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1er
MAI 2001
TOULON
10
h Place de la Liberté
|
Le
16 mai PARIS
Le 16
mai, venant de tous les départements de France, on va "rouler
pour l'Ecole" à Paris, pour exiger les recrutements nécessaires,
pour la transformation de l'école. 16 mai : à Paris pour l'Ecole
Ceux qui vont se mobiliser ce jour là seront particulièrement
mobiles !
Chacun
y viendra en vélo, trottinette ou rollers...
Rouler
pour que le ministère change de braquet après la multiplication
des annonces, pédaler pour faire grimper le recrutement, la
formation et le fonctionnement des écoles.
Dans
quelques semaines, 11000 jeunes professeurs d'école seront recrutés,
alors que 14000 enseignants des écoles partiront en retraite
en 2001 et 2002.
C'est
dire toute la place laissée vacante pour les listes complémentaires.
Les 6000
personnes recrutées par ce biais cette année seront bien à l'étroit
dans les IUFM à la rentrée prochaine. Face à cet afflux et sans
moyens nouveaux, les conditions de formation des stagiaires
s'avèrent très inquiétantes...
A l'an
I du plan pluri-annuel, un changement de vitesse est plus que
nécessaire, pour mettre un coup de frein aux listes complémentaires,
pour améliorer recrutement et formation et pour accélérer les
réponses aux mille besoins des écoles.
Alors,
c'est vers la réussite de tous les élèves et la mise en Ïuvre
de "plus de maîtres que de classes", que tous les départements
rouleront le 16 mai depuis la place de l'Opéra.
Chacun
y portera les carences de sa région et dévalera les rues de
Paris pour ne pas s'y résigner.
Laurent
Quintard

Chaque
année, les départs en retraite (en bleu foncé) n'étant pas préparés
par un nombre suffisant de sortants d'IUFM (en jaune), il faut
recourir à des "listes complémentaires" (en orange) pour les
postes vacants. Mais ces jeunes collègues intègrent l'année
suivante l'IUFM (bleu), augmentant le nombre de postes vacants.
La solution pour rompre avec le cercle vicieux est d'anticiper
en recrutant le nombre de PE2 nécessaires (départs en retraites
prévus + postes vacants...) pour supprimer le recours à la liste
complémentaire. En bleu clair, les 800 créations de postes prévus
par le plan pluriannuel pour 2001, 2002, 2003, qui prévoit toujours
d'avoir recours aux listes complémentaires

|
Programmes
: Consultation en juin ?
Une journée
banalisée pour les nouveaux programmes ? Les nouveaux programmes
pour le cycle III, applicables à la rentrée 2002, devraient
porter sur tous les enseignements de ce cycle. Ils ne sont pas
encore connus, mais le groupe d'experts devrait rendre sa copie
mi-mai. Une journée banalisée sur le temps de travail serait
prévue d'ici la fin du mois de Juin pour tous les enseignants
(du cycle I au cycle III. Le SNUipp a demandé à plusieurs reprises
la tenue d'une telle journée, les avis et les remarques des
enseignants doivent pouvoir être pris en compte.

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Le
projet d'organisation de la rentrée 2001 prévoit la rentrée
des élèves le jeudi 6 septembre, celle des enseignants le lundi
3 et le mardi 4. Mais la circulaire demande en outre une demi-journée
supplémentaire, à prendre hors du temps de présence des élèves,
avant les congés de Toussaint. Le SNUipp a immédiatement protesté
auprès du ministère. Lors du Conseil Supérieur de l'Education
en novembre 2000, le SNUipp, du SE et du SGEN avaient présenté
un voeu commun demandant que «la rentrée dans les écoles s'organise
avec deux jours consécutifs de pré-rentrée».

