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L'Education n'est pas une marchandise !

...85%
de grévistes aujourd'hui à La Seyne,
2/3 des écoles fermées...
Des milliers de manifestants à Toulon ce
matin... A bon entendeur salut !!! ...
|
L'IA
a fait connaître ses décisions de carte
scolaire
A
La Seyne, s'il a abandonné les fermetures
en maternelle ZAY et SEMARD (ZEP) et HUGO élémentaire
(ZEP), il a maintenu :
- 1
fermeture à MALRAUX (ZEP)
- 1
fermeture à GIONO (ZEP)
- 1
fermeture à MALSERT II (HORS ZEP)
La
parole - et l'action - aux collègues dans
les écoles.
Ils peuvent compter sur le soutien du SNUipp !
|
Forte
mobilisation des fonctionnaires pour le pouvoir
d'achat
Mardi 30 janvier 2001 - 18h37 heure
de Paris PARIS (AFP)
Les
fonctionnaires, déjà mobilisés pour la défense
des retraites le 25 janvier aux côtés des salariés
du privé, ont réussi mardi une démonstration de
force à l'adresse du gouvernement en manifestant
en grand nombre dans toute la France pour la défense
et la progression de leur pouvoir d'achat.
Selon
un cumul des évaluations partielles recueillies
de sources policières ou syndicales, entre 90.000
et 150.000 personnes ont participé à une soixantaine
de cortèges revendicatifs, à l'appel unitaire
des sept fédérations de la Fonction publique (CGT,
CFDT, FO, UNSA, FSU, CFTC, CGC).
A Paris, 35.000 personnes selon les syndicats,
16.500 selon la police, ont emboîté le pas de
leurs dirigeants syndicaux qui brandissaient une
large banderole clamant "pour nos salaires, pour
un service public de qualité".
Aux
cris de "Sapin, arrête de sapiner, il faut négocier",
les manifestants - personnels de santé, postiers
et beaucoup d'enseignants - ont marché pendant
près de trois heures pour demander la réouverture
des négociations salariales, qui ont achoppé le
19 janvier sur l'augmentation du pouvoir d'achat
pour l'année 2000. "C'est la première manifestation
unitaire des fonctionnaires depuis 1997", relevait
Michel Périer (CFDT), à Paris. "Il faut assurer
le maintien du pouvoir d'achat pour tous en faisant
l'unité", renchérissait Bernard Lhubert (CGT),
tandis que Roland Gaillard (FO) sommait le gouvernement
"d'être moderne" et "de reprendre les négociations
après la grève". Les cortèges étaient également
fournis en province.
Le
matin, on dénombrait à Marseille 20.000 manifestants
de source syndicale (6.000 selon la police), à
Rennes et Lyon, respectivement, 8.000 et 7.500
manifestants selon les syndicats, 9.000 à Bordeaux
(4.000 de source policière).
L'après-midi,
les manifestants étaient 10.000 à Toulouse selon
les syndicats (3.000 selon la police), 5.000 à
Lille de source policière, et 5.000 à Grenoble
(3.500 selon la police).
2.000 personnes selon la police, à 3.000 personnes
selon les syndicats, ont également manifesté à
Montpellier et à Nîmes.
Le
ministère de l'Education faisait état à la mi-journée
de 43,07 % de grévistes dans le primaire, 37,88
% dans les collèges, 33,71 % dans les lycées généraux,
27,20 % dans les lycées professionnels, de 30,01
% pour le personnel non-enseignant (ATOS). Pour
sa part, la FSU (syndicat majoritaire chez les
enseignants) annonçait un taux de grévistes "de
50 à 70 % dans le second degré", "atteignant les
70 % dans les écoles".
Au
ministère des Finances, 40 % des agents étaient
en grève selon FO, soit plus de 75.000 personnes
sur 190.000. Le taux de grévistes dans l'ensemble
des collectivités territoriales étaient estimé
à 40 %, d'après la CFDT. On notait par exemple
dans le Haut-Rhin 52 % de grévistes au Trésor
public et 40 % aux douanes d'après la préfecture.
Selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris,
plus de 2.000 agents étaient en grève à Paris
sur un total de 20.000 dans 41 établissements,
le taux atteignant 70 % dans certains hôpitaux.
A La Poste et à France Télécom les directions
faisaient état, chacune, au plan national de 11
% de grévistes.
Interpellé à l'Assemblée, le ministre de la Fonction
publique Michel Sapin a estimé qu'"il ne faudrait
pas que l'arbre de l'année 2000 cache la forêt
des négociations salariales.
La culture du gouvernement", a-t-il ajouté, "est
celle du dialogue, et c'est à cela que j'appelle
chacun".
Les
syndicats de leur côté attendent que le ministre
joignent le geste à la parole et rouvre rapidement
les négociations avec de nouvelles propositions.

|
"Les
fonctionnaires manifestent pour leur pouvoir d'achat"
mardi
30 janvier 2001 - 14h42 heure de Paris PARIS (AFP)
Plusieurs
dizaines de milliers de fonctionnaires sont à
nouveau descendus dans la rue mardi, à Paris et
en province, pour la défense et la progression
du pouvoir d'achat de plus de cinq millions d'agents
publics et quatre millions de retraités, après
l'échec des négociations salariales le 19 janvier.
