Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire
Section de La Seyne - Var

Actualités - Février 2009


FSU Var

Débattre, agir, tous Ensemble !
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Section de LA SEYNE - SAINT-MANDRIER du SNUipp-FSU
Communiqué de presse Jeudi 19 Février 2009

Le CDEN (Conseil Départemental de l'Education Nationale) a donc entériné les mesures de carte scolaire présentées par l'Inspecteur d'Académie.

Pour ce qui concerne La Seyne et Saint-Mandrier, sur les 8 écoles qui étaient listées en situation de connaître une fermeture de classe, deux seront effectivement touchées : l'école élémentaire Louis Clément à Saint-Mandrier et la maternelle Saint-Exupéry à La Seyne mais relevant de la Circonscription de Six-Fours.

L'importante mobilisation des enseignants, des parents d'élèves et des Elus municipaux aura donc permis de limiter " la casse ".

En ce qui concerne la maternelle Sémard, la surprise dans un premier temps, la colère et la mobilisation ensuite se seront succédées. En effet, comment expliquer à ceux qui connaissent déjà les plus grandes difficultés sur le plan socio-économique que leurs enfants travailleront dans de moins bonnes conditions, que la scolarisation dès 2 ans sera à nouveau remise en cause alors que c'est là que les choix prioritaires devraient être faits pour permettre la réussite de tous les élèves. " Donner plus à ceux qui ont le moins " principe qui présidait à la politique des Zones d'Education Prioritaire initiales se transforme en " prendre encore à ceux qui ont déjà tellement peu ". Le bon sens et " l'équité " l'auront emporté pour cette fois grâce à l'action conjointe des enseignants, des parents et des Elus de la Ville qui aura été une nouvelle fois déterminante.

L'acharnement à appliquer les choix néfastes du Gouvernement en matière de services publics et en particulier dans l'Education avec 13500 suppressions de postes en France ne fait que faire grandir le sentiment d'injustice.

La grève du 29 janvier a été qualifiée d'historique. Tout est réuni pour qu'ensemble, salariés du public comme du privé, enseignants comme parents d'élèves, chômeurs ou retraités, forts du soutien de l'opinion publique (7 français sur 10) la grève du 19 mars soit encore plus puissante et qu'elle fasse entendre haut et fort au Gouvernement l'exigence d'autres choix économiques.

 

"La Marseillaise" - 21-02-2009

Rassemblement pour l'Education
devant la Préfecture à Toulon où se tenait le CDEN

Rassemblement devant la Maternelle Pierre SEMARD
avant de partir devant la Préfecture à TOULON
Mercredi 18 Février 2009

Contre les fermetures de classes !
Pour la liberté d'expression !

VENDREDI 6 FEVRIER 2009
devant l'IA

Parce que l'Administration croyait faire passer sans "vagues" des fermetures de classes en tentant d'empêcher toute expression des défenseurs du Service Public d'Education, les enseignants se sont mobilisés pour dire haut et fort qu'ils n'acceptaient pas plus les menaces et intimidations que les fermetures de classes.

Soutenus par les parents d'élèves et les élus de La Seyne, ils sont prêts à l'exprimer encore plus fortement et plus massivement... s'il le fallait !

2009-02-06-ia


Et le soir devant la Maternelle Edouard Vaillant à La Seyne
une des 8 écoles menacées d'une fermeture de classe

 

Communiqué de la Section de La Seyne du SNUipp-FSU

RASSEMBLEMENT
A LA SEYNE

Après la puissante Grève du 29 Janvier et les 2,5 millions de manifestants partout en France, l'heure est plus que jamais à la mobilisation. Emploi, Pouvoir d'Achat et Services Publics étaient au cœur des revendications pour exiger une autre politique économique en faveur des salariés, retraités ou chômeurs qui ne sont pas responsables de la crise mais à qui on veut la faire payer en continuant à arroser de milliards les actionnaires des entreprises qui continuent à se partager les profits, richesses créées par le travail de ceux à qui on demande toujours de faire des efforts.

Les 30 000 postes de fonctionnaires annoncés en suppression - dont 13 500 dans l'Éducation - sont d'autant plus inacceptables. Et les conséquences sont des suppressions de classes avec en cascade des effectifs par classe plus chargés, des classes de maternelle menacées de fermeture, des personnels RASED supprimés en même temps qu'on fait semblant de vouloir aider les élèves les plus en difficulté !

La carte scolaire du premier degré est en pleine préparation et le CTPD (Comité Technique Paritaire Départemental) devrait se tenir Lundi 9 février et le CDEN qui "entérine" le lendemain. Avec des postes en moins pour l'Académie, l'Administration va tenter de nombreuses fermetures de classes et à La Seyne, plusieurs écoles élémentaires et maternelles sont "visées".

Alors que les élèves de nos écoles connaissent des conditions de vie de plus en plus difficiles, que la pauvreté voire la misère grandissent et que l'on nous dit que les évaluations sont moins bonnes à La Seyne qu'ailleurs, comment pourrait-on accepter une nouvelle "saignée" ?