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FSU
: Communiqué de Presse du 23 avril 2001
Fonction
publique : le ministre confirme les blocages
Le Ministre
de la Fonction Publique vient de confirmer dans un courrier
aux fédérations de fonctionnaires et dans un entretien au Monde
le refus du gouvernement de rouvrir des négociations salariales
sur des bases nouvelles. Il s’y contente de répéter l’argumentation
que toutes les organisations syndicales ont récusée en décembre
et en janvier. Les mesures unilatérales qu’il annonce n’atteignent
même pas celles qu’il avait présentées lors de l’ultime séance
des négociations du 18 janvier qui avait débouché sur deux grèves
unitaires en janvier et en mars. Alors que la croissance économique
est de l’ordre de 3 % par an et qu’une politique salariale attractive
est impérative pour assurer les très importants renouvellements
de la Fonction Publique dans les années qui viennent, le pouvoir
d’achat des personnels ne sera même pas maintenu entre 2000
et 2002.Le gouvernement prend ainsi la responsabilité de compromettre
gravement le dialogue social et d’exacerber le conflit sur les
salaires. Simultanément, il n’évoque la réduction de temps de
travail dans la lettre de cadrage pour le budget 2002 que sous
la contrainte du maintien des effectifs à leur niveau actuel.
La FSU propose à l’ensemble des fédérations de fonctionnaires
une rencontre rapide pour prendre de nouvelles initiatives sur
les salaires, la RTT, l’emploi et les retraites.
LE MONDE
23/04/2001
Entretien
avec Michel Sapin, ministre de la fonction publique : "Ce gouvernement
aura fait beaucoup"
LE MONDE
23/04/2001
Le gouvernement fait ses choix face à la demande sociale
LE MONDE
24/04/2001
Les
syndicats de fonctionnaires dénoncent la fin des négociations

|
FSU
Communiqué de presse du 26 avril 2001
"Licenciements : pour une action syndicale unitaire"
Les
plans de licenciement qui se multiplient montrent les
conséquences dramatiques d’une stratégie des groupes fondée
sur la logique du profit maximum.
Ils sont d’autant plus intolérables qu’ils sont souvent
décidés dans des entreprises qui font d’énormes profits.
La FSU partage l’indignation que suscitent les désastres
humains engendrés par une telle logique.
Elle considère que sa conception des services publics
tournée vers l’emploi, la lutte contre les exclusions,
le développement économique et social est incompatible
avec l’acceptation de cette situation.
Pour elle, la solidarité entre les salariés du public
et ceux du privé tout comme les exclus et les chômeurs
doit plus que jamais se manifester.
Les mesures annoncées par le gouvernement, même si elles
marquent une prise de conscience, ne sont pas à la hauteur
du problème.
La FSU prend acte de l’expression de FO du 24 avril en
faveur du recours à l’action syndicale, de l’annonce de
la CGT d’une journée d’action le 22 mai, des appels divers
en faveur de mobilisations importantes.
Par-delà la solidarité avec les salariés menacés, le mouvement
syndical doit rechercher l’unité pour prendre l’initiative
d’une action nationale d’envergure pour combattre les
licenciements et obtenir pour les salariés des droits
nouveaux leur permettant de s’y opposer efficacement.
La FSU entend, à sa place, contribuer à faire converger
toutes les initiatives syndicales pour aboutir à ce mouvement
unitaire large.
C’est dans cet esprit qu’elle prendra contact avec toutes
les organisations syndicales.
Dans l’immédiat, le 1er mai doit être pour les salariés
une occasion d’exprimer avec force leurs revendications
en ce domaine et constituer ainsi une étape d’une construction
unitaire. La FSU appelle les personnels des services publics
à y participer massivement.

