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Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs
d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire
Section
de LA SEYNE - VAR
RETRAITES
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De 1995 à
2003...
Dossier
"Retraites FSU
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Janvier
2001 - Retraites : Revue de presse
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Le
Monde - Mercredi 17 janvier 2001 - "Le
Medef veut obliger les syndicats à transiger sur
l’âge de la retraite" La principale organisation
patronale continue son offensive de « refondation
» en mettant en cause le financement de la retraite
à soixante ans. La CGPME et l’UPA sont plus réservées.
Le Medef a maintenu mardi 16 janvier ses propositions
sur les retraites, formulées le 22 décembre, et
a appelé les organisations syndicales à les "examiner
à nouveau".
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Épargne
salariale : un projet dangereux pour les retraites
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La
FSU avait exprimé à plusieurs reprises ces derniers mois
la crainte que le développement de l’épargne salariale soit
utilisé pour promouvoir de fait des mécanismes de retraite
par capitalisation revendiqués par le MEDEF.
Le
projet de loi sur l’épargne salariale examiné lors du conseil
des ministre du 1er août confirme cette appréhension.
En
optant pour une durée de 10 ans et en laissant ouvertes
les possibilités de sortie en rente ou en capital, il pourra
très bien s’apparenter dans la pratique à des fonds de pension.
En
choisissant l’exonération de cotisations sociales, il privera
les systèmes de répartition de ressources.
La
FSU considère que ce projet est dangereux tant pour l’avenir
des retraites que pour le financement des budget sociaux.
Elle estime que la nécessaire correction du partage des
richesses passe avant tout par une réorientation des politiques
salariales en faveur de la rémunération du travail et par
le développement d’une utilisation beaucoup plus sociale
de l’épargne des salariés.
Elle
estime également qu'il est possible de donner des droits
nouveaux aux salariés sans que cela soit subordonné à la
détention d'actions.
Elle
demande au gouvernement de renégocier en profondeur le contenu
de son projet avec l’ensemble des organisations syndicales.
Paris,
le 4 août 2000
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Mise
en place du Conseil d'orientation des retraites
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La
fonction publique face aux départs en retraite
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«Les
départs massifs à la retraite au sein de la Fonction Publique
dans les dix années à venir représentent un des défis majeurs
de la politique de gestion des ressources humaines de l'Etat»,
souligne un récent rapport du commissariat général au Plan.
Ce
problème se pose avec encore plus d'acuité pour l'Education
nationale qui verra partir en retraite 475 000 personnels
sur les 1,3 millions qu'elle compte, d'ici à 2010.
Le
remplacement des partants "nombre pour nombre par des jeunes
diplômés" va également soulever "de nombreuses difficultés",
car même si le niveau général de formation continue de s'élever,
l'Etat recrute, "pour les trois quarts, des candidats du
niveau minimum de la licence."

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Articles
et dossiers "Libération" - "Le Monde"
sur les retraites (Suite)
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Extrait
du texte ACTION FSU
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Sur
les retraites, -la
FSU- est prête à participer à la négociation, mais
elle confirme son opposition à l’allongement du nombre d’annuités
qui est contradictoire avec la nécessité de réduire la durée
du travail, avec l’emploi des jeunes et le nécessaire renouvellement
des agents.
Elle formulera ses propositions, en exprimant l’exigence que
plusieurs solutions soient examinées pour résoudre le problème
des retraites des fonctionnaires et celles des salariés du
privé.
Elle appelle les sections et les syndicats à développer l’information
et les débats sur ces questions tant auprès des personnels
qu’auprès des autres salariés afin de mettre en échec toute
tentative d’opposer ceux du public à ceux du privé, les actifs
et les retraités, ceux qui ont un emploi et ceux qui n’en
ont pas, les jeunes et les autres.
Le CDFN mandate la FSU pour poursuivre et développer les contacts
unitaires à tous les niveaux afin de contribuer à la réalisation
de l’unité la plus large avec l’ensemble des fédérations de
fonctionnaires et avec les confédérations dans la perspective
de développer un puissant mouvement sur ces questions.
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DES
PROPOSITIONS
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Pour
garantir les retraites
Réaffirmer
le droit à la retraite à 60 ans et plus tôt pour les métiers
pénibles : proposition du rapport Teulade
Reconduire
l’ARPE que le MEDEF veut supprimer;
Revenir
aux 37,5 années de cotisations pour tous
Revenir
à l’indexation des pensions sur les salaires et au taux de
remplacement de 75% entre salaire et retraite (décrets Balladur
de l’été 93)
Taxer
les revenus financiers des entreprises et moduler les cotisations
patronales selon l’effort fait en matière d’emploi et de salaires,
plutôt que de tabler sur un hypothétique “fonds de réserve”
Développer
la formation pour favoriser l’emploi
Réorienter
la fiscalité et le crédit des banques et des assurances vers
l’emploi
Assurer
la protection sociale des retraités, notamment des conséquences
de la dépendance.

