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le dernier journal de la Section de La Seyne du SNUipp-FSU
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SNUipp
- Communiqué de presse - "Direction d'École" |
FSU
- Communiqué de presse du 12 juin 2001 "Pour un congé
de paternité sans plafonnement de ressources"
La FSU est favorable à toute mesure permettant une plus grande égalité
dans les rapports hommes-femmes et une meilleure implication des
pères dans l'éducation des enfants. C'est pourquoi la proposition
faite, lors de la dernière conférence de la famille, de créer un
congé de paternité de quinze jours lui semble positive. Cependant,
ce congé étant indemnisé dans la limite du plafond de sécurité sociale
(soit 14 950 Francs bruts), bon nombre de personnels enseignants
ou non enseignants qui souhaiteraient bénéficier de cette mesure
se verraient ipso facto financièrement pénalisés. La FSU demande
donc que cette possibilité soit véritablement offerte à tous, c'est
à dire sans aucune forme de plafonnement. |
Dernière
minute : après nouvelle intervention du SNUipp, le paiement
du retard de l'IRL devrait être effectué fin juin par la Mairie
de La Seyne !!! |
76%
des parents d'élèves jugent que l'école fonctionne bien
Marseille, 31 mai (AFP) |
FSU
: Communiqué de presse - 06 juin 2001 - "Projet patronal
sur la formation professionnelle continue : Un mauvais coup pour
les diplômes" |
FSU
: Communiqué de presse - 06 juin 2001 - "Emplois-Jeunes
: faire d'autres choix" |
"Contre
les licenciements !" - Rassemblement
à Toulon Vendredi 8 juin
à partir de 17 h 30 devant le siège de l'union Patronale, Place
de la Liberté
Article
de Var-matin - 07/06/01
|
Rentrée
2001
|
Programmes
:
Consultation en juin ?
|
FSU
: Dossier
Salaires
Éléments chiffrés qui permettent d'étayer l'appréciation
très critique de la FSU sur les mesures unilatérales annoncées
par le ministre de la Fonction Publique sur les salaires
|
AFP
- 03/05/2001 - "Salaires des PDG"
|
SNUipp VAR - Communiqué de presse - 4 Mai 2001
340 places pour le recrutement PE
|
Motions
votées au Congrès SNUipp du Var - 9 et 10 avril
2001 - Cuers - (HTML) (RTF
compressé 16 Ko)
|
 Note
d'Information - MEN - 01.20 (mai)- Prévisions
nationales d'effectifs d'élèves du premier degré pour les rentrées
2001 et 2002 Bernadette Hée DPD C1, 6 pages |
FSU
- Communiqué de presse du 16 mai 2001 "Oui, l’École
a besoin d'enseignants"  |
Appel
pour une manifestation nationale à Paris le 9 juin contre les licenciements
et les suppressions d'emplois |
Communiqué
de presse SNUipp : "Direction d'Ecole"
11%
des directions d’écoles vacantes
4 800 écoles
maternelles et élémentaires, soit 300 de plus que l’an dernier,
ont leur direction vacantes après les premières opérations du
mouvement des personnels. Ce recensement effectué par le SNUipp
s’appuie sur le décompte précis à ce jour sur 91 départements
métropolitains et un département d’Outre Mer. Ce nombre est
en constante augmentation. Le Ministère décomptait 4 505 directions
vacantes à la rentrée scolaire 2000 et 4 105 à la rentrée 99.
Le SNUipp observe des augmentations importantes dans les départements
de la Charente Maritime (de 29 à 49), de la Dordogne (de 29
à 50), de la Haute Garonne (de 75 à 85), de l’Isère (de 105
à 120), du Loir et Cher (de 18 à 28), de la Mayenne (de 41 à
52), de Meurthe et Moselle (de 67 à 92), de la Moselle (de 93
à 127), du Nord (de 90 à 152), du Pas de Calais (de 115 à 152),
du Tarn (de 25 à 35), de l’Yonne (de 37 à 50), de l’Essonne
(de 68 à 84), des Hauts de Seine (de 20 à 40). C’est dans ce
contexte que le Ministère a convoqué la table ronde sur la direction
et le fonctionnement de l’école le 21 Juin prochain. Les négociations
qui reprendront doivent déboucher. Le Ministère doit apporter
des réponses appropriées pour répondre au besoin de cohésion
des équipes enseignantes, de stabilité et de bon fonctionnement
des écoles. Le SNUipp attend avec tous les personnels concernés
les propositions significatives concernant les décharges, les
rémunérations, le fonctionnement de l’école. L’action pour la
direction d’école menée par les enseignants et directeurs tout
au long de cette année scolaire et notamment la grève administrative
direction se poursuivent. Le SNUipp informera et consultera
les personnels sur le contenu des propositions ministérielles
et sur la suite de l’action à donner.
