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Mardi
13 juillet
La
FSU sur terre et dans les airs
contre la réforme des retraites !
Un
avion fera le tour des plages avec le message suivant :
«
Protégez vos retraites : 60 ans, 75 % - FSU ».
RDV
devant la Préfecture à 11 Heures
La forte
participation des salariés du public comme du privé, dans les
manifestations du 24 juin partout en France, a marqué une nouvelle
étape dans la mobilisation contre le projet de réforme des retraites.
C’est
dans un contexte de suppressions d’emplois, de gel possible
de leurs salaires que les fonctionnaires ont fortement participé
à ces mobilisations contestant notamment le report de l’âge
légal de la retraite, l’alignement de leur taux de cotisation
sur celui du privé (qui correspond à une journée de salaire
en moins par mois à terme) et la fin de dispositifs particuliers.
En juillet,
la mobilisation continue sous différentes formes, sur terre
et dans les airs :
- le
13 juillet : jour de présentation du projet de réforme des retraites
en conseil des ministres, l’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-FO-FSU-SOLIDAIRES-UNSA
appelle à un rassemblement devant la Préfecture à 11H .
Une audience
au préfet sera demandée puis un pique-nique organisé dans les
jardins de la préfecture devant le Conseil Général du Var.
- le
13 juillet encore : les sections départementales FSU 83 et 06
prendront de la hauteur pour faire connaître notre attachement
à un système de retraites juste et équitable et rappelleront
nos revendications : départ à 60 ans pour une retraite complète
et revalorisée (75%). Alors ce jour là, si vous êtes sur une
plage située entre Cuers et Antibes et que dans le ciel apparaît
un message signé de la FSU, ne soyez pas surpris !
Un
avion fera le tour des plages avec le message suivant :
«
Protégez vos retraites : 60 ans, 75 % - FSU »
Les
horaires prévisionnels
Décollage Cuers : 10H30 - FREJUS : vers 11H00 - CANNES : VERS
11H15 - JUAN les Pins : 11H30
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Retraites
Mardi
13 Juillet
Rassemblement
11
heures devant la Préfecture à Toulon
suivi d'un pique-nique
jardin en face du Conseil Général
et
le Mardi 7 Septembre
dans l’action unitaire
TOUS
EN GRÈVE !
Communiqué
CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
Ces dernières
semaines, les salariés du public et du privé, les demandeurs
d’emploi, les jeunes et les retraités se sont mobilisés de plus
en plus massivement sur les retraites, notamment le 24 juin
2010.
Ils ont
réaffirmé leur opposition au projet de réforme injuste et inacceptable
du gouvernement, notamment au report brutal des âges légaux
à 62 et 67 ans qui pénalise particulièrement les salariés ayant
commencé à travailler jeunes et ceux ayant eu des carrières
chaotiques et incomplètes.
Cette
réforme n’apporte, par ailleurs, pas de réponse sur le plan
de la pénibilité. Elle aggrave les inégalités entre les hommes
et les femmes.
Les organisations
syndicales dénoncent la campagne médiatique précipitée du gouvernement
qui travestit la réalité du projet.
Cette
réforme, une des plus dures d’Europe, arrive dans une situation
économique dégradée où le chômage est en hausse continue et
touche plus fortement les jeunes et les seniors.
Les politiques
de rigueur se généralisent dans toute l’Europe en aggravant
les inégalités et hypothèquent fortement toute reprise.
Des initiatives
intersyndicales viseront à interpeller le gouvernement et ses
représentants, aux niveaux national et local, le 13 juillet,
jour du Conseil des ministres qui adoptera le projet de loi.
Durant
l’été, les organisations syndicales interpelleront les parlementaires.
Les organisations
syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA vont poursuivre
leur action tout au long du processus législatif de la réforme
des retraites.
Elles
décident d’une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations
le 7 septembre 2010, au moment où s’ouvrira le débat parlementaire.
Elles
appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs
d’emploi, les jeunes et les retraités à construire ce jour une
mobilisation d’ampleur.
29
juin 2010
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JEUDI
24 JUIN
TOUS EN GREVE !
TOUS A LA MANIF !
Emploi, salaires, retraite :
tous mobilisés, rassemblés et exigeants !
