Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
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Actualités - Avril 2001


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1er Mai
Le 16 mai PARIS
Rentrée 2001
Programmes :
Consultation en juin ?
FSU Communiqué de presse du 26 avril 2001
"Licenciements"

FSU : Communiqué de Presse du 23 avril 2001
"Fonction publique : le ministre confirme les blocages"

FSU Communiqué de presse du 18 avril 2001
"Déclarations du Premier Ministre :
Blocages maintenus dans la fonction publique"

RISTT

Comment casser les services publics
Document de l'OCDE
La "soif gigantesque" qui menace le monde
"Profits records en 2000 pour les entreprises du Cac 40"
"La pauvreté ne régresse pas"

1er MAI 2001

TOULON

10 h Place de la Liberté

Le 16 mai PARIS16 Mai Paris

Le 16 mai, venant de tous les départements de France, on va "rouler pour l'Ecole" à Paris, pour exiger les recrutements nécessaires, pour la transformation de l'école. 16 mai : à Paris pour l'Ecole Ceux qui vont se mobiliser ce jour là seront particulièrement mobiles !

Chacun y viendra en vélo, trottinette ou rollers...

Rouler pour que le ministère change de braquet après la multiplication des annonces, pédaler pour faire grimper le recrutement, la formation et le fonctionnement des écoles.

Dans quelques semaines, 11000 jeunes professeurs d'école seront recrutés, alors que 14000 enseignants des écoles partiront en retraite en 2001 et 2002.

C'est dire toute la place laissée vacante pour les listes complémentaires.

Les 6000 personnes recrutées par ce biais cette année seront bien à l'étroit dans les IUFM à la rentrée prochaine. Face à cet afflux et sans moyens nouveaux, les conditions de formation des stagiaires s'avèrent très inquiétantes...

A l'an I du plan pluri-annuel, un changement de vitesse est plus que nécessaire, pour mettre un coup de frein aux listes complémentaires, pour améliorer recrutement et formation et pour accélérer les réponses aux mille besoins des écoles.

Alors, c'est vers la réussite de tous les élèves et la mise en Ïuvre de "plus de maîtres que de classes", que tous les départements rouleront le 16 mai depuis la place de l'Opéra.

Chacun y portera les carences de sa région et dévalera les rues de Paris pour ne pas s'y résigner.

Laurent Quintard

Chaque année, les départs en retraite (en bleu foncé) n'étant pas préparés par un nombre suffisant de sortants d'IUFM (en jaune), il faut recourir à des "listes complémentaires" (en orange) pour les postes vacants. Mais ces jeunes collègues intègrent l'année suivante l'IUFM (bleu), augmentant le nombre de postes vacants. La solution pour rompre avec le cercle vicieux est d'anticiper en recrutant le nombre de PE2 nécessaires (départs en retraites prévus + postes vacants...) pour supprimer le recours à la liste complémentaire. En bleu clair, les 800 créations de postes prévus par le plan pluriannuel pour 2001, 2002, 2003, qui prévoit toujours d'avoir recours aux listes complémentaires

Programmes : Consultation en juin ?

Une journée banalisée pour les nouveaux programmes ? Les nouveaux programmes pour le cycle III, applicables à la rentrée 2002, devraient porter sur tous les enseignements de ce cycle. Ils ne sont pas encore connus, mais le groupe d'experts devrait rendre sa copie mi-mai. Une journée banalisée sur le temps de travail serait prévue d'ici la fin du mois de Juin pour tous les enseignants (du cycle I au cycle III. Le SNUipp a demandé à plusieurs reprises la tenue d'une telle journée, les avis et les remarques des enseignants doivent pouvoir être pris en compte.

Le projet d'organisation de la rentrée 2001 prévoit la rentrée des élèves le jeudi 6 septembre, celle des enseignants le lundi 3 et le mardi 4. Mais la circulaire demande en outre une demi-journée supplémentaire, à prendre hors du temps de présence des élèves, avant les congés de Toussaint. Le SNUipp a immédiatement protesté auprès du ministère. Lors du Conseil Supérieur de l'Education en novembre 2000, le SNUipp, du SE et du SGEN avaient présenté un voeu commun demandant que «la rentrée dans les écoles s'organise avec deux jours consécutifs de pré-rentrée».