PARIS,
le 14 Juin 2001.

|
F
É D É R A T I O N S Y N D I C A L E UN I T A I R E CDFN
- des 12 et 13 juin - textes adoptés
TEXTE ACTION
La FSU porte l’ambition d’une transformation du système éducatif
permettant la réussite de tous et celle de services publics
jouant pleinement leur rôle dans le développement économique
et social et la lutte contre les exclusions et pour l’emploi.
La rentrée se prépare dans des conditions qui sont encore loin
de cet objectif. Des annonces se sont multipliées, une partie
d’entre elles correspondent à nos préoccupations mais les problèmes
les plus urgents ne reçoivent pas de réponse à la hauteur des
besoins voire reçoivent des réponses dévoyées. De fait si le
plan pluriannuel écorne le gel de l’emploi public, il ne permet
ni le remplacement des départs à la retraite dans tous les secteurs
, ni une résorption de la précarité, ni la mise en œuvre de
centaines de réformes annoncées, ni la RTT, ni la lutte contre
l’échec scolaire et la transformation du système éducatif. Ces
insuffisances risquent d’avoir des conséquences immédiates dans
de multiples secteurs. Faute de recrutements suffisants c’est
l’appel aux contractuels et autres vacataires et le recours
à des jeunes non formés. C’est aussi la pérennisation du dispositif
emplois jeunes sans perspective de transformation des emplois.
Ce sont les difficultés actuelles des IUFM, où se conjugueront
à la rentrée le manque de formateurs et l’afflux déjà prévisible
de stagiaires à former (listes complémentaires du premier degré).
Dans la Fonction Publique, comme ailleurs, existe une aspiration
forte à travailler moins pour vivre mieux, pour travailler tous,
pour travailler mieux. Le gouvernement n’a pu obtenir d’accord
sur l’application de la réduction du temps de travail dans la
Fonction Publique en raison de son refus de créer le moindre
emploi. Dès lors les négociations se mènent ministère par ministère
sur la base d’un décompte annuel (1 600 heures) et de la flexibilité.
Partout cette politique produit des mobilisations unitaires
(Agriculture, Culture, Insertion-Formation, Finances, Recherche,
Justice, etc.) pour essayer de contrer les dégradations qui
en découlent et obtenir une véritable réduction du temps et
de la charge de travail Actuellement l’éducation nationale reste
à l’écart de ce mouvement, en raison de l’absence de propositions
ministérielles. Il appartient à la FSU de construire dans tous
ses secteurs la riposte à une application régressive de la RTT
et faire en sorte que les personnels ne soient pas écartés au
01/01/2002 d’une véritable réduction du temps de travail. C’est
vrai pour tous les personnels qu’ils travaillent ou non sur
la base des 39H, même si les enseignants par exemple abordent
prioritairement cette question par celle de l’organisation de
leur service, de la charge de travail, de l’aménagement du temps,
temps en présence des élèves, temps de concertation, etc. Mais
quelle que soit la façon dont cette question est posée, c’est
bien l’absence de création d’emplois qui bloque toute évolution
et est porteuse de dégradations pour les personnels comme pour
les usagers des services publics. Les menaces sur les retraites
viennent s’ajouter au blocage salarial et à celui d’une refonte
de la grille, mettant en cause l’avenir des services publics.
La FSU se félicite du succès de la manifestation du 9 juin.