C'est pourquoi nous appelons tous les collègues de La Seyne à venir dire haut et fort que la casse de l'École, les fermetures de classes, la casse des RASED, l'empilement des dispositifs plus lourds qu'efficaces...

Ça suffit !

MARDI 3 FÉVRIER
à partir de 16h30

(le temps d'arriver pour tout le monde...)

devant l'École Maternelle Pierre SEMARD

symbole des nouvelles attaques contre l'École Maternelle en plein "Réseau Ambition Réussite" !

TOUS ENSEMBLE, nous avons le pouvoir d'arrêter la casse
et d'obtenir de vrais moyens pour la réussite de tous les élèves

NB : pensez à apporter vos "Enquêtes Carte Scolaire" si vous ne les avez pas encore envoyées au SNUipp-FSU

 

JEUDI 29 JANVIER
TOUS EN GREVE
nationale et unitaire
CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
TOUS A LA MANIF
10 h Place de la Liberté
TOULON

La GREVE et la MANIF s'annoncent énormes !

Revue de presse - La Marseillaise - Var-Matin

 

Textes d’appels

Appel du 29 Janvier 2009
déclaration commune de propositions et revendications des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, sont les premières victimes de cette crise. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.

Face à cette situation et considérant qu’il est de leur responsabilité d’agir en commun, en particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux salariés, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé d’interpeller les entreprises, le patronat et l’Etat.

Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des rémunérations et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.

1 – Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique

De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs faisant supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Par ailleurs, des salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les salariés temporaires, en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d’activité. Des entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en maintenant la rémunération de leurs actionnaires.

C’est intolérable et inadmissible.

Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisent des mesures de sauvegarde d’emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces mesures doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Les aides publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier. Ces périodes de baisse d’activité doivent être utilisées pour développer la formation professionnelle et renforcer les compétences des salariés.

Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c’est notamment en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée.

Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux besoins de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires. Dès 2009, le gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut abandonner une politique aveugle de suppression d’emplois et penser autrement l’évolution des services publics dont la qualité et l’emploi constituent une question centrale.

La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.

2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités

Les exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d’entreprises, à l’accroissement des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des richesses privilégiant le versement de dividendes au détriment des salaires et de l’investissement.

Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salariales doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégalités.

Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords salariaux.

3 – Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat

Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’Union Européenne de décider de politiques d’interventions publiques coordonnée favorisant une relance économique. Celles-ci doivent viser à la fois :

  • Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d’achat, en priorité des revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs d’emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.
  • Une politique de développement de logement social à la hauteur de l’urgence, un encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux usuraires.
  • Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire.
  • Des investissements ciblés, en particulier en matière d’infrastructures, d’équipements publics et de services publics, en favorisant la recherche, le développement, l’éducation et la formation. Les investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur d’une économie du développement durable mettant en œuvre les principes adoptés au Grenelle de l’Environnement.
  • Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en matière d’emploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avis préalable des élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l’utilisation des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l’Etat.

4 – Préserver et améliorer les garanties collectives

Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public, passent par l’amélioration du cadre collectif. C’est pourquoi il faut :

  • Abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du temps de travail.
  • Retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.
  • Respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent à la réglementation du travail.
  • Face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en oeuvre des réformes porteuses de progrès social.

5 – Réglementer la sphère financière internationale

Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l’opacité du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. L’Union européenne doit être au premier plan pour l’exiger.

Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au développement doit être maintenue et améliorer. C’est ce que demande le mouvement syndical international.


Journée d’action interprofessionnelle du 29 janvier,
déclaration des organisations syndicales de la Fonction publique

POUR LA FONCTION PUBLIQUE, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS

Les organisations syndicales de la Fonction publique s’inscrivent totalement dans la déclaration commune de propositions et revendications signée le 5 janvier 2009 par les 8 organisations au plan interprofessionnel.

En appelant les fonctionnaires et agents publics à participer massivement à la grève et aux manifestations le 29 janvier prochain, elles entendent exiger du gouvernement des réponses à leurs revendications portant sur :

  • L’arrêt de la politique aveugle de suppressions d’emplois et un moratoire immédiat sur celles contenues dans le budget 2009 ;
  • L’ouverture urgente de négociations salariales visant en particulier à augmenter significativement la valeur du point et à réévaluer l’ensemble de la grille indiciaire pour améliorer la carrière des agents ;
  • Le retrait de projets porteurs de lourds reculs pour la population et les personnels et qui se traduisent notamment par des délocalisations et des fermetures massives de services de proximité et l’aggravation des conditions de travail ;
  • Les moyens nécessaires à la pérennisation du financement des missions publiques en lieu et place de l’actuelle politique d’austérité imposée aux services de l’Etat, aux collectivités locales et aux établissements hospitaliers.

Face à la Révision générale des politiques publiques (RGPP), elles rappellent leur détermination pour le développement de services publics de qualité dotés de tous les moyens nécessaires pour répondre encore mieux aux besoins sociaux et de solidarité.