A Paris, derrière la banderole de tête clamant
"pour nos salaires, pour un service public de
qualité", le cortège réunissait une majorité d'agents
des Fonctions publiques territoriales et hospitalières
et de nombreux enseignants. Les manifestants ont
quitté la place de la République peu après 11H30
en direction d'Opéra aux cris de "Sapin, arrête
de sapiner, il faut négocier", ou encore "gauche
plurielle = privatisation". Les syndicats pas
plus que la Préfecture n'avançaient d'estimations
à 12H00 pour la manifestation parisienne. Outre
la manifestation parisienne, des cortèges fournis
ont réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes
dans plusieurs villes de province. Les syndicats
parlaient de 15.000 manifestants (4.000 selon
la police) à Marseille, de 8.000 à 10.000 à Bordeaux
(4.000 selon la police). De source policière,
on en dénombrait 3.500 à Rouen, comme à Caen,
1.200 au Havre, 600 à Dieppe, 3.000 à Nantes,
autant à Saint-Nazaire, 2.000 à Lorient, 2.500
à Quimper et à Brest, 1.650 à Saint-Brieuc. A
noter également d'importants cortèges à Tours
(2.500 manifestants), Orléans (2.400), Châteauroux
(de 1.500 à 2.000) et 1.000 à Bourges. Dans l'Education
nationale, le ministère faisait état à la mi journée,
au niveau national, de 43,07 % de grévistes dans
le primaire, 37,88 dans les collèges, 33,71 dans
les lycées généraux, 27,20 dans les lycées professionnels,
de 30,01 pour le personnel non-enseignant (ATOS).
Dans le primaire, le plus fort pourcentage était
observé en Corse (83,64%), pour les lycées à Limoges
(57,04%), pour les collèges à Clermont-Ferrand
(57%). D'après la CFDT, il y avait 40% de grévistes
dans les collectivités territoriales. Les taux
relevés étaient variables selon les secteurs et
région. A Rouen, par exemple on notait environ
10% des de grévistes chez les postiers, 35% chez
les douaniers. Les sept fédérations de fonctionnaires
(CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, CFTC et CGC) avaient
lancé un appel unitaire à la grève et à des manifestations
pour la défense des salaires et pour la réouverture
des négociations salariales "sur la base de propositions
significativement améliorées". "C'est la première
manifestation unitaire de fonctionnaires depuis
1997", a souligné à l'AFP Michel Périer (CFDT)
dans la manifestation à Paris. "Le gouvernement
attend de voir, il n'a pas profité des 5 jours
de préavis pour négocier et il reste dans le schéma
habituel, qui est archaïque". "Il faut assurer
le maintien du pouvoir d'achat pour tous en faisant
l'unité", a déclaré Bernard Lhubert (CGT), tandis
que Roland Gaillard (FO) renchérissait, "quand
on est unitaire, ça marche", interpellant le gouvernement
: "soyez modernes, après une grève, reprenez la
négociation!" Pour Jean-Paul Roux (UNSA), "l'Etat
est aussi un patron, il faut tenir compte des
revendications et du contexte, sinon c'est une
faute majeure". Les négociations salariales pour
2000, 2001 et 2002 ont essentiellement achoppé
sur l'augmentation de 0,5% de la valeur du point
d'indice (servant à calculer le traitement de
base des fonctionnaires) pour 2000. Une augmentation
jugée plus qu'insuffisante par les syndicats et
qui se traduirait par un gain net mensuel de moins
de 30 F jusqu'à 100F environ. Selon un sondage
CSA paru mardi dans Le Parisien, quelque 61% des
Français "soutiennent" ou "ont de la sympathie"
pour la manifestation des fonctionnaires.

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Ce
que gagnent les fonctionnaires
Mardi
30 janvier 2001 - 18h53 heure de Paris PARIS (AFP)
Les
fonctionnaires se partagent entre agents de la
fonction publique de l'Etat (2,2 millions), de
la fonction publique territoriale (1,5 million)
et de la fonction publique hospitalière (850.000).
Il faut encore ajouter les 440.000 fonctionnaires
de La Poste et de France Télécom et les 239.000
fonctionnaires des établissements publics (hors
entreprises publiques, soit ANPE, CROUS, CNRS,
ONF, CEA, INRA, IGN...).
A titre d'exemple, les fonctionnaires de l'Etat
(ministères) ont perçu, selon l'INSEE, en 1998,
un salaire net moyen mensuel de 12.340 francs,
soit 13% de plus que dans le secteur privé (10.900
francs). L'INSEE avertit toutefois qu'il est difficile
de comparer les rémunérations de la fonction publique
et du secteur privé, les écarts ne pouvant s'interpréter
qu'"en tenant compte des différences de structures
professionnelles".
