ses propositions sur les bas salaires. Pour "prendre en compte les effets de l'augmentation prévisible du SMIC", le ministre a soumis à la discussion (pour les catégories C et bas de B, c'est à dire les plus bas salaires) l'attribution progressive de 5 points jusqu'à l'indice majoré 275 (soit 140 F brut par mois en plus pour le fonctionnaire à cet échelon) et de 4 points de l'indice 276 à l'indice 300 (soit 112 F par mois). Il a aussi proposé l'attribution de 3 points, de l'indice 301 à l'indice 336" (soit 84 F), de 2 points de l'indice 337 à l'indice 350 (soit 56 F) et enfin de 1 point (soit 28 F) entre l'indice 351 et l'indice 415. Ces propositions se sont heurtées à un refus unanime des syndicats, en raison de l'absence de revalorisation des traitements pour 2000. "Nous ne cèderons pas là-dessus", a affirmé la CGT. "On a l'impression de ne pas être entendus", a indiqué la CFTC. "Le ministre occupe le terrain, nous voulons 1,1% de plus (de la valeur du point d'indice, servant au calcul du traitement de base) pour 2000", a indiqué FO, la FSU qualifiant ces mesures d'"indignes d'un gouvernement de gauche" et la CGC de "peccadilles". "Si l'avancée est correcte pour les bas salaires, la faiblesse des autres mesures entraîne notre adhésion négative", soulignait l'UNSA. En dehors de Paris, Marseille et Lyon, de nombreuses manifestations, délégations et rassemblements ont eu lieu dans d'autres villes : Rennes (1.500), Grenoble (un millier selon la police, 2.000 selon la CGT), Clermont-Ferrand (400), Strasbourg (entre 500 et 1000), Toulouse (500) avec la participation de musiciens de l'Orchestre national du Capitole. A Metz, Toulon, Nancy, Besançon, Lille, Valenciennes, Le Mans (600), Angers (600), Laval, Lorient, Rouen (500), Dieppe, Montpellier, des initiatives syndicales multiples ont connu des succès divers, réunissant au total quelques milliers de participants.

FSU - Texte action du CDFN du 15 janvier 2001

Le CDFN appelle au succès de la journée nationale d’action du 18 janvier sur les salaires sous toutes les formes décidées dans les établissements, dans les départements et régions, dans les ministères : rassemblements, manifestations, grèves…

Il se félicite notamment des appels à la grève d’ores et déjà lancés dans une vingtaine de départements et dans plusieurs ministères comme à l’agriculture et à la culture…

Le CDFN décide d’appeler à la grève le 25 janvier pour défendre les retraites des salariés du privé et du public.

La FSU poursuit ses contacts avec l’ensemble des fédérations de fonctionnaires pour parvenir à une action de grève sur les retraites, les salaires, le refonte de la grille, la réduction du temps de travail associée aux créations d’emplois dans la Fonction Publique.

Elle propose que cette journée se situe le 25 janvier.

Dans le cas où une possibilité de grève unitaire apparaîtrait avec les sept fédérations de fonctionnaires et le groupe des 10 à une autre date, la FSU adaptera le dispositif dans le sens suivant : appel à participer aux manifestations le 25 janvier et grève avec tous les fonctionnaires le jour, avant les congés de février, qui aura fait l’accord.

Pour : 72 Contre : 6 Abstention : 6 RV : 0

Retraites : Revue de presse

Le Monde - Mercredi 17 janvier 2001 - "Le Medef veut obliger les syndicats à transiger sur l’âge de la retraite" La principale organisation patronale continue son offensive de « refondation » en mettant en cause le financement de la retraite à soixante ans. La CGPME et l’UPA sont plus réservées. Le Medef a maintenu mardi 16 janvier ses propositions sur les retraites, formulées le 22 décembre, et a appelé les organisations syndicales à les "examiner à nouveau".

Le Monde - "Plusieurs branches font pourtant partir leurs salariés avant soixante ans"

Le Monde - « Pourquoi le Medef prétend-il incarner le patronat dans sa totalité? »
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT

Le Monde - Le président du Medef prend la gauche à partie

L'Humanité : "MEDEF : comment en finir avec la retraite à soixante ans ?"

AFP : 4,3 millions d'enfants de moins de 6 ans en France

Direction d'école

COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN SNUipp-SE-SGEN

Le SNUIPP-FSU, le Syndicat des Enseignants-UNSA et le SGEN-CFDT quittent la table ronde sur la direction d¹école

Le SNUIPP-FSU, le Syndicat des Enseignants-UNSA et le SGEN-CFDT viennent de quitter la table ronde sur la direction d'école, présidée par Christian FORESTIER, directeur de Cabinet du Ministre de l¹Education Nationale.

