Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire
Section de La Seyne - Var

Actualités - Juillet 2008


FSU Var

Débattre, agir, tous Ensemble !
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Communiqué de presse - SNUipp-FSU
L’école mise à mal

Un nombre sans précédent de fermetures de postes est annoncé par le Ministre de l’Education Nationale pour le budget 2009. La diminution du nombre d’enseignants concernerait essentiellement l’école et le collège.

Cette annonce est d’autant plus scandaleuse que les prévisions d’effectifs annoncent une hausse de 91 000 élèves entre 2005 et 2015* dans les écoles maternelles et élémentaires.

Ce n’est pas le saupoudrage des stages de remise à niveau pendant les vacances ou les deux heures de soutien qui permettront de travailler à une meilleure réussite des élèves.

Depuis un an, le Ministre annonce l’ouverture de discussions sur la revalorisation des enseignants : à l’heure actuelle aucune discussion n’est engagée. La promesse de reverser aux enseignants 50% des économies réalisées constitue une véritable supercherie puisque l’essentiel des 320 000 enseignants des écoles n’en bénéficierait pas. Le rapport Pochard ne formulait aucune proposition pour les enseignants des écoles et les quelques mesures égrainées dans la presse confirment que leur situation est totalement négligée et que les écarts, à même niveau de recrutement et de grille indiciaire, se creusent.

Le SNUipp rappelle qu’il exige sur l’ensemble de ces questions l’ouverture de véritables négociations.

Il considère qu’une réaction forte et durable des personnels est indispensable.

Il propose d’engager un plan d’action associant personnels, parents et associations dès la rentrée.

Paris, le 09 juillet 2008

Communiqué de presse FSU
Plan d’action à la rentrée
Nouvelles suppressions de postes annoncées


Le Premier ministre vient d’annoncer 30 000 suppressions de postes dans la Fonction Publique d’Etat pour 2009 tandis que le Ministre de l’Education Nationale avance le chiffre de 13 500 dans son propre ministère... Ces nouvelles coupes d’une ampleur inégalée viennent s’ajouter à celles des dernières années et ne feront qu’en amplifier les conséquences dramatiques. Et nul ne peut ignorer que ces suppressions vont augmenter les années suivantes dans le cadre du plan triennal pour les finances publiques.

D’année en année, les Diafoirus de la rigueur multiplient purges et saignées, ignorant les besoins et les attentes de la population et sacrifiant la richesse collective que constituent les services publics. L’Etat se place lui même dans l’incapacité d’assurer les responsabilités qui sont les siennes dans des domaines pourtant essentiels pour la vie de chaque citoyen et plus largement pour le pays. C’est un véritable démantèlement des services publics et de leurs missions qui est ainsi programmé. Pour les personnels c’est une dégradation de leurs conditions de travail, de leurs garanties statutaires et un accroissement de la précarité et du chômage des jeunes.

Le ministère de l’Education nationale compte le plus grand nombre de suppressions de postes avec 13 500 : c’est l’ensemble du système éducatif de la maternelle à l’université qui est touché et notamment la capacité du service public à lutter contre les inégalités et faire reculer l’échec scolaire. Les conséquences en seront dramatiques pour les enfants issus des milieux les plus défavorisés. Les services administratifs de l’EN sont menacés de démantèlement au détriment de l’efficacité de la gestion du service public. Les arguments spécieux du ministre ne changent rien à cette réalité et ne tiennent aucun compte des retombées des dernières « coupes ».

La FSU considère que les personnels et les usagers doivent réagir ; elle proposera aux autres organisations de fonctionnaires et aux organisations de l’éducation de mettre en place un plan d’action sur la durée dès les premiers jours de septembre.

En tout état de cause elle appelle d’ores et déjà les personnels à se réunir dès la pré-rentrée pour faire le point, dénoncer les situations anormales, prendre contact avec les parents et organiser de premières actions sous des formes diversifiées (rassemblements, manifestations, distributions de tracts...) dans les jours qui suivent.

Les Lilas le 9 juillet 2008


Un plan d’action pour la rentrée

En s’appuyant sur les multiples mobilisations de cette année qui ont associé parents, jeunes et personnels et ceci à tous les niveaux du système scolaire de l’université à la maternelle, la FSU considère que la situation dans l’éducation impliquera dès la rentrée que soit mis en œuvre un plan d’action sur la durée associant syndicats, parents, jeunes, associations…
C’est pourquoi elle appelle les personnels à se réunir à la pré-rentrée pour faire le point de la situation et prendre contact avec les parents afin de décider de premières actions (manifestations, rassemblements, occupations nocturnes…) dès les premiers jours de la rentrée. Elle éditera un tract à destination de l’opinion, distribué le jour de la rentrée des élèves, pour accompagner ces initiatives.

Elle proposera et mettra en débat :

  • des actions régulières, décentralisées, sur des lieux symboliques, avec souci médiatique, à dates fixes dans les semaines qui suivront la rentrée, en lien avec les parents, les lycéens et étudiants.
  • des initiatives dénonçant les situations anormales (par exemple « cahiers noirs de l’éducation »)
  • la construction d’une grève – aussi unitaire que possible – avant la fin septembre, comme un temps fort du plan d’action qu’elle entend poursuivre au-delà.
  • Elle soutiendra les actions de rétention des évaluations scientifiques dans la recherche lancée pour s’opposer au démantèlement du CNRS et aux menaces sur les statuts des chercheurs et des enseignants-chercheurs.
  • Elle soutiendra également l’action de rétention des notes initiée dans l’enseignement agricole public.
  • La FSU appelle à participer à la « nuit des IUFM » du 4 septembre pour une formation des enseignants de haut niveau et la défense du potentiel des IUFM.
  • Elle proposera l’ensemble de ce dispositif d’action aux autres organisations de l’Education en y intégrant également la perspective, -évoquée lors de la réunion des organisations de l’éducation,- d’une manifestation à caractère national en octobre.
  • Elle recherchera les convergences pour inscrire ce dispositif dans un plan d’action avec l’ensemble de la fonction publique portant notamment sur les salaires, la défense du statut et les missions des services publics.

  • Ce plan d’action doit également intégrer le recours à la grève unitaire en tenant compte des actions éducation et de la journée internationale du 7 octobre.
  • La FSU cherchera à élargir la démarche à l’ensemble des services publics, dans le cadre d’une campagne offensive sur ce terrain dès le mois de septembre sous la forme d’un « publiscope » dont la mise en œuvre sera proposée à l’ensemble des fédérations de fonctionnaires lors de la réunion du 16 juillet.
  • La prise en charge de ces questionnaires par les SD de la FSU et les SN doit être l’occasion d’une relance de la campagne d’opinion et de l’appel « Le service public est notre richesse ».
  • La FSU débattra de l’ensemble de ce plan d’action dans ses instances fin août.

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