Ainsi,
par exemple, en 1998, rapporte le projet de loi
de finances (PLF) pour 2001 (rapport sur les rémunérations
de la fonction publique), les agents de catégorie
A (cadres) représentaient 47% des agents de l'Etat,
du fait du nombre d'enseignants (sans équivalent
dans le secteur privé). Dans le secteur privé,
les cadres et chefs d'entreprise ne représentaient
que 15,6 % des effectifs.
Selon
les chiffres du PLF 2001, fin 1998, près de la
moitié des fonctionnaires (48%) de la fonction
publique de l'Etat gagnaient moins de 10.000 francs
nets par mois (9.643 francs).
Ce
résultat est obtenu en multipliant les indices
correspondant par la valeur du point d'indice
fin 1998 (soit 27,14 francs). -Selon le PLF 2001,
voici les traitements nets mensuels (début de
carrière/fin de carrière) des fonctionnaires de
la fonction publique d'Etat (ministères, enseignants),
au 1er juillet 2000 :
-
agent administratif ou des services techniques
: de 5.957 francs (début de carrière) à 7.825
francs (en fin de carrière)
- adjoint administratif : de 6.169 à 9.152 francs
-
ouvrier d'Etat, maître-ouvrier : de 6.075 à 9.665
francs
- secrétaire administratif, contrôleur : de 6.781
à 11.947 francs
- instituteur: de 7.895 à 11.971 francs
-
attaché, inspecteur, professeur des écoles : de
8.081 à 18.212 francs
- professeur agrégé: de 8.803 à 22.404 francs
-
administrateur civil: de 10.503 à 24.617 francs

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SALAIRES
- RETRAITES : l'argent existe !!!
GREVE
MARDI
30
ARGUMENTS
Voulez-vous
gagner des milliards ?
Les
salariés sont à la diète, pas les patrons. Ces
derniers, qui ne cessent de vanter la modération
salariale... pour les autres, s'octroient de solides
rallonges, comme l'indiquent les quelques chiffres
ci-dessous. Cela montre utilement que les entreprises
ont largement de quoi payer les augmentations
salariales.
Une revue financière évalue la fortune de Liliane
Bettencourt (l'Oréal) à 123 milliards de francs.
Une augmentation de 68 milliards par rapport à
1998, date d'un précédent classement; soit un
enrichissement de 93 millions de francs par jour,
de 3,9 millions par heure (Capital, décembre 2000).
Les dix plus gros profits français, en milliards
de francs:
Total Fina Elf: 22,9; France-Télécom: 18; Suez-Lyonnaise
des eaux: 9,5; Vivendi: 9,3; Saint-Gobain: 8;
EDF: 7,7; L'Oréal: 5,1; Renault: 4,7; Aventis:
4,5; Alcatel, 4,2. (l'Expansion, décembre 2000).
Liste des dix plus grosses fortunes professionnelles,
établie fin 2000, et évolution depuis deux ans:
Liliane Bettencourt (L'Oréal), 123 milliards (+115%);
Bernard Arnault (luxe), 89 milliards (+493%);
François Pinault (Printemps), 84 milliards (+162%);
famille Mulliez (Auchan), 50 milliards (+80%);
famille Halley (Carrefour), 40 milliards (+67%);
famille Dassault, 39 milliards (+39%); famille
Hermès, 28 milliards (+180%); famille Bouygues,
25 milliards (+557%); Serge Kampf (Cap Gémini),
22 milliards (+183%); famille Peugeot, 17 milliards
(+88%) (Capital, décembre 2000).
Les
cachetons des patrons.
Rémunérations, hors stock-options, de quelques
patrons (en 1999) : Claude Bébéar (AXA), 20,5
millions; Michel Pébereau (BNP), 11 millions;
Thierry Desmarest (Total Fina Elf), entre 7 et
14 millions; Pierre Bilger (Alsthom), 10 millions,
Ernest-Antoine Seillière (Cgip), 7 millions (brut)
(Les Echos).
L'argent
existe
Sur
les 500 français les plus riches, 200 ont fait
fortune dans l'informatique et Internet, et la
moitié ne figuraient pas au classement il y a
seulement un an.
La richesse cumulée des 500 plus riches s'élevait
à 799 milliards de francs en 1999. Douze mois
plus tard, elle a presque doublé: 1 259 milliards.
Les deux tiers du budget de l'Etat, de quoi s'acheter
quelques gadgets.
Alors,
on ne compte pas. Grâce à l'argent de la nouvelle
écono-mie, certains secteurs sont particulièrement
florissants. L'agence France Villas, qui loue
des maisons haut de gamme dans le Midi, a vu ses
transactions s'envoler de 37% en 1999. Cette année,
le chiffre d'affaires est déjà de 26 millions,
un bilan nettement supé-rieur au résultat de 1999.
Le prix moyen de location de nos villas, explique
le PDG, est de 12000 F la semaine, mais la hausse
d'ac-tivité porte surtout sur la fourchette 15000-20000F.
Idem pour les bateaux de luxe. Les commandes ont
augmenté de 20%. Pour les bateaux de plus de 22
mètres qui valent entre 40 et 60 millions, les
carnets sont remplis jusqu'à fin 2001.
