MANIFESTATION SAMEDI 6 AVRIL 2002

à 10 h 30 Place du Mûrier (en bas du Cours Lafayette) à TOULON

 

 


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POUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ

DES PEUPLES PALESTINIEN ET ISRAÉLIEN

Manifestons le samedi 6 Avril 2002

Les organisations signataires de cet appel s’indignent face aux terribles évènements qui se déroulent en Palestine.

La politique du gouvernement Sharon et ses nouveaux pas dans la logique de guerre ont déjà fait des centaines de morts tant palestiniens qu’israéliens.

Hier, il a envoyé les chars et son armée pour détruire le quartier général du président de l’autorité palestinienne.

Aujourd’hui, il réprime avec une rare violence la manifestation pacifiste de 15 000 israéliens, palestiniens et internationaux au point de passage Al-Ram de Jérusalem.

La répression frappe aussi des journalistes.

Les organisations soussignées condamnent la politique du gouvernement des États-Unis qui encourage la fuite en avant d’Ariel Sharon.

Il est indispensable de sortir au plus vite de l’engrenage de guerre et de violences aveugles.

Elles appellent la France et l’Union Européenne à peser de tout leur poids dans ce sens.

Les attentats contre les synagogues et tous les actes de violence perpétrés ces derniers jours dans notre pays ne peuvent que susciter l’inquiétude et la réprobation de tous ceux qui sont attachés aux valeurs de paix et de tolérance. Nous les condamnons sans réserve.

Nous refusons toute utilisation du conflit à des fins racistes et antisémites.

SEULES DES NÉGOCIATIONS SÉRIEUSES PEUVENT DÉBOUCHER SUR LA PAIX POUR LES DEUX PEUPLES.

Aussi nous exigeons :

le retrait immédiat et sans condition des troupes israéliennes des territoires occupés, en application de la résolution 1402 de l’ONU.

l’envoi immédiat d’une force internationale de protection des peuples à l’initiative de la France et de l’Union Européenne.

la reconnaissance des droits nationaux pour le peuple palestinien, l’arrêt des colonisations.

l’application des résolutions des Nations Unies.

la levée du siège de Yasser Arafat.

l’arrêt des attentats suicides.

Nous nous prononçons pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens, dans des Etats aux frontières sûres et reconnues.

MANIFESTATION SAMEDI 6 AVRIL 2002

à 10 h 30 Place du Mûrier (en bas du Cours Lafayette) à TOULON

Premiers signataires :

UD-CGT, UD-CFDT, FSU, UNEF-Toulon, SUD-Education, PCF, PS, Gauche Socialiste, les Verts, LDH-Toulon, ASTI, TCNA, ADAJETI, ATTAC


CFDT

CGT

CFTC

UNSA

CFE-CGC

FSU

Les syndicats français pour une paix juste au Proche Orient

 

L’escalade continue de la violence depuis maintenant dix-sept mois au Proche Orient montre à nouveau que la solution de ce conflit n’est pas militaire. Le chemin de la guerre est sans issue.

Du point de vue des organisations syndicales françaises, nous retenons plusieurs conditions qui nous semblent incontournables pour trouver une solution juste au conflit.

Une paix juste et durable ne pourra être trouvée hors l’existence de deux Etats, politiquement indépendants, économiquement viables, assurés de leur sécurité dans des frontières reconnues internationalement. Cela exige la reconnaissance effective de l’état d’Israël par l’ensemble des pays de la région, le retrait des colonies des territoires occupés, le traitement équitable de la question des réfugiés et le règlement de la question de Jérusalem et de son statut de capitale.

Cette position, que nous défendons avec beaucoup d’autres acteurs, concerne l’objectif final de cette paix qui reste à construire. Elle s’oppose bien évidemment aux stratégies violentes, qu’elles soient le fait d’une armée régulière ou d’organisations terroristes. Mais elle ne fait pas l’impasse sur la réalité actuelle des rapports de force entre les deux parties. Aujourd’hui, la recherche d’un accord ne peut passer sous silence la réalité de l’occupation des territoires palestiniens et de leur colonisation, le déséquilibre qui existe entre un Etat fort militairement et économiquement et des territoires à l’économie ravagée, soumis à la misère d’un blocus et d’un développement séparé.

C’est pourquoi le redémarrage des négociations a besoin du soutien de toutes les forces de paix au Proche Orient et d’un engagement efficace de la communauté internationale et de l’ONU. A ce propos, nous refusons toute utilisation du conflit à des fins racistes et antisémites, qui risque de provoquer l’extension de la violence et qui ne fait que desservir les intérêts des deux parties.

Les organisations syndicales françaises appellent le gouvernement français et l’Union Européenne à promouvoir la mise en place de moyens d’interposition et de médiation.

Tels sont les principes qui guident notre analyse et notre action avec les deux syndicats de la région, l’Histadrout israëlienne et la PGFTU palestinienne. Notre solidarité active s’exprime dans le soutien que nous apportons à un dialogue qui doit se poursuivre et se renforcer entre ces deux organisations.

Dès le 8 avril, les organisations syndicales françaises prendront tous les moyens pour diffuser cette déclaration au sein des entreprises, des administrations et parmi l’ensemble de leurs adhérents. Elles conviennent de coordonner leurs efforts dans la durée pour soutenir les deux organisations syndicales de la région en lien avec le mouvement syndical international, moyen privilégié de manifester leur engagement déterminé en faveur de la paix.

le 4 avril 2002