Les trois syndicats considèrent que les propositions formulées par le Ministère ne constituent pas une base acceptable d'entrée en négociation.

Ils déplorent l¹absence de propositions significatives concernant, notamment, les décharges de direction.

De plus, aucune mesure sur les rémunérations n'a été avancée. Les trois syndicats sont disponibles pour de véritables négociations mais, pour cela, le Ministre doit, de toute urgence, revoir sa copie.

Paris, le 11 Janvier 2001


Nicole GENEIX Secrétaire Générale SNUIPP-FSU
Hervé BARO Secrétaire Général Syndicat des Enseignants-UNSA
Jean-Luc VILLENEUVE Secrétaire Général SGEN-CFDT

FSU : Action en janvier !

AFP : "Salaires, première préoccupation pour 44% des Français"

Salaires, première préoccupation pour 44% des Français mercredi 10 janvier 2001 - 9h10 heure de Paris
PARIS (AFP) - La première préoccupation pour 44% des Français est d'avoir une augmentation de salaire, devant celle de "garder un emploi" (37%) et celle d'"avoir de meilleures conditions de travail" (31%), selon une enquête SOFRES publiée mercredi dans un groupe de journaux de province. 17% répondent que leur préoccupation est de trouver un emploi, 15%, d'être intéressé par les résultats de son entreprise, 14% le souci d'"avoir davantage le droit de s'exprimer dans leur entreprise". 11% voudraient "travailler moins" et 12% sont sans opinion. Les enquêtes SOFRES des années précédentes donnaient toujours le fait de garder son emploi comme préoccupation principale. Selon cette même enquête, portant sur "le climat économique et social vu par les Français", plus de quatre Français sur dix (42%) "ont l'impression que des gens comme (eux) vivent moins bien qu'avant", contre 34% qui estiment qu'ils vivent "mieux", 22% ont l'impression que la "situation de gens comme (eux) est sans changement" et 2% sont sans opinion. Interrogés sur le risque éventuel de "perdre leur emploi dans les mois à venir", 32% de l'ensemble des personnes interrogées considèrent "qu'il n'y a aucun risque", contre 27% d'avis contraire. 5% se disent (eux ou le chef de ménage) actuellement au chômage, 33% indiquent qu'ils "ne travaillent pas et que le chef de ménage non plus" et 3% ne donnent pas de réponse. Sur les seuls salariés du secteur privé, 35% considèrent qu'"il n'y a aucun risque", contre 53% qui considèrent qu'il y en a un. 10% se disent (eux ou le chef de ménage) au chômage. 1% disent qu'ils ne travaillent pas et le chef de ménage non plus et 1% ne répondent pas. En ce qui concerne "le niveau de vie et le pouvoir d'achat", ils sont 14% (10% en décembre 1999) à répondre qu'il a "plutôt augmenté" depuis un an, contre 40% (41% en décembre 1999) qui disent qu'il a "plutôt diminué". 46% (49% précédemment) considèrent qu'il est "resté stable". Enfin, 36% (contre 41% en 1999 et 49% en 1997) considèrent que la "mondialisation est une bonne chose" car elle "va offrir de nouveaux marchés à nos produits et à nos entreprises", contre 50% pour qui "c'est une mauvaise chose: c'est une grave menace pour nos emplois et nos entreprises". 14 % sont
sans opinion.

Préparation carte scolaire / Dotation

La réunion du Groupe de travail au Rectorat s'est tenue ce matin, lundi 8 à Nice.
La FSU a rappelé les luttes de l'an passé et le chiffrage effectué en avril dernier.
Le nombre de 120 postes annoncé est très insuffisant : la répartition se ferait soit 60/60 (proposition de la FSU) soit 57/57 avec une "réserve" de 6 pour ajustements avant la fin de cette année scolaire (proposition Recteur).
Le Recteur a donné les priorités ministérielles : les enseignants devant les élèves.
La FSU a démontré point par point l'insuffisance de la dotation : effectifs par classe, scolarisation dès 2 ans, moyens de remplacement, formation continue, AIS, décharges de direction...
Le CTPD du Var devrait se tenir début février.
D'ici là, il nous appartient à tous de faire remonter les besoins dans les différents domaines et pas seulement ouverture de classes : voir plus haut...
Cette réunion a déjà eu l'intérêt de débattre -au niveau académique- de la répartition de ces premiers moyens.
Les luttes devraient -comme d'habitude- aider à en débloquer d'autres.