Il reste qu’elle a beaucoup à faire pour mobiliser plus largement
les personnels. Elle entend maintenant continuer à construire
l’unité pour exiger la création des emplois indispensables dans
les services publics. La FSU décide dans les semaines et les
mois qui viennent de construire les mobilisations · pour la
transformation de l’école, · la mise en œuvre de la réduction
du temps de travail, · un budget à la hauteur des besoins. Pour
une RTT porteuse de progrès La FSU s’engage dans les actions
unitaires qui se développent et vont se développer dans les
divers secteurs autour des questions de RTT et d’emploi et jouera
tout son rôle pour contribuer à la mobilisation et à la réussite
de ces actions. C’est le cas notamment pour la journée d’action
du 14 juin au Ministère de l’Agriculture. Dans cette perspective
la FSU engagera en coordination avec ses syndicats nationaux
une quinzaine d’actions du 10 au 22 septembre, sur la réduction
du temps de travail, les conditions, la charge de travail et
la conception des métiers. Permettant aux personnel d’exprimer
leurs revendications, de débattre et d’intervenir ; ces initiatives
seront une nouvelle étape dans la construction d'une mobilisation
n'excluant aucune modalité d’action y compris la grève unitaire.
La FSU s’adressera en ce sens à l’ensemble des organisations
syndicales de la Fonction Publique et de l'éducation. Elle adaptera
le dispositif d’actions en tenant compte des réponses des autres
organisations et de l’avis des personnels. La FSU élaborera
un matériel national pour mener à bien cette campagne. Vers
une manifestation nationale pour la transformation de l’école.
La FSU sera attentive à la situation des IUFM où le manque de
moyens risque de compromettre la qualité de la formation initiale
et continue des enseignants : elle organisera dès la rentrée
en concertation avec ses syndicats nationaux concernés des initiatives
locales et nationales réunissant formateurs et formés pour alerter
l’opinion et mettre le gouvernement devant ses responsabilités.
La FSU considère que les mesures sur les emplois-jeunes ne répondent
pas à ses revendications. Elle s’oppose à la pérennisation d’un
dispositif de personnels précaires et exige la transformation
du dispositif avec la création d’emplois statutaires et qu’aucun
emploi-jeune ne soit au chômage. Pour cela elle soutient la
grève des aides-éducateurs la 3ème semaine de septembre et recherchera
toutes les convergences pour amplifier à la mobilisation des
emplois-jeunes. Il appartient à la FSU de tout faire pour développer
et coordonner les luttes des différents secteurs de l’éducation
et de la recherche, de construire un véritable mouvement d’ensemble
pour la transformation du service public d’éducation. Dans le
cadre de son mandat de la Rochelle, la FSU se donnera tous les
moyens de réunir au plus vite les conditions d’une manifestation
nationale accompagnée de forums, en recherchant, sur la base
de ses mandats, l’unité la plus large avec les autres organisations,
les parents et les jeunes pour construire un vaste mouvement
social pour l’éducation et son service public. Cette action
sera préparée par une campagne de débats au plus près du terrain.
En même temps elle sera attentive à la coordination et centralisation
des mobilisations existantes. Le CDFN rappelle sa décision d’organiser
des assises départementales et régionales de l’enseignement
et de la formation professionnels. Il appelle à assurer le succès
du colloque de l’Institut de la FSU sur l’éducation tout au
long de la vie et le rôle du service public. Un budget à la
hauteur des besoins. Elle appelle ses syndicats et ses sections
départementales à intervenir pour que les choix budgétaires
qui se débattent actuellement, répondent aux besoins et permettent
un développement et une amélioration des Services Publics, la
création des emplois nécessaires, les recrutements et la résorption
de la précarité. Elle coordonnera ces interventions. Elle poursuivra
ses démarches pour développer une campagne de débats et de mobilisations
unitaires sur les retraites et pour relancer les initiatives
sur les salaires et les carrières. Pour : 63 contre : 4 abst
: 3 rdv : 0

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Parti
Communiste Français - VERTS - L.C.R. - F.S.U. - CGT - Groupe des
10 Solidaires - Alternatifs Rouge/Vert
-VAR-
Stop
au droit divin des actionnaires
Stop aux licenciements boursiers
Danone, Marks et Spencer, AOM- Air Liberté, Dim, Moulinex, Péchiney…
Ça suffit !
- On ne
peut accepter que des entreprises jettent à la rue leurs salariés
dans le seul but de maintenir leurs profits.
- On ne
peut plus tolérer que de richissimes actionnaires -tels le président
du MEDEF, Ernest-Antoine Seillières- accumulent des fortunes
sur les profits réalisés dans des entreprises et font une croix
sur la première qui se trouve en difficulté.