CGT-FSU-CFDT-UNSA-Solidaires
Réussir
le 24 juin !
Alors que le gouvernement
cherche à profiter de la situation de crise économique et sociale
pour annoncer la réduction des dépenses publiques et faire croire
sur les retraites qu’il n’y a pas d’autres solutions que de
travailler plus longtemps, les mobilisations du 27 mai ont montré
la détermination des salariés du public et du privé à s’opposer
au projet gouvernemental et imposer d’autres solutions.
Considérant que
rien n’est joué, l’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires
et UNSA appelle les salarié(e)s du public et du privé à se mobiliser
à nouveau le 24 juin. La FSU appelle tous les personnels à se
mobiliser le 24 juin notamment en recourant à la grève pour
assurer la réussite des manifestations. Seule leur intervention
massive permettra d’empêcher les remises en cause sur les retraites,
en particulier celle du Code des pensions, et d’améliorer la
situation de l’emploi et des salaires.
La Fonction publique
joue un rôle majeur aujourd’hui dans notre société. Elle contribue
à davantage de solidarités, de justice sociale et d’égalité.
L’investissement public est non seulement aujourd’hui souhaitable
mais il est aussi possible pour peu que nous cherchions à partager
différemment les richesses produites.
Rien n’est joué
et notre détermination lors du 24 juin est déterminante pour
l’avenir !
Bernadette
GROISON
Communiqué
commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
Les organisations
syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies
le lundi 31 mai 2010 pour faire l’analyse de la journée de mobilisation
du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour
envisager les suites. Elles portent une appréciation positive
sur la dynamique de mobilisation qui a rassemblé les salariés
du public et du privé, les retraités, les privés d’emploi, les
jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de
reporter l’âge légal de départ en retraite, ont été faites 3
jours avant cette journée. Les organisations syndicales rappellent
que :
- la remise en
cause de l’âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, en
particulier elle fait porter les efforts sur les salariés qui
ont commencé à travailler tôt et les travailleurs et travailleuses
les plus précaires ;
- la reconnaissance
de la pénibilité est incontournable et ne peut se concevoir
à partir d’un examen médical ;
- la question des
nouvelles ressources reste pleine et entière ;
- La situation
de l’emploi se dégrade, notamment pour les jeunes et les seniors,
nécessitant une autre politique de l’emploi.
Les orientations
du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées
par les organisations syndicales. Le gouvernement, avec mépris,
a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la
mobilisation des salarié(e)s. Il écarte toute idée d’un véritable
débat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.
Le gouvernement reste campé sur l’allongement de la durée de
cotisations et le report de l’âge légal de départ à la retraite.
Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation
éventuelle entre le public et le privé… autant d’incertitudes
et d’inquiétudes sur ses véritables intentions !
Rien n’est joué
! Le projet de loi devrait être présenté autour du 18 juin.
L’intersyndicale se retrouvera régulièrement tout au long du
processus qui court jusqu’à l’automne. Elle précisera ses analyses,
continuera à faire connaître ses propositions et affinera ses
mots d’ordre. Elle continuera à convaincre les salarié(e)s que
leur intervention est indispensable. Elles décident et appellent
les salarié(e)s du public et du privé, les retraités, les privés
d’emploi, les jeunes à une nouvelle journée de mobilisation
le 24 juin 2010.
Le
31 mai 2010
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Nicolas
Sarkozy : champion de l’« absentéisme » des enseignants à
l’école.
Alors
que la Cour des comptes vient de dénoncer l’insuffisance du
pourcentage du PIB consacré à l’école primaire et d’indiquer
que le nombre d’élèves poursuit son augmentation, le ministre
demande, dans un document interne adressé aux recteurs d’académie
en vue de la préparation de la rentrée 2011, l’examen et le
chiffrage d’hypothèses inacceptables et insupportables pour
l’avenir des élèves.
La
volonté affichée de « ne pas dégrader les performances globales
» ne se révèle être qu’un vœux pieux lorsque l’on étudie une
à une la poursuite des mesures engagées et les décisions nouvelles.
Il s’agit au contraire avec le schéma d’emploi 2011-2013 d’une
véritable hémorragie d’emplois envisagée dans les écoles élémentaires
et maternelles qui n’a qu’un but : ne pas remplacer un enseignant
sur deux partant en retraite.