Et
l'Etat n'en finit pas de se constituer des "cagnottes"
avec les fruits de notre travail et de nos impôts
!
|
Le
CTPD du Var qui s'est tenu le vendredi 26 janvier
(de 14 à 19h) a été chaud
!
L'Administration a tenté de justifier les
mesures annoncées par elle dans son document
préparatoire.
La
FSU a opposé que la dotation obtenue par
les luttes de l'an dernier -enseignants et parents
d'élèves, tous ensemble- ne pouvait
se traduire par une détérioration
des conditions de travail dans les écoles
en particulier dans les ZEP et dans l'AIS.
Il
s'agît au contraire de donner un signe fort
de la volonté d'améliorer les conditions
de la réussite de tous les élèves.
Le
CDEN se tenant lundi, l'IA a dit qu'il ferait
connaître ses décisions probablement
mardi soir.
TOUS
MOBILISES
SI LE BON SENS NE L'EMPORTAIT PAS
!!!
|
ACTION
Var-Matin
- Mercredi 24 Janvier 2001
La
Seyne-sur-Mer
Les
enseignants mobilisés
Plusieurs écoles pourraient être fermées mardi
prochain Comme chaque année à la même époque,
l'élaboration de la carte scolaire suscite des
inquiétudes dans le monde enseignant. En particulier
dans la ZEP (Zone d'éducation prioritaire), où
plusieurs fermetures de classes avaient été envisagées
l'an passé.
«
A nouveau des menaces pèsent, sur les maternelles
Jean-Zay et Pierre-Sémard, ainsi que sur les élémentaires
Jean-Giono, André-Malraux et Victor-Hugo. Mais
aussi, hors ZEP, sur l'élémentaire Emile-Malsert
II », assure André Touvier, de la section
locale du SNUipp (FSU). Aussi, lundi soir, les
enseignants seynois ont été nombreux à se réunir
à l'école Saint-Exupéry pour décider de la marche
à suivre.
Les
participants à cette réunion se sont fait l'écho
de la colère dans certaines écoles et de la détermination
pour une action dure en cas de mise à exécution
des menaces de fermetures. « Ces menaces apparaissent
comme une véritable provocation après les luttes
de l'an dernier, qui ont permis justement d'éviter
la plupart des fermetures annoncées », estiment-ils.
D'autant plus que « cette année, grâce à la non-fermeture
d'une classe l'an passé, la scolarisation des
deux ans a été fortement améliorée ».
La
section locale du SNUipp vient d'adresser un courrier
au maire de La Seyne, au député de la circonscription
et au président des Délégués départementaux de
l'Education nationale (DDEN), en espérant qu'une
intervention puisse avoir lieu avant le comité
technique paritaire départemental (CTPD) qui se
tiendra vendredi.
D'ores
et déjà, le syndicat assure de la « grande détermination
» des enseignants à participer à la grève unitaire
de la fonction publique pour les salaires, les
retraites et la réduction du temps de travail
avec des créations d'emplois publics, mardi 30
janvier.
Selon
lui, « de nombreuses écoles s'annoncent fermées
à La Seyne ».
A.T.

|
Appel
du congrès national de la FSU de La Rochelle
Le
congrès national de la FSU appelle les personnels
de l’éducation, de la recherche et de la culture
à se mobiliser avec les salariés du privé pour
les retraites le 25 janvier et à la grève unitaire
dans les trois fonctions publiques le 30 janvier.
Il
les appelle à participer massivement aux manifestations
et aux grèves qui sont décidées le 25 pour mettre
en échec l’offensive de très grande envergure
du MEDEFcontre les retraites complémentaires et
pour défendre les droits à la retraite pour tous
à taux plein à 60 ans et 37,5 annuités pour le
privé et pour le public.
Elle
les appelle à assurer le plein succès de la grève
unitaire le 30 janvier dans les trois Fonctions
Publiques à l’appel de toutes les organisations
de fonctionnaires pour le maintien et la progression
du pouvoir d’achat.
Elle
les appelle à mettre en avant à cette occasion
les revendications en matière de salaires, de
refonte de la grille de rémunérations, de retraite,
et de RTT assortie de créations d’emplois.
Le
congrès débattra au cours de ses travaux des propositions
de la FSU pour donner tous les prolongements nécessaires
à ces mouvements en recherchant les convergences
aussi bien dans les trois fonctions publiques
qu’avec l’ensemble des salariés
La
Rochelle 23 janvier 2001
Pour
455, Contre 14, Abstentions 82, RdV 2 (exprimés
551)
Adopté
à 82,58%
|
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Section
Locale du SNUipp - FSU de La Seyne - Saint-Mandrier
Les
enseignants des écoles de La Seyne se sont réunis
nombreux lundi 22 à l’école Saint-Exupéry.