FSU : Communiqué de Presse du 23 avril 2001

Fonction publique : le ministre confirme les blocages

Le Ministre de la Fonction Publique vient de confirmer dans un courrier aux fédérations de fonctionnaires et dans un entretien au Monde le refus du gouvernement de rouvrir des négociations salariales sur des bases nouvelles. Il s’y contente de répéter l’argumentation que toutes les organisations syndicales ont récusée en décembre et en janvier. Les mesures unilatérales qu’il annonce n’atteignent même pas celles qu’il avait présentées lors de l’ultime séance des négociations du 18 janvier qui avait débouché sur deux grèves unitaires en janvier et en mars. Alors que la croissance économique est de l’ordre de 3 % par an et qu’une politique salariale attractive est impérative pour assurer les très importants renouvellements de la Fonction Publique dans les années qui viennent, le pouvoir d’achat des personnels ne sera même pas maintenu entre 2000 et 2002.Le gouvernement prend ainsi la responsabilité de compromettre gravement le dialogue social et d’exacerber le conflit sur les salaires. Simultanément, il n’évoque la réduction de temps de travail dans la lettre de cadrage pour le budget 2002 que sous la contrainte du maintien des effectifs à leur niveau actuel. La FSU propose à l’ensemble des fédérations de fonctionnaires une rencontre rapide pour prendre de nouvelles initiatives sur les salaires, la RTT, l’emploi et les retraites.

LE MONDE 23/04/2001
Entretien avec Michel Sapin, ministre de la fonction publique : "Ce gouvernement aura fait beaucoup"

LE MONDE 23/04/2001
Le gouvernement fait ses choix face à la demande sociale

LE MONDE 24/04/2001
Les syndicats de fonctionnaires dénoncent la fin des négociations

FSU Communiqué de presse du 26 avril 2001
"Licenciements : pour une action syndicale unitaire"

Les plans de licenciement qui se multiplient montrent les conséquences dramatiques d’une stratégie des groupes fondée sur la logique du profit maximum.
Ils sont d’autant plus intolérables qu’ils sont souvent décidés dans des entreprises qui font d’énormes profits.
La FSU partage l’indignation que suscitent les désastres humains engendrés par une telle logique.
Elle considère que sa conception des services publics tournée vers l’emploi, la lutte contre les exclusions, le développement économique et social est incompatible avec l’acceptation de cette situation.
Pour elle, la solidarité entre les salariés du public et ceux du privé tout comme les exclus et les chômeurs doit plus que jamais se manifester.
Les mesures annoncées par le gouvernement, même si elles marquent une prise de conscience, ne sont pas à la hauteur du problème.
La FSU prend acte de l’expression de FO du 24 avril en faveur du recours à l’action syndicale, de l’annonce de la CGT d’une journée d’action le 22 mai, des appels divers en faveur de mobilisations importantes.
Par-delà la solidarité avec les salariés menacés, le mouvement syndical doit rechercher l’unité pour prendre l’initiative d’une action nationale d’envergure pour combattre les licenciements et obtenir pour les salariés des droits nouveaux leur permettant de s’y opposer efficacement.
La FSU entend, à sa place, contribuer à faire converger toutes les initiatives syndicales pour aboutir à ce mouvement unitaire large.
C’est dans cet esprit qu’elle prendra contact avec toutes les organisations syndicales.

Dans l’immédiat, le 1er mai doit être pour les salariés une occasion d’exprimer avec force leurs revendications en ce domaine et constituer ainsi une étape d’une construction unitaire. La FSU appelle les personnels des services publics à y participer massivement.

Le discours de la méthode

Comment casser les services publics

Document de l'OCDE, 1996,
Organisation de Coopération et de Développement Économique,
"La faisabilité politique de l'ajustement".
Rapporteur : Christian Morrisson.

PdfDocument complet

et directement sur le site de l'OCDE en françaisPdf

Extraits :

"On peut recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune difficulté politique. Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population".
Page 30.

"On peut supprimer des primes dans certaines administrations en suivant une politique discriminatoire pour éviter un front commun de tous les fonctionnaires. Évidemment, il est déconseillé de supprimer les primes versées aux forces de l'ordre dans une conjoncture difficile où l'on peut en avoir besoin".
Page 30.

"Rien n'est plus dangereux politiquement que de prendre des mesures globales pour résoudre un problème macro-économique. Par exemple, si l'on réduit les salaires des fonctionnaires, il faut les baisser dans tel secteur, les bloquer en valeur nominale dans un autre et même les augmenter dans un secteur clé politiquement".
Page 31

OCDE - CAHIERS DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE (disponibles sur internet http://www.oecd.org/dev/english/publication/policy-b.htm)
La Faisabilité politique de l’ajustement (No. 13)
par Christian Morrisson (octobre 1996), 43 p.

sur le site de l'OCDE (en français)