-
Développer
l’enseignement des langues vivantes ? Le ministère propose
la suppression d’un millier de postes d’assistants étrangers.
-
Faire
bénéficier à tous les élèves qui en ont besoin de l’intervention
d’un rased ? Le ministère propose de ne recruter aucun maître
G, aucun psychologue scolaire et un minimum de postes E.
-
La
réforme de la formation des enseignants est marquée par un
affaiblissement sans précédent de la formation professionnelle
? Le ministère considère la formation continue comme la «
principale variable d’ajustement » et demande l’organisation
de la formation continue en dehors du temps de travail ou
pendant les vacances scolaires !
-
Les
classes sont plus chargées en France que dans les autres pays
européens ? Le ministre demande aux recteurs de travailler
sur une hypothèse d’une remontée du nombre moyen d’élèves
par classe qui se traduirait par la suppression de 6000 à
7000 postes !
-
La
loi prévoit la possibilité d’une scolarisation des deux ans
notamment dans les zones d’Education Prioritaires : le ministère
demande une nouvelle baisse du nombre de places en maternelle
en ne tenant pas compte du nombre de moins de trois ans y
compris en Zone d’ Education Prioritaire !
-
Le
nombre d’enseignants est insuffisant pour effectuer les remplaçants
d’enseignants en congé de maladie ou de maternité ? Le ministre
prévoit de faire appel à des vacataires non formés !
Ces
mesures, si elles se confirmaient, se traduiraient par des
milliers d’enseignants des écoles manquant devant les élèves
lors des rentrées 2011, 2012 et 2013. Le président de la république
veut-il devenir le champion de « l’absentéisme » des enseignants
dans les écoles ?
Le
SNUipp demande au ministre de l’Education Nationale de rendre
publiques les mesures envisagées : en effet l’école est le
bien de tous et l’organisation de la rentrée 2011 doit s’effectuer
dans la transparence.
Enseignants,
parents, élus et citoyens doivent pouvoir connaître les conséquences
des décisions prises en matière budgétaire.
Le
SNUipp rappelle qu’il demande l’abandon du dogme du non remplacement
d’un fonctionnaire sur deux qui part en retraite.
Dès
le mois de juin, il appelle les enseignants des écoles à participer
aux initiatives qui seront décidées en faveur de l’emploi.
Il
proposera à toutes les organisations et associations partenaires
de tenir une initiative d’ampleur nationale en faveur de l’école.
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RETRAITES
JEUDI 27 MAI
TOUS EN GREVE !
TOUS A LA MANIF !
CGT-FSU-CFDT-UNSA-Solidaires
Emploi,
salaires, retraite : tous mobilisés, rassemblés et exigeants !
Dans un contexte
économique et social caractérisé par une situation de l’emploi
dégradée, des difficultés de pouvoir d’achat et une aggravation
des conditions de travail pour de nombreux salariés, dans le
public et dans le privé, en France et en Europe, les organisations
syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réaffirment que
la sortie de crise passe par des politiques publiques en faveur
d’une relance économique intégrant la satisfaction des besoins
sociaux.
Avant même que
le Président de la République ne réunisse un "sommet social"
le 10 mai 2010, le Premier ministre annonce un gel des dépenses
de l’Etat pour les 3 ans à venir. Les organisations syndicales
CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA condamnent cette annonce et
considèrent que la réduction des déficits ne peut être envisagée
sans assurer la cohésion sociale et la réduction des inégalités,
en particulier par une fiscalité plus redistributive.
Donner la priorité
à l’emploi stable, améliorer les salaires et le pouvoir d’achat,
réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de
justice sociale, investir pour l’emploi de demain par une politique
industrielle prenant en compte les impératifs écologiques et
par des services publics de qualité restent nos objectifs communs.