Il
faut dire que l’ordre du jour ne pouvait laisser
personne indifférent :
1-
Carte scolaire 2001 avec à nouveau de scandaleuses
menaces de fermetures de classes :
MATERNELLES
|
ELEMENTAIRES
|
ZEP
: Jean ZAY
|
ZEP
: Jean GIONO
|
ZEP
: Pierre SEMARD
|
ZEP
: André MALRAUX
|
|
ZEP
: Victor HUGO
|
|
|
|
HORS
ZEP : Émile MALSERT II
|
Ces
menaces apparaissent comme une véritable provocation
après les luttes de l’an dernier qui ont permis
justement d’éviter la plupart des fermetures annoncées.
La
scolarisation des 2 ans en a été fortement améliorée
et les taux d’encadrement ont permis une meilleure
prise en compte des difficultés des enfants dans
la Ville de l’Académie la plus en difficulté sur
le plan socio-économique.
Que
cherche l’Administration avec ces fermetures ?
- Diminuer
le nombre d’enfants de 2 ans scolarisés en maternelle
en même temps qu’elle affiche encore cette scolarisation
comme priorité ?
- Détériorer
les conditions d’enseignement des élèves en maternelle
comme en élémentaire alors qu’il faudrait donner
beaucoup plus à ceux qui ont tellement moins ?
- Dégrader
les taux d’encadrement alors qu’à La Seyne ils
sont au niveau des moyennes nationales ?
- Aligner
par le bas et vouloir gérer l’insuffisance notoire
de postes pour le Var et l’Académie en général
?
- La
dotation de 61 postes pour le Var arrachée par
les luttes de l’an dernier serait-elle insuffisante
au point de continuer à prendre encore à ceux
qui en ont le plus besoin ?
- Cherche-t-on
à insulter, mépriser, provoquer les parents d’élèves
qui ont signé la carte-pétition l’an passé demandant
des moyens à la hauteur des besoins ?
- L’Administration
qui a reconnu le 6 avril dernier au Rectorat à
Nice qu’il manquait 216 postes pour les écoles
du Var dont 35 postes pour les ZEP, veut-elle
aggraver la situation en menaçant de fermer 5
classes dans la ZEP de La Seyne ?
Les
participants à la réunion se sont faits l’écho
de la colère dans les écoles et de la détermination
pour une action dure en cas de mise à exécution
des menaces de fermetures (Comité Technique Paritaire
Départemental le 26/01 et CDEN le 29/01).
La
Section locale du SNUipp a adressé un courrier
au Maire de La Seyne, au Député de la Circonscription
et au Président des Délégués Départementaux de
l’Éducation Nationale.
Elle
apporte d’ores et déjà tout son soutien à toutes
les écoles menacées.
2–
GRÈVE UNITAIRE de toute la FONCTION PUBLIQUE pour
les salaires, les retraites et la réduction du
temps de travail avec des créations d’emplois
publics MARDI 30 JANVIER 2001
: grande détermination... de nombreuses écoles
s’annoncent déjà fermées à La Seyne ! Dès jeudi
25, la FSU sera présente auprès des salariés du
privé pour la défense des retraites.
3–
Re-découpage des circonscriptions :
Quels objectifs sont-ils visés par l’Administration
qui a opéré dans la plus grande opacité ? Les
participants se sont déclarés préoccupés par le
fond et la forme et restent vigilants sur les
conséquences de ce « charcutage ».
4– IRL : c’est
confirmé. Après plusieurs interventions de la
Section locale du SNUipp, La Mairie de La Seyne
s’est engagée à payer le retard dû aux instituteurs
concernant leur indemnité de logement.
Déterminés,
ils seront nombreux dans les différentes actions
qui s’annoncent très fortes !
La
Seyne, le 22 janvier 2001
GREVE
MARDI 30
pour
les salaires et les retraites !

|
REUNION
SNUipp LUNDI 22 JANVIER
2001 à 17
heures à Saint-Exupéry
-
Carte
scolaire (CTPD le 26/01) :
l'Administration évoque à nouveau
la possibilité de fermeture en ZEP
- Maternelles Jean ZAY, Sémard
- Elémentaires Malraux, Giono, Hugo
et hors ZEP à Malsert II
L'an dernier ne leur a pas suffi : la bataille
pour scolariser plus et mieux en maternelle,
le maintien des classes pour aider au mieux
les élèves en difficulté...
autant d'actions, de grèves pour devoir
à nouveau expliquer ça !!!
-
Attention
à la colère des enseignants
et des parents d'élèves !
-
salaires-retraites,
-
redécoupage
des circonscriptions,
-
IRL...