|
Le
discours de la méthode
Comment
casser les services publics
Document
de l'OCDE, 1996,
Organisation de Coopération et de Développement Économique,
"La faisabilité politique de l'ajustement".
Rapporteur : Christian Morrisson.
|
  Document
complet
et
directement sur le site de l'OCDE en français
Extraits
:
"On peut recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune
difficulté politique. Pour réduire le déficit budgétaire,
une réduction très importante des investissements publics
ou une diminution de fonctionnement ne comportent pas de risque
politique. Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement,
il faut veiller à ne pas diminuer la quantité
de service, quitte à ce que la qualité
baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement
aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de
restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles
réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants,
mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement
et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir
une contribution des familles ou supprimer telle activité.
Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans
l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement
général de la population".
Page 30.
"On
peut supprimer des primes dans certaines administrations en
suivant une politique discriminatoire pour éviter un front
commun de tous les fonctionnaires. Évidemment, il est
déconseillé de supprimer les primes versées aux forces de
l'ordre dans une conjoncture difficile où l'on peut en avoir
besoin".
Page 30.
"Rien
n'est plus dangereux politiquement que de prendre des mesures
globales pour résoudre un problème macro-économique. Par exemple,
si l'on réduit les salaires des fonctionnaires, il faut les
baisser dans tel secteur, les bloquer en valeur nominale dans
un autre et même les augmenter dans un secteur clé politiquement".
Page 31
OCDE
- CAHIERS DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE (disponibles sur internet
http://www.oecd.org/dev/english/publication/policy-b.htm)
La Faisabilité politique de l’ajustement (No. 13)
par Christian Morrisson (octobre 1996), 43 p.
sur
le site de l'OCDE (en français)

Le
Monde du 11/04/2001 "Les
six scénarios de l'OCDE pour l'école de demain"
http://www.oecd.org/publications/e-book/9601032e.pdf

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FSU
: Communiqué de Presse du 23 avril 2001
Fonction
publique : le ministre confirme les blocages
Le Ministre
de la Fonction Publique vient de confirmer dans un courrier
aux fédérations de fonctionnaires et dans un entretien au Monde
le refus du gouvernement de rouvrir des négociations salariales
sur des bases nouvelles. Il s’y contente de répéter l’argumentation
que toutes les organisations syndicales ont récusée en décembre
et en janvier. Les mesures unilatérales qu’il annonce n’atteignent
même pas celles qu’il avait présentées lors de l’ultime séance
des négociations du 18 janvier qui avait débouché sur deux grèves
unitaires en janvier et en mars. Alors que la croissance économique
est de l’ordre de 3 % par an et qu’une politique salariale attractive
est impérative pour assurer les très importants renouvellements
de la Fonction Publique dans les années qui viennent, le pouvoir
d’achat des personnels ne sera même pas maintenu entre 2000
et 2002.Le gouvernement prend ainsi la responsabilité de compromettre
gravement le dialogue social et d’exacerber le conflit sur les
salaires. Simultanément, il n’évoque la réduction de temps de
travail dans la lettre de cadrage pour le budget 2002 que sous
la contrainte du maintien des effectifs à leur niveau actuel.
La FSU propose à l’ensemble des fédérations de fonctionnaires
une rencontre rapide pour prendre de nouvelles initiatives sur
les salaires, la RTT, l’emploi et les retraites.
LE MONDE
23/04/2001
Entretien
avec Michel Sapin, ministre de la fonction publique : "Ce gouvernement
aura fait beaucoup"
LE MONDE
23/04/2001
Le
gouvernement fait ses choix face à la demande sociale
LE MONDE
24/04/2001
Les
syndicats de fonctionnaires dénoncent la fin des négociations

