La réduction
du temps de travail au ministère de la Jeunesse et des Sports
s’effectue sans créations d’emplois.
Corsetées
par cette décision gouvernementale et des arbitrages de Matignon
drastiques, les discussions se bornent à « aménager » des régressions
sociales ou une absence de réduction du temps de travail pour
les personnels déjà annualisés.
Les 3
000 personnels administratifs et ouvriers (pour l’essentiel
des catégories C et B ou non titulaires) vont voir leurs horaires
hebdomadaires de travail augmenter en moyenne d’une heure de
travail par semaine avec maintien de leur régime de congés antérieur.
Ils
vont connaître pour la plupart des horaires flexibilisés alors
qu’ils n’y étaient pas soumis.
Pour
eux la dégradation des conditions de travail et d’emploi est
manifeste.
Le sort
particulier des personnels administratifs de l’administration
centrale est tout autant inacceptable. Pour les 3 500 personnels
techniques et pédagogiques des services et établissements (cadres
A et non titulaires) la réduction du temps de travail n’existe
pas.
Les propositions
ministérielles bouclées se restreignent au mieux à un habillage
en jours « ARTT » des régimes réglementaires antérieurs.
Elles
ignorent et détériorent des conditions d’emplois en établissements.
Pour les 500 inspecteurs et personnels d’encadrement, le compte
n’y est pas non plus.
Pour
une large proportion d’entre eux, l’ARTT ne sera qu’une formule.
Face
à cette situation, qui va engendrer une dégradation qui ne sera
pas sans conséquences dans les services et établissements, la
FSU propose aux autres organisations syndicales du MJS (UNSA-Education,
SGEN-CFDT, CGT, FO) une rencontre pour envisager des modalités
d’actions intéressant l’ensemble des personnels afin d’obtenir
une véritable négociation sans remise en cause des acquis sociaux
et avec les créations d’emplois nécessaires.