- On ne
peut plus accepter que I'organisation des services publics (restructurations,
nombre d'emplois, privatisation...) soit dictée par les critères
de la déréglementation libérale au détriment de leur mission
de justice sociale et de solidarité.
Oui
à la démocratie sociale
- Les actionnaires
-qu'ils soient publics ou privés- ne doivent plus pouvoir sacrifier
la vie des gens sur l'autel des profits et des guerres financières.
- Les salariés
doivent pouvoir contester et intervenir sur les choix stratégiques
des entreprises et des services publics; ils doivent disposer
de toutes les informations nécessaires.
- Chacun
doit pouvoir disposer librement de sa vie, construire des projets,
que l'on travaille dans une entreprise privée ou dans le secteur
public. Il faut que disparaisse l'épée de Damoclès de la perte
de l'emploi ou de la non reconduction de contrat pour les centaines
de milliers de contractuels, vacataires, emplois-jeunes, emplois
précaires… Il faut gagner le droit réel à la continuité du contrat
de travail et du salaire.
Solidaires
- A l'appel
des syndicats des grands groupes concernés par les plans de
licenciements, une grande manifestation est organisée à Paris
le samedi 9 juin. Elle a déjà le soutien de nombreuses organisations
: syndicats, partis politiques, associations...
- Les Varois
aussi subissent les conséquences des " plans de licenciements
spéculatifs " ; ainsi, à La Seyne, l'entreprise Noral (capitaux
norvégiens) installée pour bénéficier des aides et exemptions
liées à la fermeture des chantiers navals et qui " ferme boutique
" une fois ces aides épuisées...
- Pour permettre
aux salariés, aux chômeurs, à la population du Var d'agir solidairement
pour leurs droits et avec ceux qui sont menacés de licenciements,
les organisations signataires appellent à
un
rassemblement à Toulon
Vendredi 8 juin à partir de 17 h 30
devant le siège de l'union Patronale,
Place de la Liberté
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76%
des parents d'élèves jugent que l'école fonctionne bien
Marseille, 31 mai (AFP)
Plus
des trois quarts (76%) des parents d'élèves estiment que l'école
en France fonctionne plutôt bien, selon un sondage réalisé par
l'institut Sofres et publié vendredi par le quotidien La Marseillaise.
67% des parents d'élèves font confiance en Jack Lang pour continuer
à diriger le ministère de l'Education nationale. 70% d'entre
eux considèrent que le plan en faveur de l'enseignement artistique
est une mesure utile, tandis que 46% estiment que la réforme
du collège va dans le bon sens. Ce sondage a été réalisé les
28 et 29 mai auprès d'un échantillon national représentatif
de 400 parents d'élèves scolarisés de la maternelle au lycée.

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Communiqué
de presse du 06 juin 2001
PROJET
PATRONAL SUR LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE
Un mauvais
coup pour les diplômes Les partenaires sociaux discutent aujourd’hui
d’un projet d’accord sur la formation professionnelle. La FSU
est concernée à un double titre : · la place et le rôle du service
public d’éducation et de formation et des diplômes d’Etat dans
la formation professionnelle continue, dans la validation des
acquis et dans le suivi et l’accompagnement des salariés élaborant
leurs projets de formation, · les avancées éventuelles du droit
à l’éducation permanente dont pourraient bénéficier les salariés
du privé et qui pourraient servir de point d’appui pour les
salariés de la fonction publique. Sur ces deux aspects, le projet
patronal est porteur de régressions sensibles. Il met en avant
le système des certificats de qualification professionnelle
(CQP, géré exclusivement par les partenaires sociaux) comme
débouché essentiel de la validation des acquis professionnels,
sans même mentionner les diplômes d’Etat de formation professionnelle
à l’élaboration desquels les partenaires sociaux employeurs
et salariés participent avec les acteurs du système éducatif.