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FSU
: COMMUNIQUE DE PRESSE du 18 avril 2001
Déclarations du Premier Ministre :
Blocages maintenus dans la fonction publique
Le Premier
Ministre a confirmé son refus de répondre aux revendications
des fonctionnaires exprimées à l'occasion de deux grèves unitaires.
Il a
fermé la porte à une reprise des négociations salariales sur
des bases nouvelles et laissé entrevoir des mesures unilatérales
qui n'assureraient même pas le maintien du pouvoir d'achat.
Ce refus
vient s'ajouter à la décision de ne pas créer d'emplois pour
permettre une réduction effective du temps de travail et répondre
aux besoins des services publics.
Non seulement
ces décisions risquent de porter un rude coup au dialogue social
dans la Fonction publique mais elles vont à l'encontre des besoins.
Si le
Premier Ministre a rappelé son attachement au service public
son argumentation n’intègre pas le rôle que peuvent jouer les
services publics et leurs personnels à la fois pour lutter contre
les inégalités et les exclusions et pour contribuer au développement
économique et social ; elle ignore également les besoins en
recrutement de personnels qualifiés et la nécessité de rendre
attractifs les métiers des services publics.
La FSU
prendra contact avec l'ensemble des fédérations de fonctionnaires
pour débattre des suites à donner aux actions engagées dans
les fonctions publiques.

|
SNUipp
National - COMMUNIQUE DE PRESSE
Plan
pluriannuel de recrutement : pas pour les écoles ?
Le nombre
de places au concours de recrutement, qui aura lieu le 23 Mai
n’est toujours pas connu, alors que la prochaine rentrée est
l’an I du plan pluriannuel de recrutement. Tout un symbole !
Outre
l’incertitude pour les candidats, l’inquiétude sur la persistance
et l’ampleur du recours aux listes complémentaires pour combler
les postes vacants en cours d’année demeure.
Plus
de six mille personnes ont été recrutées cette année sur les
listes complémentaires, placées dans des classes sans formation,
et vont entrer à l’IUFM à la prochaine rentrée.
Si
l’on veut mettre un terme au recours massif aux listes complémentaires,
le nombre de places au concours doit anticiper les départs des
années à venir (15 000 environ par an) et programmer les améliorations
nécessaires.
Recruter
à la hauteur des besoins, assurer à chacun une solide formation
initiale sont des exigences de bases pour une école qui doit
assurer la réussite de tous les élèves.
PARIS,
le 11 Avril 2001.

|
Samedi
7 Avril 2001
SIX
FOURS (8 h 30 à 11 h 30)
Centre aéré Roches Brunes
Sous le Parc de la Méditerranée, port de la Coudoulière
Pour
les collègues de LA
SEYNE, des problèmes
de locaux se posaient en période électorale
et nous irons donc rendre visite aux collègues de la
circonscription voisine.
Penser
à envoyer la lettre à l'IEN au moins une semaine
avant.
Les
modèles de lettre (IEN,
Parents) sont disponibles
sur le site
RISTT
Réunions d'Information Syndicale sur le Temps
de Travail
Ordre
du jour :
-
Plan
de rattrapage
-
Carte
scolaire
-
Salaires
-
Retraites
-
Direction
d’école
-
Mouvement
2001
-
Questions
diverses