Concernant les
retraites, elles rappellent que l’emploi "en quantité, en qualité
et qualifié, reconnu et valorisé" doit devenir une priorité
dans les entreprises et les administrations pour redonner du
sens au travail, à la société toute entière. C’est une source
de financement incontournable pour assurer le devenir et la
pérennité de notre système de retraites par répartition basé
sur la solidarité intergénérationnelle. Une plus juste répartition
des richesses, la réduction des inégalités, l’égalité entre
les Femmes et les Hommes au travail s’imposent aussi pour garantir
à tous un bon niveau de vie à la retraite. L’âge légal de départ
en retraite à 60 ans doit être maintenu. La pénibilité du travail
doit être reconnue et ouvrir des droits à un départ anticipé
à la retraite. La concertation en cours, le calendrier extrêmement
serré imposé n’offrent pas une qualité de dialogue social acceptable
pour répondre à un tel enjeu de société, d’autant que les seuls
éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal
de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation
dans un cadre budgétaire constant.
Pour toutes ces
raisons et dans un cadre unitaire, les organisations syndicales
CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés, les
retraités, les jeunes et les privés d’emploi à une journée nationale
de mobilisation le jeudi 27 mai 2010 pour interpeller ensemble
les pouvoirs publics, tous les employeurs et peser sur les choix
à venir.
Elles appellent
l’ensemble de leurs organisations à se rencontrer pour décider,
dans les entreprises et lieux de travail, d’actions unitaires
de haut niveau donnant lieu à des grèves et des manifestations
interprofessionnelles dans les territoires.
Le
6 mai 2010
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AG
SNUipp-FSU LA SEYNE
JEUDI
6 MAI
17
h - Maternelle Jean ZAY
Préparation
du Congrès
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Manifestation
1er MAI
Plus de 5000 à Toulon !
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RETRAITES
Dossier
FSU
REUNION-DEBAT
JEUDI 23 AVRIL - 18 h
Amphi 400 - La Garde

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Retraites
Signez
la Pétition en ligne !

Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites !
Signer la pétition en ligne, réussir les actions prévues et notamment
la Manifestation du 1er Mai !
http://petition.exigences-citoyennes-retraites.net/
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Forum
Social
Travailler dans l’Europe à 27
Présent et avenir
Vendredi 7, Samedi 8 et Dimanche 9 mai
au Centre de Vacances de la RATP à LA SEYNE SUR MER
Plus de renseignements
- Inscription
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RISTT
- LA SEYNE
Mercredi
31 Mars 2010
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MARDI
23 MARS 2010
TOUS
EN GREVE !
TOUS
A LA MANIF !
Emploi,
Retraite, Salaires
Photos
de la Manifestation à plus de 10.000 à TOULON
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Manifestation
Nationale
pour l’Education
SAMEDI
30 JANVIER
à PARIS
La FSU appelle
l’ensemble des personnels de l’Education, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche à se mobiliser pour une politique
qui assure la réussite de tous les jeunes.
Il s’agit de porter
des propositions pour un système éducatif plus juste et plus
égalitaire qui réponde pleinement aux besoins de la société,
qui dispose à tous les niveaux des moyens nécessaires à ses
missions et qui refuse les déterminismes scolaires et sociaux,
relance la démocratisation de l’accès au baccalauréat, et diminue
le nombre de sorties sans qualification du système éducatif.
- Contre le non
remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite
et la suppression systématique de dizaines de milliers de postes,
- Contre la RGPP
et ses conséquences sur les services et les missions
- Pour la création
de postes répondant aux besoins du service public et assurant
l’amélioration des conditions de travail et d’étude
- Pour l’abandon
de l’actuelle réforme de la formation des maîtres, de ses textes
d’application concernant la formation et la négociation d’une
tout autre réforme
- Pour le retrait
de la réforme des LP, des projets actuels de réforme des lycées
et de la gouvernance des établissements du second degré et la
reprise des discussions sur d’autres bases
- Pour l’arrêt
de la déstructuration du service public d’Enseignement Supérieur
et de Recherche (universités, CNRS et autres organismes, …)
- Pour une véritable
politique de l’éducation prioritaire qui assure partout le droit
à une éducation de qualité et à la réussite - Pour l’abandon
de la suppression des cartes scolaire et universitaires
- Pour la revalorisation
de l’ensemble de nos métiers, la requalification des emplois,
la défense de nos statuts, la résorption de la précarité
- Contre les logiques
d’individualisation de la gestion des carrières, de mise en
concurrence des individus et des services.