La “ formation qualifiante différée ” financée par l’Etat pour
“ les salariés qui ont arrêté leur formation initiale en cours
ou au terme de leurs études secondaires ” pourrait se traduire
par une incitation pour les jeunes à quitter prématurément la
formation initiale avant l’obtention d’un diplôme et d’une qualification
reconnue. Enfin, en guise de droits nouveaux garantis pour les
salariés, ceux-ci sont invités fortement à se former en dehors
de leur temps de travail et en co-finançant une partie des coûts
induits par la formation. La FSU rappelle ses propositions d’une
obligation scolaire portée à 18 ans, doublée d’une obligation
éducative située au niveau des baccalauréats actuels. C’est
le passeport indispensable pour l’éducation tout au long de
la vie. Elle considère que les établissements publics de formation
et de recherche devraient jouer un rôle décisif dans la formation
continue des salariés, la validation des acquis, le conseil
et l’orientation. Pour la FSU, la validation des acquis de l’expérience
devrait consolider la capacité des diplômes à certifier savoirs
et capacités acquises dans le travail. C’est un enjeu crucial
pour la qualité de la formation et la reconnaissance des qualifications
acquises.

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Communiqué de presse du 06 juin 2001
EMPLOIS-JEUNES FAIRE D’AUTRES CHOIX
Les annonces
gouvernementales sur le dispositif emplois-jeunes ne répondent
pas aux attentes qui se sont fortement exprimées dans les services
publics et aux inquiétudes exprimées par les jeunes concernés.
La FSU avait dès l’origine exprimé un double souci : assurer
à ces jeunes des débouchés vers un emploi stable ; initier une
politique de développement de l’emploi public débouchant sur
des emplois statutaires. Des mesures sont certes annoncées pour
contribuer à ce que plus de jeunes obtiennent un emploi stable
(prolongation de contrats, formation, validation des acquis…)
mais elles sont loin d’apporter à tous la garantie que la FSU
demande. Par ailleurs en « consolidant » les emplois sous leur
forme actuelle et en refusant de les transformer en contrats
de droit public, le gouvernement prive les jeunes, notamment
les quelques 65 000 aides éducateurs, de la possibilité d’obtenir
les mêmes droits sociaux et syndicaux que ceux avec qui ils
travaillent. Pérennisant un dispositif d’emplois précaires,
de droit privé, il esquive la création d’emplois publics statutaires
que ce soit pour faire face aux besoins nouveaux que les emplois
jeunes ont fait apparaître ou pour répondre aux besoins déjà
anciens des services publics. Faute de contribuer à un développement
de l’emploi public, les choix gouvernementaux reviennent à limiter
les droits et les perspectives des jeunes actuellement employés
sur les contrats à durée déterminée. La FSU appelle le gouvernement
à faire d’autres choix qui répondent véritablement aux attentes
et aux besoins. Elle continuera à agir pour une politique de
l’emploi public et à être aux côtés des jeunes pour leurs droits
et leur avenir.

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FSU
- Communiqué de presse du 16 mai 2001
"Oui,
l'École a besoin d'enseignants"
Après
l’annonce d’une programmation pluriannuelle, la campagne audiovisuelle
lancée par le Ministère de l’Éducation Nationale pour promouvoir
le recrutement d’enseignants est le signe d’une prise de conscience
des défis auxquels, l’école est confrontée dans les années à
venir : le renouvellement de près de la moitié des effectifs
des enseignants, l’élévation de leurs qualifications pour répondre
aux exigences sociales scientifiques et culturelles nouvelles.
La
FSU, qui a depuis longtemps mis l’accent sur ces enjeux, ne
peut que s’en réjouir.
Cependant
une réponse à la hauteur des nécessités implique des mesures
d’une autre ambition.
La
première est que la programmation des recrutements prenne en
compte la totalité des départs et les besoins nouveaux et qu’elle
permette de résorber la précarité. La deuxième consiste à valoriser
le métier dans toutes ses dimensions.
Il est indispensable de se donner les moyens d’un dispositif
de formation qui permette de répondre aux besoins tant qualificatifs
que quantitatifs et offre aux jeunes qui se destinent au métier
d’enseignant une formation rénovée, attractive et de qualité.
Il faut en même temps faire évoluer les conditions d’exercice
du métier, notamment dans les premières années, développer l’initiative,
la responsabilité et les libertés pédagogiques et améliorer
la rémunération des débats de carrière tout comme l’accueil
des jeunes.
Il faut offrir largement des possibilités de mobilité et des
carrières attractives.
Le
défi aujourd’hui est de prendre des mesures d’urgence en particulier
un collectif budgétaire pour permettre la rentrée 2001 dans
les IUFM (notamment listes complémentaires PE).
Ces
choix doivent marquer l’importance sociale du métier d’enseignant
et donner envie aux jeunes de s’y engager.