-
|
Fonctionnaires
: forte mobilisation, négociations difficiles
jeudi 18 janvier 2001 (AFP)
Les
fonctionnaires se sont fortement mobilisés jeudi
pour leurs revendications salariales, à Paris
et en province, les propositions de Michel Sapin
lors de l'ultime négociation ayant laissé les
syndicats globalement insatisfaits. Les discussions
sur les salaires des 5,4 millions de fonctionnaires
progressaient très difficilement vendredi en fin
de journée, notamment en raison d'un blocage sur
2000, un certain consensus s'étant toutefois dégagé
sur des mesures d'accompagnement en faveur des
basses rémunérations. Les divers appels à manifester
dans le cadre d'une journée d'action syndicale
ont mobilisé davantage que prévu: 10.000 personnes
ont manifesté s à Paris, selon les organisateurs
(3.000 selon la police), 10.000 à Marseille (5.000
selon la police) et 4.000 à Lyon (800 selon la
police) Peu après 15H00, le ministre de la Fonction
publique Michel Sapin a porté à la connaissance
des partenaires sociaux (CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA,
CFTC, CFE-CGC) un deuxième texte (relevé de conclusions)
sur le dispositif salarial valable jusqu'à fin
2002. Parmi les "mesures générales", M. Sapin
a proposé "outre la mesure de 0,5 % au 1er décembre
dernier" (déjà accordée lors de la première séance
de négociations le 21 novembre et applicable depuis
le 1er décembre 2000, NDLR), "une mesure de 0,4%
au 1er mai 2001 (au lieu du 1er juin proposé dans
la matinée), de 0,8% au 1er décembre 2001 puis
de 0,4% au 1er mai 2002 (au lieu du 1er juin)
et de 0,8% au 1er décembre 2002". Outre des mesures
d'"avancement de grade" et de "promotion de corps",
applicables aux trois fonctions publiques (ministères,
hôpitaux, collectivités), M. Sapin a élargi ses
propositions sur les bas salaires. Pour "prendre
en compte les effets de l'augmentation prévisible
du SMIC", le ministre a soumis à la discussion
(pour les catégories C et bas de B, c'est à dire
les plus bas salaires) l'attribution progressive
de 5 points jusqu'à l'indice majoré 275 (soit
140 F brut par mois en plus pour le fonctionnaire
à cet échelon) et de 4 points de l'indice 276
à l'indice 300 (soit 112 F par mois). Il a aussi
proposé l'attribution de 3 points, de l'indice
301 à l'indice 336" (soit 84 F), de 2 points de
l'indice 337 à l'indice 350 (soit 56 F) et enfin
de 1 point (soit 28 F) entre l'indice 351 et l'indice
415. Ces propositions se sont heurtées à un refus
unanime des syndicats, en raison de l'absence
de revalorisation des traitements pour 2000. "Nous
ne cèderons pas là-dessus", a affirmé la CGT.
"On a l'impression de ne pas être entendus", a
indiqué la CFTC. "Le ministre occupe le terrain,
nous voulons 1,1% de plus (de la valeur du point
d'indice, servant au calcul du traitement de base)
pour 2000", a indiqué FO, la FSU qualifiant ces
mesures d'"indignes d'un gouvernement de gauche"
et la CGC de "peccadilles". "Si l'avancée est
correcte pour les bas salaires, la faiblesse des
autres mesures entraîne notre adhésion négative",
soulignait l'UNSA. En dehors de Paris, Marseille
et Lyon, de nombreuses manifestations, délégations
et rassemblements ont eu lieu dans d'autres villes
: Rennes (1.500), Grenoble (un millier selon la
police, 2.000 selon la CGT), Clermont-Ferrand
(400), Strasbourg (entre 500 et 1000), Toulouse
(500) avec la participation de musiciens de l'Orchestre
national du Capitole. A Metz, Toulon, Nancy, Besançon,
Lille, Valenciennes, Le Mans (600), Angers (600),
Laval, Lorient, Rouen (500), Dieppe, Montpellier,
des initiatives syndicales multiples ont connu
des succès divers, réunissant au total quelques
milliers de participants.
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FSU
- Texte action du CDFN du 15 janvier 2001
Le
CDFN appelle au succès de la journée nationale
d’action du 18 janvier sur les salaires sous toutes
les formes décidées dans les établissements, dans
les départements et régions, dans les ministères
: rassemblements, manifestations, grèves…
Il
se félicite notamment des appels à la grève d’ores
et déjà lancés dans une vingtaine de départements
et dans plusieurs ministères comme à l’agriculture
et à la culture…
Le
CDFN décide d’appeler à la grève le 25 janvier
pour défendre les retraites des salariés du privé
et du public.
La
FSU poursuit ses contacts avec l’ensemble des
fédérations de fonctionnaires pour parvenir à
une action de grève sur les retraites, les salaires,
le refonte de la grille, la réduction du temps
de travail associée aux créations d’emplois dans
la Fonction Publique.
Elle
propose que cette journée se situe le 25 janvier.
Dans
le cas où une possibilité de grève unitaire apparaîtrait
avec les sept fédérations de fonctionnaires et
le groupe des 10 à une autre date, la FSU adaptera
le dispositif dans le sens suivant : appel à participer
aux manifestations le 25 janvier et grève avec
tous les fonctionnaires le jour, avant les congés
de février, qui aura fait l’accord.
Pour
: 72 Contre : 6 Abstention : 6 RV : 0

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Retraites
: Revue de presse
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Le
Monde - Mercredi 17 janvier 2001 - "Le
Medef veut obliger les syndicats à transiger
sur l’âge de la retraite" La principale
organisation patronale continue son offensive
de « refondation » en mettant en cause le
financement de la retraite à soixante ans.