APRES
LA GREVE DU 21 JANVIER
PARTICIPEZ
MASSIVEMENT A LA MANIFESTATION NATIONALE
LE
30 JANVIER PARIS - PLACE DENFERT ROCHEREAU - 13H30
Des
places de trains ont été réservées par les différents syndicats
de la FSU qui appellent le 30 janvier : merci d’entrer en contact
avec votre syndicat pour prendre les informations (horaires, gares
desservies) et réserver des places.
SNUipp-FSU
: 04 94 20 87 33
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Carte
scolaire 2010
Unité,
Solidarité, Action !
MARDI 26 JANVIER
16h30 - Elémentaire PAGNOL
"Non aux fermetures de
classes !"
Après l'action de mardi dernier à la Maternelle
SEMARD, nouveau rassemblement pour refuser la dégradation
des conditions d'enseignement.
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GREVE
21 JANVIER
CGT, FSU, Solidaires
Photos
Permettre la convergence
des luttes les plus larges et les plus unitaires, avec l’ensemble
de la population et des acteurs attachés aux services publics
et à la Fonction publique.
Ensemble
dans l’action en janvier !
Le Gouvernement
continue à s’attaquer frontalement à la Fonction publique et
aux services publics. Le Président de la République revendique
clairement cette politique qui a amené à supprimer plus de 100
000 emplois dans la fonction publique d’Etat depuis 2007.
Cette politique
est aggravée par les attaques contre le statut, l’individualisation
des rémunérations et la mise en concurrence des agents, les
effets de la Révision générale des politiques publiques (RGPP)
et de la Réorganisation administrative territoriale de l’Etat
(RéATE) qui ont des conséquences néfastes sur les conditions
de travail des personnels et sur la qualité du service public
rendu à la population.
L’Éducation nationale,
déjà mise à mal par une saignée sans précédent de ses effectifs,
l’Enseignement Supérieur et la Recherche, sont frappés de plein
fouet par des réformes plus régressives les unes que les autres.
L’hôpital public, asphyxié par une pénurie gravissime d’emplois
et une recherche de rentabilité à tous crins, est en danger.
Le Gouvernement
fait pression sur les collectivités territoriales pour qu’elles
appliquent scrupuleusement le même dynamitage de la fonction
publique. De plus, le projet de loi sur les collectivités territoriales
constitue un recul démocratique important. Face à la politique
destructrice du Gouvernement, les personnels organisent la résistance.
Depuis des mois,
les mobilisations se succèdent (agents territoriaux, hôpitaux
publics, la Poste 18 mois de lutte, l’éducation, la culture,
l’ONF, la DGCCRF, les finances publiques, l’équipement…) que
nous soutenons totalement.
Alors que, pour
répondre aux exigences de la situation sociale, le rôle de la
fonction publique et des services publics n’a jamais été aussi
important, il est urgent notamment :
- de créer les
emplois nécessaires et de donner les moyens aux services publics
de répondre aux besoins croissants de la population partout
sur le territoire ;
- de revenir sur
les suppressions au budget 2010 et pourvoir aux remplacements
des départs en retraite ; d’assurer le maintien et la progression
du pouvoir d’achat de tous les personnels par l’augmentation
du point d’indice et une reconstruction de la grille ;
- de revenir sur
toutes les réformes régressives ; d’abroger la loi dite de «
mobilité » ;
- de prendre des
mesures pour combattre la précarité.
Sur ces revendications,
nous appelons à débattre et à agir dès la semaine du 11 janvier
pour permettre de faire converger les mobilisations et de construire
un temps fort, de grèves et de manifestations, le 21 janvier
2010.
Nos organisations
conçoivent cette période d’action comme s’inscrivant dans le
processus nécessaire et inscrit dans la durée permettant la
convergence des luttes les plus larges et les plus unitaires,
avec l’ensemble de la population et des acteurs attachés aux
services publics et à la Fonction publique, et l’aboutissement
de nos revendications.
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Laïcité
Communiqué
commun des Fédérations Départementales
du VAR
FSU – CDAL - FCPE – DDEN – SE .UNSA – UNSA education83
- FOL - CDAFAL 83 – ATTACVar - Libre Pensée
Conférence
débat animée par Eddy KHALDI
auteur de « Main basse sur l’école publique »
Samedi 16 janvier 2010
à 9 heures
Centre RATP Tamaris à La Seyne sur mer
La rentrée 2009/2010
a été marquée par une régression budgétaire sans précédent dans
l’éducation nationale : 14 000 élèves supplémentaires ont été
accueillis alors que 6 000 postes ont été supprimés !