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DÉCLARATION
DES ORGANISATIONS SYNDICALES
DE LA FONCTION PUBLIQUE :
CGT – FO – FSU
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Note
de presse FSU du 23 mars 2000
Vous
trouverez ci-joint le communiqué commun des organisations syndicales
Fonction Publique CGT-FO-FSU. Il constitue à nos yeux une importante
confirmation des convergences que nos trois organisations ont
construites depuis plus d'un an, notamment sur les propositions
en matière de retraite. Comme ses partenaires la FSU, première
fédération de la Fonction Publique de l'état, s'est adressée
à chacune des fédérations de fonctionnaires et entend construire
une mobilisation massive des personnels de la fonction publique
et élargir les convergences Elle invite ses sections départementales
à prendre sans attendre les contacts nécessaires afin d'envisager
les actions possibles et débattre des suites.
DÉCLARATION DES ORGANISATIONS SYNDICALES
DE LA FONCTION PUBLIQUE : CGT – FO – FSU
Le Premier
Ministre vient de proposer de négocier l’extension aux fonctionnaires
de l’allongement à 40 ans de la durée de cotisations pour une
retraite à taux plein. Il tente ainsi d’opposer salariés du
privé et du public alors que nous revendiquons de revenir sur
les mesures Balladur de 1993 et de renforcer ainsi les solidarités
public-privé.
La proposition du Premier Ministre est une perspective inacceptable.
En même
temps, le gel de l’emploi public continue à peser contre tout
processus de réduction du temps de travail dans les services
publics et à dégrader leur fonctionnement.
Dans le
prolongement de leur travail commun, les trois organisations
ont décidé :
- de s’adresser au ministre de la Fonction publique pour
une reprise de véritables négociations sur la RTT incluant
notamment les moyens nécessaires en emplois et préservant
les droits acquis.
- de rendre public dans une quinzaine de jours un document
commun sur les retraites des fonctionnaires.
Elles
appellent leurs organisations à se rencontrer dans les départements
pour favoriser les convergences à partir des luttes en cours
pour la défense et l’amélioration des services publics, l’emploi,
la RTT, les salaires et les retraites.
Sur ces
bases, elles s’adressent à toutes les organisations de fonctionnaires
pour rechercher des revendications et des initiatives communes.
Elles
appellent à relancer leur pétition commune sur cette plate-forme
et à amplifier dès maintenant la mobilisation pour développer
un grand mouvement unitaire.

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Communiqué
de presse du 21 mars 2000
AVENIR DES RETRAITES
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Poursuite des régressions pour le régime général
et extension aux fonctionnaires
Le Premier Ministre propose aujourd’hui aux fonctionnaires de
négocier le passage à quarante annuités qu’ils ont mis en échec
en 1995.
Alors que l'équité et la justice sociale entre salariés du public
et du privé commandait de revenir sur les reculs imposés par
le plan Balladur en 1993 et rétablir le droit à une pension
complète pour 37,5 années de cotisation pour les salariés du
régime général, il préconise aujourd'hui leur extension aux
fonctionnaires.
Certes,
son affirmation que la question des retraites est avant tout
un choix de société, la conviction qu'il affiche qu'il faut
préserver le système de répartition et qu'il convient de replacer
les problèmes de financement dans la perspective d'un retour
au plein emploi, les précautions dont il entoure l'hypothèse
d'un abondement du Fonds de réserve font écho aux réactions
qu'avait suscitées le rapport Charpin.
Mais plus ambiguë est son expression en faveur d'une épargne
salariale longue qui pourrait constituer un nouvel avatar de
la capitalisation.
Pour ce
qui concerne précisément la fonction publique, le Premier Ministre
choisit de dramatiser la situation en avançant des rapports
particulièrement défavorables entre retraités et cotisants,
ce qui traduit implicitement l'enfermement dans un gel prolongé
de l'emploi public au détriment du recrutement des jeunes et
du service public.
Il
n'assigne à la concertation qu'il promet qu'une seule conclusion
: le passage à 40 ans de durée de cotisations.
En contrepartie
de cet allongement, le pacte qu'il propose aux fonctionnaires
pourrait comprendre des ouvertures sur d'autres questions :
prise en compte de la pénibilité des métiers, prise en compte
partielle des primes, progressivité du passage à la retraite
et possibilité de rachat d'annuités.
Mais la question concrète de la prise en compte des durées de
formation, de l'âge tardif de la titularisation dans la fonction
publique et des années de non-titulaire n'est même pas posée.
LA FSU
préconise la parité des droits à la retraite de l'ensemble des
salariés. Les choix en faveur de la croissance et de l'emploi
d'une part et des réformes de leur mode de financement d'autre
part peuvent les garantir durablement.
La
FSU ne saurait s'inscrire dans les orientations régressives
annoncées par le Premier ministre.
Elle
appelle les personnels à la mobilisation.
Elle
s'adresse dès aujourd'hui aux autres organisations syndicales
pour organiser ensemble la riposte nécessaire.
Paris
le 21 mars 2000