Le Monde du 11/04/2001 "Les six scénarios de l'OCDE pour l'école de demain"

http://www.oecd.org/publications/e-book/9601032e.pdf

FSU : Communiqué de Presse du 23 avril 2001

Fonction publique : le ministre confirme les blocages

Le Ministre de la Fonction Publique vient de confirmer dans un courrier aux fédérations de fonctionnaires et dans un entretien au Monde le refus du gouvernement de rouvrir des négociations salariales sur des bases nouvelles. Il s’y contente de répéter l’argumentation que toutes les organisations syndicales ont récusée en décembre et en janvier. Les mesures unilatérales qu’il annonce n’atteignent même pas celles qu’il avait présentées lors de l’ultime séance des négociations du 18 janvier qui avait débouché sur deux grèves unitaires en janvier et en mars. Alors que la croissance économique est de l’ordre de 3 % par an et qu’une politique salariale attractive est impérative pour assurer les très importants renouvellements de la Fonction Publique dans les années qui viennent, le pouvoir d’achat des personnels ne sera même pas maintenu entre 2000 et 2002.Le gouvernement prend ainsi la responsabilité de compromettre gravement le dialogue social et d’exacerber le conflit sur les salaires. Simultanément, il n’évoque la réduction de temps de travail dans la lettre de cadrage pour le budget 2002 que sous la contrainte du maintien des effectifs à leur niveau actuel. La FSU propose à l’ensemble des fédérations de fonctionnaires une rencontre rapide pour prendre de nouvelles initiatives sur les salaires, la RTT, l’emploi et les retraites.

LE MONDE 23/04/2001
Entretien avec Michel Sapin, ministre de la fonction publique : "Ce gouvernement aura fait beaucoup"

LE MONDE 23/04/2001
Le gouvernement fait ses choix face à la demande sociale

LE MONDE 24/04/2001
Les syndicats de fonctionnaires dénoncent la fin des négociations

FSU : COMMUNIQUE DE PRESSE du 18 avril 2001

Déclarations du Premier Ministre :
Blocages maintenus dans la fonction publique

Le Premier Ministre a confirmé son refus de répondre aux revendications des fonctionnaires exprimées à l'occasion de deux grèves unitaires.

Il a fermé la porte à une reprise des négociations salariales sur des bases nouvelles et laissé entrevoir des mesures unilatérales qui n'assureraient même pas le maintien du pouvoir d'achat.

Ce refus vient s'ajouter à la décision de ne pas créer d'emplois pour permettre une réduction effective du temps de travail et répondre aux besoins des services publics.

Non seulement ces décisions risquent de porter un rude coup au dialogue social dans la Fonction publique mais elles vont à l'encontre des besoins.

Si le Premier Ministre a rappelé son attachement au service public son argumentation n’intègre pas le rôle que peuvent jouer les services publics et leurs personnels à la fois pour lutter contre les inégalités et les exclusions et pour contribuer au développement économique et social ; elle ignore également les besoins en recrutement de personnels qualifiés et la nécessité de rendre attractifs les métiers des services publics.

La FSU prendra contact avec l'ensemble des fédérations de fonctionnaires pour débattre des suites à donner aux actions engagées dans les fonctions publiques.

SNUipp National - COMMUNIQUE DE PRESSE

Plan pluriannuel de recrutement : pas pour les écoles ?

Le nombre de places au concours de recrutement, qui aura lieu le 23 Mai n’est toujours pas connu, alors que la prochaine rentrée est l’an I du plan pluriannuel de recrutement. Tout un symbole !
Outre l’incertitude pour les candidats, l’inquiétude sur la persistance et l’ampleur du recours aux listes complémentaires pour combler les postes vacants en cours d’année demeure.
Plus de six mille personnes ont été recrutées cette année sur les listes complémentaires, placées dans des classes sans formation, et vont entrer à l’IUFM à la prochaine rentrée.
Si l’on veut mettre un terme au recours massif aux listes complémentaires, le nombre de places au concours doit anticiper les départs des années à venir (15 000 environ par an) et programmer les améliorations nécessaires.
Recruter à la hauteur des besoins, assurer à chacun une solide formation initiale sont des exigences de bases pour une école qui doit assurer la réussite de tous les élèves.
PARIS, le 11 Avril 2001.

Samedi 7 Avril 2001

SIX FOURS (8 h 30 à 11 h 30)
Centre aéré Roches Brunes
Sous le Parc de la Méditerranée, port de la Coudoulière

Pour les collègues de LA SEYNE, des problèmes de locaux se posaient en période électorale et nous irons donc rendre visite aux collègues de la circonscription voisine.

Penser à envoyer la lettre à l'IEN au moins une semaine avant.

Les modèles de lettre (IEN, Parents) sont disponibles sur le site

RISTT
Réunions d'Information Syndicale sur le Temps de Travail

Ordre du jour :

        • Plan de rattrapage
        • Carte scolaire
        • Salaires
        • Retraites
        • Direction d’école
        • Mouvement 2001
        • Questions diverses

Et il n'y aurait pas d'argent pour les salaires, les retraites, l'École ???