Le gouvernement annonce
la suppression de 16 000 postes en 2010 : combien d’élèves par
classe à la rentrée 2010/2011 ? combien de classes, combien
d’écoles publiques seront fermées ? L’école maternelle a perdu
près de 14 000 places par an depuis 3 ans en France. La scolarisation
des deux ans continue de baisser passant de 21 à 18 % . Les
jardins d’éveil payants à la charge des collectivités locales
et des parents ne peuvent constituer une réponse adaptée à la
demande des familles.
Pendant ce temps,
le financement des écoles privées ne cesse d’augmenter.
L’Etat et les collectivités
territoriales (Régions, Départements, Communes) ont versé près
de 10 milliards d’euros aux écoles privées en 2006 (inventaire
non exhaustif)
Ce sont 200 000 emplois
temps plein avec les charges…
Ce sont plus de 150
euros d’impôt par an et par habitant…
Ce sont 10 milliards
d’euros détournés des fonds publics « fonds publics à l’école
publique, fonds privés à l’école privée »
Depuis 2008, la Loi
est encore plus favorable à l’égard des écoles privées : en
effet la Loi Carle instaure un véritable « chèque éducation
» et une parité public/privé qui n’existe pas dans la Constitution.
Elle oblige les collectivités territoriales à financer les écoles
privées sous contrat hors commune sous certaines conditions,
mais sans accord préalable : cette dépense supplémentaire est
estimée à 500 millions d’euros par an !
La parité ce n’est
pas 1 classe fermée dans le public et 1 classe ouverte dans
le privé !
Pour exemple, à la
rentrée 2009/2010 à la Seyne sur mer, mis à part deux écoles
maternelles d’éducation prioritaire classées « réseau ambition
réussite » toutes les autres, y compris en éducation prioritaire,
enregistrent des moyennes comprises entre 25 et 28 élèves par
classes, sans scolarisation des enfants avant 3 ans, alors que
l’école maternelle privée toute neuve enregistre une moyenne
de 22 élèves par classe avec une scolarisation des enfants bien
avant 3 ans !
Le séparatisme scolaire
à la Seyne sur mer coûte 45 000 € par an une dépense non imposée
par la Loi qui aurait pu couvrir des dépenses de fonctionnement
pour les 32 écoles de la République.
A la Seyne sur mer,
deux écoles maternelles publiques ont toutes leurs classes logées
dans des préfabriqués très anciens avec des effectifs moyens
de 28 élèves par classe, certaines écoles n’ont pas de préau,
d’autres n’ont pas de salle de motricité, plusieurs sont encore
à réhabiliter… Des projets REP n’ont pas été financés cette
année…
L’école privée à
95 % confessionnelle n’est pas toujours un libre choix. Elle
peut devenir un choix incontournable à cause des fermetures
de classes et d’écoles publiques, surtout en milieu rural et
pour l’enseignement technique et supérieur. Alors que l’enseignement
public, gratuit, à tous les niveaux est un devoir de l’Etat,
le gouvernement met en place une politique de désengagement
de ce devoir au profit des écoles privées.
Aussi, nous réaffirmons
notre attachement à l’école publique, laïque et républicaine,
la seule garante de l’égalité des droits pour tous, de la mixité
sociale et de la gratuité. Le principe fondamental de la laïcité
est inscrit dans l’alinéa 13 du préambule de la Constitution
de 1946 comme suit « l’organisation de l’enseignement public
gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir d’Etat ».
Nous refusons que
l’enseignement privé soit favorisé par des fonds publics. Le
Savoir et tout ce qui permet sa diffusion ainsi que son développement,
constituent un bien commun dont la qualité doit être considérée
comme une priorité au cœur de tout projet politique humaniste
et progressiste.
Elle ne saurait être
enfermée dans des logiques marchandes de rentabilité financière
ou polluée par une idéologie sécuritaire porteuse de formatage
et de mutilations de l’intelligence.