|
Et
il n'y aurait pas d'argent pour les salaires, les retraites, l'École
???
Nous
avions raison d'être en grève le 30 janvier et le
22 mars : continuons à exiger la justice sociale !
Les
principaux résultats des valeurs vedettes
|
Sociétés
|
Variation
2000/99
|
Sociétés
|
Variation
2000/99
|
Accor
|
+
27%
|
Michelin
|
+
35%
|
AGF
|
+26,70%
|
Peugeot
|
+
30%
|
Air
Liquide
|
+
15,8%
|
Pinault
Print.
|
+
22%
|
Alcatel
|
+
106%
|
Publicis
|
+
71%
|
Aventis
|
+
51%
|
Renault
|
+102%
|
Axa
|
+
93,2%
|
St
Gobain
|
+23,6%
|
Bnp-Paribas
|
+
57,7%
|
Sanofi
Synthelabo
|
+
54%
|
Cap
Gemini
|
+
25,5%
|
Schneider
|
+
29,89%
|
Carrefour
|
+
18,6%
|
Société
générale
|
+
36,26%
|
Casino
|
+
20%
|
STMicroelectronics
|
+162,06%
|
Crédit
Lyonnais
|
+
74%
|
Suez-Lyonn.
|
+
32%
|
Danone
|
+
13%
|
TF1
|
+
57,8%
|
Dexia
|
+
36,14%
|
Thomson
multim.
|
+
70,46%
|
L’Oréal
|
+
24,2%
|
TotalFinaElf
|
+
97%
|
Lafarge
|
+
18,24%
|
Vivendi
Univers.
|
+
60%
|
|
Profits records en 2000 pour
les entreprises du Cac 40
La progression
moyenne des bénéfices des entreprises composant le Cac 40 serait
supérieure de plus d'un tiers à ceux de 1999, tandis que les chiffres
d'affaires affichent 20% de hausse.
Pas moins de cinq entreprises du Cac ont doublé leurs profits
l'an dernier. Une entreprises sort clairement du lot: TotalFinaElf
qui a enregistré l'an dernier le plus important profit jamais
réalisé par une entreprise française. Le résultat atteint 49,8
milliards, soit plus d'un milliard par semaine ouvrable!
L'Oréal, qui en temps normal "lisse" la progression de ses résultats
autour de 15%, affiche un bond spectaculaire de 24,2.
Même les constructeurs automobiles affichent d'excellents résultats
malgré le net ralentissement des ventes en fin d'année.
Où va l'argent
? La situation des salariés a été moins favorable.
Alors que les bénéfices ont explosé, le salaire mensuel de base
n'a progressé que de 1,9% sur un an, soit à peine plus que l'inflation
(1,6%). Les entreprises, et notamment les plus importantes d'entre
elles, sont plus nombreuses à lancer des plans d'épargne salariale,
en raison d'une fiscalité outrageusement avantageuse.
Les dividendes, quant à eux, sont en hausse.
|
La
pauvreté ne régresse pas
L'INSEE
vient de rendre publique son étude annuelle sur "les revenus
et patrimoines des ménages". Il en ressort notamment que "de
janvier 1996 à mai 2000, le taux de pauvreté s'est stabilisé";
autrement dit, depuis trois ans, la proportion des plus pauvres
est restée égale en dépit de la "reprise" de l'économie.
Cette
situation affecterait 7,3% des ménages vivant en dessous du
seuil de pauvreté, défini comme la moitié du niveau de vie médian
des Français (3500 francs par mois pour une personne seule,
5250 francs pour un couple, plus 1050 francs par enfant de moins
de quatorze ans).
Au total,
ce sont donc un peu plus de 1,6 millions de ménages, soit 4,2
millions d'individus. "Il y a deux facteurs essentiels de pauvreté:
l'inactivité et les charges de famille", ajoute le rapport.
Les jeunes
sont particulièrement touchés : c'est entre quinze et vingt-cinq
ans que le taux de pauvreté est maximal.
L'absence
de diplôme est un facteur manifeste de pauvreté alors que le
fait d'en avoir obtenu un facilite, au contraire, l'entrée sur
le marché du travail et réduit les risques de chômage ou d'emploi
faiblement rémunéré."
Les
personnes qui possèdent au moins un diplôme équivalant au baccalauréat
plus deux ans sont presque assurées d'échapper à la pauvreté,
ce qui n'est pas le cas de celles qui possèdent tout au plus
le baccalauréat", note l'INSEE.
Les salariés
peu qualifiés sont de plus en plus nombreux à vivre en dessous
du seuil de pauvreté.
Depuis
1970, "la situation des ménages de salariés n'a pas connu d'amélioration
notable", écrit encore l'Institut.
Les étrangers,
cumulant tous les handicaps, sont également très frappés par
ce fléau.
Cette
absence de mesures tangibles en direction de ces catégories
sociales, qui sont par ailleurs citoyens et électeurs, a créé
de profondes frustrations.
C'est
à n'en pas douter une des causes de la démobilisation à gauche
et singulièrement dans les milieux populaires.

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