La FSU est prête à contribuer à mettre en échec le chantage du MEDEF sur les retraites

Le chantage que développe le MEDEF dans le cadre des négociations de l’ARRCO et de l’AGIRC est dévastateur pour l’ensemble des salariés.

Il cherche d’abord à remettre définitivement en cause le droit à la retraite à 60 ans. Il veut bloquer le financement des régimes complémentaires à leur niveau actuel et indexer la durée de cotisation pour une pension à taux plein sur l’allongement de l’espérance de vie.

Le nombre d’annuités requis serait ainsi progressivement porté à 45 ans en 2023 selon les simulations faites dans un admirable exercice de précision pour faire plus vrai.

Il cherche ensuite à défaire les bases mêmes des régimes par répartition.

Il transpose le concept de neutralité actuarielle utilisé dans les assurances et prétend égaliser les pensions versées au montant des cotisations versées.

Il s’oppose ainsi au principe de la solidarité des régimes de retraites par répartition qui permettent précisément de distribuer le surplus de richesses issu de la croissance de la productivité et de l’économie.

Le projet du MEDEF est bien de geler les dépenses solidaires de retraite à leur niveau actuel et d’assurer les ajustements futurs par des droits beaucoup plus tardifs et des niveaux de pension amputés incitant au développement des fonds de pension privés et inégalitaires.

Il concerne explicitement l’ensemble des régimes et les régressions qu’il veut immédiatement amplifier pour les salariés du secteur privé ne pourraient qu’être généralisés à ceux du secteur public.

La FSU est prête à contribuer au développement de toutes les initiatives unitaires pour le mettre en échec et promouvoir un autre projet d’avenir.

Elle s’inscrit dans la perspective d’une conception solidaire des régimes de retraites, seule capable de garantir des droits pour tous sur des horizons de long terme.

Alors que le plan pluriannuel des finances publiques 2001–2003 confirme la volonté du gouvernement d’un alignement progressif de la durée de cotisation sur le secteur privé, la FSU fait de la défense du régime des fonctionnaires un facteur de défense et d’amélioration de l’ensemble des régimes.

C’est pourquoi elle se fixe pour objectif le rapprochement des droits des salariés du privé et du public et demande donc de revenir sur les régressions introduites en 1993 et 1996 pour le régime général et les régimes complémentaires du secteur privé.

Il s’agit d’assurer à tous un taux équivalent de remplacement du dernier salaire par la pension, de l’ordre de 75%, avec une durée de cotisation de 37,5 ans pour une retraite à taux plein.

Il s’agit aussi de faire progresser les droits existants avec la recherche de possibilités de validation des périodes de formation ou d’inactivité, l’amélioration des dispositifs de départs anticipés et la discussion des formules de retraite choisie.

Ces objectifs peuvent très bien être atteints sur la base de régimes conservant des spécificités compte-tenu de leur histoire.

Ils sont à la portée de l’économie française.

Ils le seront d’autant plus que seront prioritairement faits les choix favorables à l’emploi, à la croissance et à une nouvelle répartition des richesses.

Paris le 3 janvier 2001

Négociations salariales : le point sur le site de la FSU

Préparation carte scolaire / Dotation

Lundi 8 janvier le nouveau Recteur de l'Académie de Nice réunit les délégués du personnel (CTPD du Var et du 06) au Rectorat...
La FSU y défendra à nouveau la nécessité d'un réel plan de rattrapage des retards. A suivre sur le site...

Des milliers de créations de postes, des salaires décents,
c'est possible, tout de suite !

Pour préparer l'action indispensable sur les salaires, il serait utile de consulter la page en cliquant sur le lien "Qui veut gagner des millions ?".

Où l'on apprend que certains ont vu leur fortune augmenter de 3,9 millions de francs par heure, 87.000 fois l'équivalent du SMIC horaire...

Si on considère qu'un instit "coûte environ deux fois le SMIC, c'est l'équivalent de 40.000 postes par mois... et/ou une petite augmentation de salaire.

Alors à chaque fois qu'un Président de la République ou autre Premier Ministre ou encore Ministre des Finances et du Budget viendra nous expliquer à la télé "qu'on voudrait bien mais qu'on ne peut pas", "que les équilibres et la relance sont fragiles", et que "bla-bla-bla...", nous aurons ces chiffres en tête : la Bourse ou la vie, il faut choisir !

Nous, nous disons oui à l'Ecole de la réussite de tous les élèves, oui à des salaires décents, oui à la qualité du service public.

 

Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire
Section de La Seyne - Var