La CGPME et l’UPA sont plus réservées. Le
Medef a maintenu mardi 16 janvier ses propositions
sur les retraites, formulées le 22 décembre,
et a appelé les organisations syndicales
à les "examiner à nouveau".
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AFP
: 4,3 millions d'enfants de moins de 6 ans
en France
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Direction
d'école
COMMUNIQUE
DE PRESSE COMMUN SNUipp-SE-SGEN
Le SNUIPP-FSU, le Syndicat des Enseignants-UNSA
et le SGEN-CFDT quittent la table ronde sur la
direction d¹école
Le SNUIPP-FSU, le Syndicat des Enseignants-UNSA
et le SGEN-CFDT viennent de quitter la table ronde
sur la direction d'école, présidée par Christian
FORESTIER, directeur de Cabinet du Ministre de
l¹Education Nationale.
Les trois syndicats considèrent que les propositions
formulées par le Ministère ne constituent pas
une base acceptable d'entrée en négociation.
Ils déplorent l¹absence de propositions significatives
concernant, notamment, les décharges de direction.
De plus, aucune mesure sur les rémunérations n'a
été avancée. Les trois syndicats sont disponibles
pour de véritables négociations mais, pour cela,
le Ministre doit, de toute urgence, revoir sa
copie.
Paris, le 11 Janvier 2001
Nicole GENEIX Secrétaire Générale SNUIPP-FSU
Hervé BARO Secrétaire Général Syndicat des Enseignants-UNSA
Jean-Luc VILLENEUVE Secrétaire Général SGEN-CFDT

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AFP
: "Salaires, première préoccupation pour
44% des Français"
Salaires,
première préoccupation pour 44% des Français mercredi
10 janvier 2001 - 9h10 heure de Paris
PARIS (AFP) - La première préoccupation pour 44%
des Français est d'avoir une augmentation de salaire,
devant celle de "garder un emploi" (37%) et celle
d'"avoir de meilleures conditions de travail"
(31%), selon une enquête SOFRES publiée mercredi
dans un groupe de journaux de province. 17% répondent
que leur préoccupation est de trouver un emploi,
15%, d'être intéressé par les résultats de son
entreprise, 14% le souci d'"avoir davantage le
droit de s'exprimer dans leur entreprise". 11%
voudraient "travailler moins" et 12% sont sans
opinion. Les enquêtes SOFRES des années précédentes
donnaient toujours le fait de garder son emploi
comme préoccupation principale. Selon cette même
enquête, portant sur "le climat économique et
social vu par les Français", plus de quatre Français
sur dix (42%) "ont l'impression que des gens comme
(eux) vivent moins bien qu'avant", contre 34%
qui estiment qu'ils vivent "mieux", 22% ont l'impression
que la "situation de gens comme (eux) est sans
changement" et 2% sont sans opinion. Interrogés
sur le risque éventuel de "perdre leur emploi
dans les mois à venir", 32% de l'ensemble des
personnes interrogées considèrent "qu'il n'y a
aucun risque", contre 27% d'avis contraire. 5%
se disent (eux ou le chef de ménage) actuellement
au chômage, 33% indiquent qu'ils "ne travaillent
pas et que le chef de ménage non plus" et 3% ne
donnent pas de réponse. Sur les seuls salariés
du secteur privé, 35% considèrent qu'"il n'y a
aucun risque", contre 53% qui considèrent qu'il
y en a un. 10% se disent (eux ou le chef de ménage)
au chômage. 1% disent qu'ils ne travaillent pas
et le chef de ménage non plus et 1% ne répondent
pas. En ce qui concerne "le niveau de vie et le
pouvoir d'achat", ils sont 14% (10% en décembre
1999) à répondre qu'il a "plutôt augmenté" depuis
un an, contre 40% (41% en décembre 1999) qui disent
qu'il a "plutôt diminué". 46% (49% précédemment)
considèrent qu'il est "resté stable". Enfin, 36%
(contre 41% en 1999 et 49% en 1997) considèrent
que la "mondialisation est une bonne chose" car
elle "va offrir de nouveaux marchés à nos produits
et à nos entreprises", contre 50% pour qui "c'est
une mauvaise chose: c'est une grave menace pour
nos emplois et nos entreprises". 14 % sont sans
opinion.

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Préparation
carte scolaire / Dotation
La
réunion du Groupe de travail au Rectorat
s'est tenue ce matin, lundi 8 à Nice.
La FSU a rappelé les luttes de l'an passé
et le chiffrage effectué en avril dernier.
Le nombre de 120 postes annoncé est très
insuffisant : la répartition se ferait
soit 60/60 (proposition de la FSU) soit 57/57
avec une "réserve" de 6 pour
ajustements avant la fin de cette année
scolaire (proposition Recteur).
Le
Recteur a donné les priorités ministérielles
: les enseignants devant les élèves.
La FSU a démontré point par point
l'insuffisance de la dotation : effectifs par
classe, scolarisation dès 2 ans, moyens
de remplacement, formation continue, AIS, décharges
de direction...
Le
CTPD du Var devrait se tenir début février.