Nous avions raison d'être en grève le 30 janvier et le 22 mars : continuons à exiger la justice sociale !

Les principaux résultats des valeurs vedettes

Sociétés

Variation 2000/99

Sociétés

Variation 2000/99

Accor

+ 27%

Michelin

+ 35%

AGF

+26,70%

Peugeot

+ 30%

Air Liquide

+ 15,8%

Pinault Print.

+ 22%

Alcatel

+ 106%

Publicis

+ 71%

Aventis

+ 51%

Renault

+102%

Axa

+ 93,2%

St Gobain

+23,6%

Bnp-Paribas

+ 57,7%

Sanofi Synthelabo

+ 54%

Cap Gemini

+ 25,5%

Schneider

+ 29,89%

Carrefour

+ 18,6%

Société générale

+ 36,26%

Casino

+ 20%

STMicroelectronics

+162,06%

Crédit Lyonnais

+ 74%

Suez-Lyonn.

+ 32%

Danone

+ 13%

TF1

+ 57,8%

Dexia

+ 36,14%

Thomson multim.

+ 70,46%

L’Oréal

+ 24,2%

TotalFinaElf

+ 97%

Lafarge

+ 18,24%

Vivendi Univers.

+ 60%

Profits records en 2000 pour les entreprises du Cac 40

La progression moyenne des bénéfices des entreprises composant le Cac 40 serait supérieure de plus d'un tiers à ceux de 1999, tandis que les chiffres d'affaires affichent 20% de hausse.
Pas moins de cinq entreprises du Cac ont doublé leurs profits l'an dernier. Une entreprises sort clairement du lot: TotalFinaElf qui a enregistré l'an dernier le plus important profit jamais réalisé par une entreprise française. Le résultat atteint 49,8 milliards, soit plus d'un milliard par semaine ouvrable!
L'Oréal, qui en temps normal "lisse" la progression de ses résultats autour de 15%, affiche un bond spectaculaire de 24,2.
Même les constructeurs automobiles affichent d'excellents résultats malgré le net ralentissement des ventes en fin d'année.

Où va l'argent ? La situation des salariés a été moins favorable.
Alors que les bénéfices ont explosé, le salaire mensuel de base n'a progressé que de 1,9% sur un an, soit à peine plus que l'inflation (1,6%). Les entreprises, et notamment les plus importantes d'entre elles, sont plus nombreuses à lancer des plans d'épargne salariale, en raison d'une fiscalité outrageusement avantageuse.
Les dividendes, quant à eux, sont en hausse.

La pauvreté ne régresse pas

L'INSEE vient de rendre publique son étude annuelle sur "les revenus et patrimoines des ménages". Il en ressort notamment que "de janvier 1996 à mai 2000, le taux de pauvreté s'est stabilisé"; autrement dit, depuis trois ans, la proportion des plus pauvres est restée égale en dépit de la "reprise" de l'économie.

Cette situation affecterait 7,3% des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté, défini comme la moitié du niveau de vie médian des Français (3500 francs par mois pour une personne seule, 5250 francs pour un couple, plus 1050 francs par enfant de moins de quatorze ans).

Au total, ce sont donc un peu plus de 1,6 millions de ménages, soit 4,2 millions d'individus. "Il y a deux facteurs essentiels de pauvreté: l'inactivité et les charges de famille", ajoute le rapport.

Les jeunes sont particulièrement touchés : c'est entre quinze et vingt-cinq ans que le taux de pauvreté est maximal.

L'absence de diplôme est un facteur manifeste de pauvreté alors que le fait d'en avoir obtenu un facilite, au contraire, l'entrée sur le marché du travail et réduit les risques de chômage ou d'emploi faiblement rémunéré."

Les personnes qui possèdent au moins un diplôme équivalant au baccalauréat plus deux ans sont presque assurées d'échapper à la pauvreté, ce qui n'est pas le cas de celles qui possèdent tout au plus le baccalauréat", note l'INSEE.

Les salariés peu qualifiés sont de plus en plus nombreux à vivre en dessous du seuil de pauvreté.

Depuis 1970, "la situation des ménages de salariés n'a pas connu d'amélioration notable", écrit encore l'Institut.

Les étrangers, cumulant tous les handicaps, sont également très frappés par ce fléau.

Cette absence de mesures tangibles en direction de ces catégories sociales, qui sont par ailleurs citoyens et électeurs, a créé de profondes frustrations.

C'est à n'en pas douter une des causes de la démobilisation à gauche et singulièrement dans les milieux populaires.

Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire
Section de La Seyne - Var