Sans prise en compte de ces exigences, elles prendront les dispositions pour donner les suites à cette journée.

A cet effet, elles conviennent de se revoir consécutivement à la rencontre des organisations syndicales au plan interprofessionnel prévue le 2 février 2009.

Manifestons
Samedi 10 janvier 2009

à 10 h à Toulon - Place de la Liberté

GAZA : ARRETONS LE MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !

Un million et demi de personnes assiégées, affamées depuis 18 mois c’est une punition collective et donc un crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève art. 33. Un million et demi de personnes qui subissent une agression d’une violence sans précédent de l’armée israélienne, c’est encore un crime de guerre !

L’Union Européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant à l’initiative de sa présidence française, et contre le parlement européen, du « rehaussement » du statut des relations Union Européenne -Israël. L’Union Européenne et la France portent donc une lourde responsabilité dans la situation actuelle.

L’urgence est qu’elles fassent tout pour imposer à Israël l’arrêt immédiat du massacre, et pour amener ce pays à accepter une solution politique globale qui respecte les droits nationaux du peuple palestinien, sur la base des résolutions de l’ONU et des décisions de la cour internationale de La Haye.

Nous, organisations du collectif Toulonnais pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, signataires de cet appel, exigeons :

  • Un cessez le feu immédiat et le retrait de l’armée israélienne
  • La levée immédiate et totale du blocus de Gaza
  • La suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël et des sanctions immédiates contre cet Etat.
  • La protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien.
  • Les palestiniens et en particulier les habitants de Gaza ont besoin de notre solidarité.

    Samedi prochain, de nouvelles manifestations auront lieu partout en France, nous appelons nos concitoyens à se retrouver

Samedi 10 janvier 2009 à 10h Toulon Place de la Liberté

UD CGT, FSU Var, ATTAC Var, VPJM, LDH Section de Toulon, Secours Islamique ATF Var, Emancipation 83, LCR/NPA, PCF, Parti de Gauche, Verts

Rassemblement
contre l’intervention israélienne à Gaza

Samedi 3 janvier 10h30
Place du Murier à Toulon

Communiqué de presse FSU sur les événements de Gaza

La population de Gaza est de nouveau sous les bombes de l’armée israélienne ; d’ores et déjà des centaines de morts sont recensés et une sanglante escalade semble s’annoncer. Ces massacres viennent s’ajouter au blocus inacceptable que subit depuis des mois cette population. Les massacres de populations civiles ne peuvent que susciter l’horreur. Il est grand temps de sortir de la spirale de la terreur. La FSU exige l’arrêt immédiat de l’offensive militaire israélienne et l’arrêt de tous les actes de violence envers toutes les populations civiles. Elle rappelle qu’une paix juste et durable doit reposer sur la reconnaissance du droit de chacun des peuples à vivre en sécurité dans des états aux frontières sûres et reconnues et que seuls la négociation et le respect des droits des peuples et de l’Homme dégageront les voies et les moyens de la paix. La FSU demande à la France et à l’Europe, en collaboration avec les USA, de jouer tout leur rôle pour obtenir l’arrêt des bombardements et l’engagement d’un processus de paix. Pour cela elles doivent notamment revenir sur leur décision de « rehaussement » du statut des relations Europe-Israel, qui ne peut avoir de sens que si Israël se conforme au droit international, à la recherche de la paix et au respect des droits humains. C’est sur ces bases que la FSU appelle à participer aux manifestations organisées le mardi 30 décembre et le samedi 3 janvier pour dénoncer les violences exercées contre les populations civiles.

Samedi 17 janvier
Journée de manifestations

L’ensemble des organisations à l’origine de l’appel « L’éducation est notre avenir »
appelle à amplifier les mobilisations.

L’ensemble des organisations à l’origine de l’appel « L’éducation est notre avenir » appelle à amplifier les mobilisations en janvier 2009 et à faire du samedi 17 janvier dans tous les départements une journée de manifestations pour défendre le service public d’éducation que le gouvernement veut affaiblir par des budgets de régression, des mesures qui amputent son ambition et sa cohérence, et pour réclamer un véritable dialogue social. L’ensemble des organisations dénonce une politique éducative qui méprise la jeunesse, les lycéens, les étudiants, les parents d’élèves, les collectivités territoriales, le monde associatif et les personnels de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la jeunesse et des sports.

Paris, le 18 décembre 2008

Journée nationale de mobilisation interprofessionnelle
Jeudi 29 janvier 2009

APPEL DES ORGANISATIONS SYNDICALES
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité. Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations.

C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations.

Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :

  • défendre l’emploi privé et public ; lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;
  • exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;
  • défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;
  • des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.

    Les organisations syndicales rendront publique le 5 janvier 2009, une déclaration commune développant leurs propositions et revendications.

Paris, le 15 décembre 2009

 

Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs d'école et Pegc
Fédération Syndicale Unitaire
Section de La Seyne - Var