Cela
implique des choix qui engagent l’avenir.
La
FSU est prête à débattre avec le gouvernement de ces choix et
de leurs planifications.
Les
journées d’action organisées en mai par les syndicats de la
FSU sont le signe de la volonté de faire prendre en compte ces
besoins.

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SNUipp
VAR - COMMUNIQUE DE PRESSE - 4 Mai 2001
340
places pour le recrutement de professeurs des écoles
dans l’Académie de Nice : beaucoup trop soft story !
Le
concours de recrutement de professeurs des écoles aura lieu
le 23 mai 2001. 2411 candidats sont inscrits pour cette session
contre 2750 au concours 2000. Cette baisse significative est
inquiétante alors que dans les 10 années qui viennent la moitié
des enseignants des écoles va partir à la retraite. La reprise
économique, les salaires offerts dans le privé, la pénibilité
du métier ne sont sans doute pas étrangers à cette désaffection.
La rupture unilatérale des négociations salariales dans la Fonction
Publique décidée par le gouvernement va immanquablement accroître
les difficultés en ce domaine. Le SNUipp et la FSU estiment
que l’on ne peut pas en rester là. Cette provocation à propos
des salaires des fonctionnaires se double maintenant de celle
concernant le nombre de places au concours d ‘entrée à l’IUFM.
Le
nombre de places proposé pour notre Académie est de 340 contre
325 l’an dernier. Ce chiffre compensera à peine les départs
à la retraite et ne permettra pas de mettre fin aux recrutements
de personnels sur la Liste Complémentaire du concours, ces personnels
étant directement affectés sur des postes vacants sans formation
initiale.
Le
SNUipp avait pourtant clairement dénoncé cette situation lors
des discussions du plan de rattrapage pour notre Académie et
proposé au Recteur d’absorber la liste complémentaire sur deux
années en recrutant davantage de postes (80 postes supplémentaires
sur deux ans). Nous constatons que le Ministère est resté sourd
à cette proposition. Pire, une première analyse des attributions
de postes par académies fait apparaître que l’Académie de Nice,
pourtant lanterne rouge de l’hexagone en matière de postes fait
partie des académies les moins bien dotées ! Nationalement avec
11 000 places au concours au lieu de 10 075 l’an dernier on
note une augmentation de 925 places soit + 9,2%. Dans ce contexte
l’académie de Nice, pourtant lanterne rouge se voit attribuer
“royalement” 15 postes supplémentaires, c’est à dire 1,6% de
l’augmentation de la dotation nationale. Cette augmentation
de 4,6% (340 postes au lieu des 325 de l’an dernier) est une
des plus faibles de France. Seules les académies de Paris, Créteil,
Grenoble et Aix-Marseille sont plus mal loties.
Chacun
pourra constater à la lecture de ces éléments qu’on est loin
des discours sur la réussite de tous les élèves et de l’amélioration
du Service Public d’Éducation! Ces questions de recrutements
seront au cur du rassemblement national organisé par le
SNUipp à Paris le 16 mai prochain.
Le
Secrétaire Général, Michel FORTUNA

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Appel
pour une manifestation nationale à Paris le 9 juin contre les
licenciements et les suppressions d'emplois
Les organisations
représentées ce mercredi 16 mai à la Bourse du travail de Paris
(liste jointe) renouvelle l'appel lancé il y a deux semaines
pour l'organisation d'une grande manifestation nationale contre
les licenciements et les suppressions d'emplois à Paris le 9
juin.
Cette
manifestation est indispensable pour faire monter d'un cran
la mobilisation.
Cette
même mobilisation s'est déjà concrétisée par de nombreuses manifestations,
grèves et débrayages autour des travailleurs des entreprises
touchées, qui doit se poursuivre dans les jours et les semaines
qui viennent (Marks & Spencer à Londres le 17 mai, Moulinex
le 19, journée d'action de la CGT le 22, etc.).
Loin
de s'opposer à toutes ces initiatives, cette manifestation nationale
doit permettre leur convergence et être le point de départ d'une
mobilisation encore plus forte contre tous les licenciements.
Comme
tous les travailleurs et tous les militants syndicalistes de
ce pays, nous pensons qu'il ne faut pas manquer l'occasion de
réagir tous ensemble afin de ne pas être battus les uns après
les autres.