D'ici
là, il nous appartient à tous de
faire remonter les besoins dans les différents
domaines et pas seulement ouverture de classes
: voir plus haut...
Cette
réunion a déjà eu l'intérêt
de débattre -au niveau académique-
de la répartition de ces premiers moyens.
Les
luttes devraient -comme d'habitude- aider à
en débloquer d'autres.

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La
FSU est prête à contribuer à mettre en échec le
chantage du MEDEF sur les retraites
Le
chantage que développe le MEDEF dans le cadre
des négociations de l’ARRCO et de l’AGIRC est
dévastateur pour l’ensemble des salariés.
Il
cherche d’abord à remettre définitivement en cause
le droit à la retraite à 60 ans. Il veut bloquer
le financement des régimes complémentaires à leur
niveau actuel et indexer la durée de cotisation
pour une pension à taux plein sur l’allongement
de l’espérance de vie.
Le
nombre d’annuités requis serait ainsi progressivement
porté à 45 ans en 2023 selon les simulations faites
dans un admirable exercice de précision pour faire
plus vrai.
Il
cherche ensuite à défaire les bases mêmes des
régimes par répartition.
Il
transpose le concept de neutralité actuarielle
utilisé dans les assurances et prétend égaliser
les pensions versées au montant des cotisations
versées.
Il
s’oppose ainsi au principe de la solidarité des
régimes de retraites par répartition qui permettent
précisément de distribuer le surplus de richesses
issu de la croissance de la productivité et de
l’économie.
Le
projet du MEDEF est bien de geler les dépenses
solidaires de retraite à leur niveau actuel et
d’assurer les ajustements futurs par des droits
beaucoup plus tardifs et des niveaux de pension
amputés incitant au développement des fonds de
pension privés et inégalitaires.
Il
concerne explicitement l’ensemble des régimes
et les régressions qu’il veut immédiatement amplifier
pour les salariés du secteur privé ne pourraient
qu’être généralisés à ceux du secteur public.
La
FSU est prête à contribuer au développement de
toutes les initiatives unitaires pour le mettre
en échec et promouvoir un autre projet d’avenir.
Elle
s’inscrit dans la perspective d’une conception
solidaire des régimes de retraites, seule capable
de garantir des droits pour tous sur des horizons
de long terme.
Alors
que le plan pluriannuel des finances publiques
2001–2003 confirme la volonté du gouvernement
d’un alignement progressif de la durée de cotisation
sur le secteur privé, la FSU fait de la défense
du régime des fonctionnaires un facteur de défense
et d’amélioration de l’ensemble des régimes.
C’est
pourquoi elle se fixe pour objectif le rapprochement
des droits des salariés du privé et du public
et demande donc de revenir sur les régressions
introduites en 1993 et 1996 pour le régime général
et les régimes complémentaires du secteur privé.
Il
s’agit d’assurer à tous un taux équivalent de
remplacement du dernier salaire par la pension,
de l’ordre de 75%, avec une durée de cotisation
de 37,5 ans pour une retraite à taux plein.
Il
s’agit aussi de faire progresser les droits existants
avec la recherche de possibilités de validation
des périodes de formation ou d’inactivité, l’amélioration
des dispositifs de départs anticipés et la discussion
des formules de retraite choisie.
Ces
objectifs peuvent très bien être atteints sur
la base de régimes conservant des spécificités
compte-tenu de leur histoire.
Ils
sont à la portée de l’économie française.
Ils
le seront d’autant plus que seront prioritairement
faits les choix favorables à l’emploi, à la croissance
et à une nouvelle répartition des richesses.
Paris
le 3 janvier 2001

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Préparation
carte scolaire / Dotation
Lundi
8 janvier le nouveau Recteur de l'Académie
de Nice réunit les délégués
du personnel (CTPD du Var et du 06) au Rectorat...
La FSU y défendra à nouveau la nécessité
d'un réel plan de rattrapage des retards.
A suivre sur le site...
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Des
milliers de créations de postes,
des salaires décents,
c'est possible, tout de suite !
Pour
préparer l'action indispensable
sur les salaires, il serait utile de consulter
la page en cliquant sur le lien "Qui
veut gagner des millions ?".
Où l'on apprend que certains ont
vu leur fortune augmenter de 3,9 millions
de francs par heure, 87.000 fois l'équivalent
du SMIC horaire...
Si
on considère qu'un instit "coûte
environ deux fois le SMIC, c'est l'équivalent
de 40.000 postes par mois... et/ou une
petite augmentation de salaire.
Alors
à chaque fois qu'un Président
de la République ou autre Premier
Ministre ou encore Ministre des Finances
et du Budget viendra nous expliquer à
la télé "qu'on voudrait
bien mais qu'on ne peut pas", "que
les équilibres et la relance sont
fragiles", et que "bla-bla-bla...",
nous aurons ces chiffres en tête
: la Bourse ou la vie, il faut choisir
!
Nous,
nous disons oui à l'Ecole de la
réussite de tous les élèves,
oui à des salaires décents,
oui à la qualité du service
public.
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