Elle doit au contraire
se nourrir de démocratie et d’ambition créatrice au service
de l’émancipation. L’école laïque est le lieu où s’instruisent,
se reconnaissent et se socialisent tous les enfants.
La seule école de
la République, l’école du « vivre ensemble ».
Pour ces raisons,
nous demandons : La transparence totale du financement des écoles
privées. L’abrogation des lois qui remettent en cause le principe
constitutionnel de laïcité (loi Barangé de 1951, Loi Debré de
1959, Loi de 2004, Loi Carle de 2008) En attendant, nous demandons
que les collectivités territoriales cessent tout financement
non imposé par la loi et qu’elles ne participent pas aux dépenses
de fonctionnement des écoles privées maternelles ni aux dépenses
d’investissement des écoles privées du primaire et du secondaire
qui ne sont pas sous contrat d’Etat. ?
Nous appelons la
population à signer massivement la pétition qui sera adressée
aux collectivités territoriales du département.
Nous
l’invitons à participer activement à la conférence débat animée
par Eddy KHALDI auteur de « Main basse sur l’école publique
» Samedi 16 janvier 2010 à 9 heures Centre RATP Tamaris à
La Seyne sur mer.
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Mardi
1er Décembre 2009
Sarkozy
à La Seyne pour parler de relance économique dans
une ville
où la casse de la Construction Navale orchestrée
par tous les tenants du capitalisme
comme lui et ses amis : il fallait le faire !

Le
SNUipp-FSU a organisé un rassemblement devant l'IUFM, symbole
d'une autre casse :
celle de la formation des enseignants !
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GREVE
DANS L’EDUCATION
MARDI 24 NOVEMBRE
La FSU a pris
ses responsabilités en appelant à la grève pour dire haut et
fort : "La casse de l'Education, des Services Publics, Ca
suffit !".
Cette journée
d'action constitue un point d'appui pour construire un mouvement
puissant de résistance à la politique de ce gouvernement qui
trouve des milliards pour les banques et les patrons mais pas
pour l'Ecole, la Santé, les retraites, les Services Publics
!
Les responsables
de la crise, c'est toujours eux et pas question d'accepter qu'ils
cherchent à nous la faire payer !
La FSU a été rejointe
par la CGT Educ et Solidaires et c'est tant mieux !
Unir pour agir,
agir pour gagner : tous ensemble !
Photos
Suite au CDFN,
une journée de grève a été décidée par la FSU le mardi 24 novembre.
Le SNUIPP appelle les enseignants des écoles à y participer
massivement. Une publication arrivera dans les écoles rapidement.
Nous vous invitons à diffuser dès à présent l’information.
Rappel texte action
du CDFN FSU : "Dans
l’Education et la Recherche, prenant acte des réponses des autres
organisations à ses propositions d’action unitaire avec grève,
il appelle à mener une campagne pendant le vote du Budget dans
le cadre du collectif « Notre Ecole, Notre Avenir » en utilisant
la carte pétition unitaire et la lettre unitaire aux parlementaires
et il décide d’une journée de grève et de manifestations le
24 novembre pour un système éducatif qui assure la réussite
de tous les jeunes, contre les suppressions de postes, pour
l’augmentation des recrutements aux concours pour une autre
réforme de la formation des enseignants, contre la précarité,
pour les salaires et la revalorisation de l’ensemble des personnels
pour la défense des statuts. Il prend contact avec l’ensemble
des organisations syndicales de l’éducation pour leur re-proposer
l’organisation commune de cette journée. Il appelle tous les
personnels à y participer massivement, et à débattre dès le
jour de la grève, en AG, des suites".
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Photos
de la 9ème Université d'Automne du SNUipp-FSU
les 23, 24 et 25 Octobre
2009 à La Londe
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Mercredi
7 Octobre 2009
Journée
d'action mondiale
pour le travail décent
15
h - Place de la Liberté - Toulon
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Samedi
3 Octobre 2009
Votation
citoyenne pour la défense du
Service Public de La Poste
Tous
aux urnes !
De
9 h à midi devant votre bureau de Poste préféré




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RISTT
Mercredi 30 Septembre
2009
9 h - 12 h
Ecole Maternelle Jean Zay
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