Nous
nous adressons aux dizaines de milliers de salariés sous la
menace immédiate d'un plan de licenciements ; à tous ceux, plus
nombreux encore, qui le seraient demain si nous laissons faire
; à tous les travailleurs sans exception pour qui les charrettes
de licenciements actuels signifieraient immanquablement une
pression accrue sur les salaires et les conditions de vie et
de travail.
Ce n'est
que par une démonstration de force massive que nous imposerons,
dans le secteur privé comme dans le secteur public, l'arrêt
des licenciements et des suppressions d'emplois.
Nous
demandons à tous les travailleurs et syndicalistes d'œuvre au
sein de leurs organisations pour qu'elles se prononcent dans
ce sens.
Nous
appelons donc tous les syndicats, confédérations syndicales,
tous les partis politiques et toutes les associations qui entendent
défendre les intérêts du monde du travail à appeler à cette
manifestation et contribuer à la mettre sur pied.
Autour
des salariés et de leurs syndicats des entreprises menacées
(LU/Danone, Marks & Spencer, AOM-Air Liberté, Péchiney, Motorola,
Valéo…), les représentants des organisations syndicales, des
partis politiques et des associations parties prenantes de cette
mobilisation, appellent tous les salariés à se retrouver, tous
ensemble, à Paris le 9 juin.

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"Jean-Marie
Messier, patron le mieux payé de France"
- Paris - AFP - 03/05/2001
Le président
de Vivendi Universal Jean-Marie Messier, arrive en tête du
palmarès des rémunérations des patrons français établi jeudi
par le quotidien Les Echos, avec 28 millions F de salaire
brut par an.
Il devance largement Serge Tchuruk d'Alcatel (17,5 MF) et
Daniel Bouton (16,1 MF) de la Société Générale, Alain Joly
d'Air Liquide (13,4 MF) et Jean-Louis Beffa de Saint-Gobain
(12,5 MF).
En dernière position de ce palmarès figure Miche Bon de France
Telecom avec 2,4 MF de salaire brut. Il est précédé par deux
banquiers, Jean Peyrelevade (Crédit Lyonnais - 5,2 MF) et
Pierre Richard (Dexia - 6,5 MF), et d'un industriel, Pierre
Bilger (Alstom - 6,3 MF).
Ces salaires bruts, établis à partir des rapports annuels
des groupes, ne comprennent pas les options sur titres (stock-options)
dont bénéficient de nombreux patrons, mais tiennent compte
de la rémunération variable des dirigeants en fonction des
résultats de leur entreprise.
Trois patrons, sur onze cités par les Echos, ont communiqué
le montant de leurs options sur titres : Alain Joly (129.556
actions), Serge Tchuruk d'Alcatel (500.000 actions) et Pierre
Bilger (75.000 actions). Deux affirment ne pas en détenir
: Jean Peyrelevade et Michel Bon.
Selon les Echos, Jean-Marie Messier touche cinq fois moins
que Sanford Weill de Citigroup et trois fois moins que Gérald
Levin, président de son concurrent direct AOL Time Turner,
et 5e du classement des patrons américains.

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Programmes
: Consultation en juin ?
Une journée
banalisée pour les nouveaux programmes ? Les nouveaux programmes
pour le cycle III, applicables à la rentrée 2002, devraient
porter sur tous les enseignements de ce cycle. Ils ne sont pas
encore connus, mais le groupe d'experts devrait rendre sa copie
mi-mai. Une journée banalisée sur le temps de travail serait
prévue d'ici la fin du mois de Juin pour tous les enseignants
(du cycle I au cycle III. Le SNUipp a demandé à plusieurs reprises
la tenue d'une telle journée, les avis et les remarques des
enseignants doivent pouvoir être pris en compte.

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Le
projet d'organisation de la rentrée 2001 prévoit la rentrée
des élèves le jeudi 6 septembre, celle des enseignants le lundi
3 et le mardi 4. Mais la circulaire demande en outre une demi-journée
supplémentaire, à prendre hors du temps de présence des élèves,
avant les congés de Toussaint. Le SNUipp a immédiatement protesté
auprès du ministère. Lors du Conseil Supérieur de l'Education
en novembre 2000, le SNUipp, du SE et du SGEN avaient présenté
un voeu commun demandant que «la rentrée dans les écoles s'organise
avec deux jours consécutifs de pré-rentrée».

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