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La
FSU et les retraites
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ARTICLE
DU SNUipp
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Le
faux pacte...
Les annonces du Premier ministre sur l'avenir des retraites,
envisageant l'allongement de la durée de cotisation des fonctionnaires,
ont suscité le refus de la CGT, FO, FSU qui annoncent d'autres
propositions.
Annoncées depuis maintenant un an, les décisions gouvernementales
visant à fixer les "orientations nécessaires à la réforme du
système de retraites" (fenêtres sur cours n°173 - mai 99), ont
été tracées par Lionel Jospin mardi 21 mars.
En affirmant le choix du maintien d'un système de répartition
"durablement consolidé", contre celui de "fonds de pensions,
inspirés de certains pays anglo-saxons" et le refus de "toute
solution qui (le) menacerait", en écartant les "solutions fondées
sur la seule épargne individuelle", conduisant toujours à accorder
des avantages sociaux et fiscaux importants à ceux qui peuvent
le plus facilement épargner", le gouvernement a pris en compte
les critiques développées, notamment par les organisations syndicales
contre toute vision catastrophique de l'avenir des retraites.
Il ressitue les problèmes de financement dans la perspective
d'un "retour au plein emploi". Reconnaissant la "diversité"
des régimes de retraites comme "les produits de l'histoire sociale
de notre pays et l'expression des identités" des professions,
il renvoie à leur niveau l'étude des solutions à envisager,
dans le sens de la recherche de "plus de solidarité et de plus
d'équité". Le fonds de réserve, créé l'année dernière, abondé
des excédents de la caisse nationale d'assurance vieillesse,
du fonds de solidarité vieillesse et de la contribution sociale
de solidarité des entreprises pour un montant de 500 milliards,
d'une part des prélèvements sociaux sur les revenus du capital
pour 150 milliards, et des intérêts et revenus produits par
ces réserves devrait atteindre 1000 milliards de francs en 2020.
Analysant les risques de déséquilibre du régime des fonctionnaires,
le Premier ministre leur propose notamment un pacte incluant
la perspective d'un allongement de la durée de cotisation
à 40 annuités, au lieu des 37,5 actuelles pour une retraite
à taux plein, solution garantissant selon lui les retraites
des fonctionnaires tout en réduisant "sensiblement le besoin
de financement du régime sans accroître la charge pour la
collectivité".
En
contrepartie, le pacte pourrait notamment prendre en compte
la pénibilité de certains métier, l'inclusion partielle des
primes dans le calcul ou la possibilité du rachat d'annuités.
Dans
un texte commun, les trois fédérations de fonctionnaires CGT,
FO, FSU ont marqué leur refus d'une telle solution, en demandant
au contraire l'annulation des "mesures Balladur de 1993" qui
allongeait progressivement la durée de cotisation des salariés
du privé à 40 ans.


Reste
que la question de la hauteur des financements à trouver (graphiques
ci-dessus) ne peut être éludée. Chacun en est conscient, des
solutions, confortant l'avenir des retraites de tous les salariés
doivent être trouvées.
La FSU et le SNUipp sont porteurs de propositions.
Les trois fédérations de fonctionnaires s'adressent d'ailleurs
au ministre de la Fonction publique pour une reprise des négociations
sur la réduction de temps de travail, (les créations d'emplois
et la réduction du chômage étant une des données du problème)
et annoncent, d'ici à une quinzaine de jours, des propositions
et des actions communes pour les retraites des fonctionnaires.
Un
numéro des cahiers de l'Institut de recherche de la FSU, consacré
aux retraites, rend compte du débat public organisé par la FSU
le 6 octobre dernier et auquel avaient notamment participé J.
Michel Charpin, commissaire général au plan, Michel Husson,
de la Fondation Copernic et Henri Sterdyniack, chercheur à l'OFCE
Commande
à votre section départementale du SNUipp
ou à : FSU, 3/5 rue de Metz, 75010 Paris - tel 0144799041. 40
F + 5F de port

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Journée
d'action européenne des retraités - 17 mai 2000
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La FERPA –Fédération Européenne des Retraités et Personnes
Agées- appelle à une journée d’action européenne des retraités
le 17 mai 2000.µ
En France, les 5 Unions Confédérales de Retraités (UCR)– CGT,
CFDT, CFTC, CGC, FO – et la FGR-FP (Fédération Générale des
Retraités de la Fonction Publique) organisent cette action
:
- Une campagne de pétition destinée au Parlement Européen
- Des manifestations dans 15 grandes villes de France sur
la base de revendications qui ont permis des actions unitaires
de retraités au cours de ces dernières années, notamment :
- Des retraites fondées sur la solidarité entre les générations
;
- L’indexation des pensions sur les salaires ;
- Le droit à un minimum de revenu indexé sur le PIB ;
- Tous les soins de santé sans restriction par rapport à l’âge
;
- Une « prestation autonomie » gérée par la Sécurité sociale.
Ces
demandes s’inscrivent dans le cadre des préoccupations et
des revendications de la FSU et de la FGR-FP dont sont membres
les retraités de la plupart des syndicats de la FSU. La FSU
a toujours contribué aux initiatives unitaires.
Elle appelle les retraités à prendre toute leur part dans
les actions de cette journée européenne du 17 mai 2000 et
les collectifs départementaux « Retraites-Retraités » FSU
à se mobiliser.

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