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Gérard Aschieri -
FSU
"Accentuation
de la politique rejetée par les Français"
31/05/2005 - 21h17
- AFP
PARIS,
31 mai 2005 (AFP)
-
Le
secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri a déclaré mardi
à l’issue de l’intervention de Jacques Chirac, qu’il "craignait
la poursuite, voire l’accentuation de la politique rejetée par
les Français".
-
"Le
moins que l’on puisse dire, c’est que l’intervention de M. Chirac
ne correspond pas à ce que les Français attendaient", a
déclaré à l’AFP M. Aschieri.
-
"On
cherche vainement un contenu dans le discours du chef de l’Etat",
a-t-il ajouté. "M. Chirac a proclamé une énième fois
que la priorité allait être donnée à l’emploi mais est resté
particulièrement vague", a relevé M. Aschieri, déplorant
qu’il n’y ait eu "aucune allusion aux services publics
ni à l’Éducation".
-
"Pire,
l’hommage rendu à la politique menée par Jean-Pierre Raffarin
et rejetée sans appel par les Français fait craindre la poursuite,
voire l’accentuation de cette politique", a fait valoir
M. Aschieri.
-
"Si
les choses restent en l’état, il va falloir que le mouvement
syndical prenne ses responsabilités", a-t-il menacé.
-
"M. Chirac
a parlé de rassemblement mais j’ai l’impression que sa première
priorité, c’est de rassembler sa majorité", a conclu M. Aschieri.
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Enquête
Carte Scolaire
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aux Parents
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Natation
: Nouvelle circulaire
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Moins
d’élèves par classe
=
Meilleure
réussite scolaire !
«
Le nombre d’élèves par classe a une influence décisive sur la
réussite scolaire ».
C’est ce que vient de confirmer l’importante étude réalisée par
l’économiste Thomas Piketty, Directeur d’Études à l’EHESS
et chercheur à l’ENS. La réduction de la taille des classes a
bel et bien un impact sur les résultats scolaires et ce (donc
pas seulement) d’autant plus que les élèves concernés sont issus
de milieux défavorisés. Dès lors, elle devient un instrument efficace
de réduction des inégalités scolaires.
«
Il est tout a fait possible de réduire substantiellement l’inégalité
des chances scolaires en France, pour peu qu’on le souhaite »
précise-t-il.
Quand
on sait que l’étude utilise les données du panel 1997 du Ministère
de l’Éducation Nationale portant sur plus de 9600 élèves entrés
au CP en 97 et dont la scolarité continue d’être suivie, on ne
peut que s’appuyer –à nouveau- sur ces conclusions pour enrichir
le débat et l’action.
L’an
dernier déjà…
Dans
le cadre du Grand Débat pour l’École, nous avions largement diffusé
ce que le Ministère de l’Éducation Nationale lui-même écrivait
dans la « Géographie de l’École » (édition 2003, chapitre 13,
p.38) : « Les conditions d’accueil des
élèves et leur amélioration, favorables à la réussite scolaire
des enfants, se mesurent non seulement au travers des taux d’encadrement
et des tailles des classes (indicateurs 17 et 18) mais aussi par
la taille même des établissements qu’ils fréquentent ».
Cette
année…
Au
moment où le Gouvernement prépare une nouvelle Loi d’Orientation
pour l’École en voulant s’appuyer sur les « remontées » trahies
des milliers de débats « synthétisés » par la Commission Thélot
pour poursuivre et aggraver les attaques contre le Service Public
d’Éducation Nationale, ces études viennent à point nommé pour
dire et répéter que nous voulons la réussite de tous les élèves
et que c’est possible, la preuve, pour peu que l’on y consacre
les moyens nécessaires.
Nous
ne pouvons qu’engager chacun à lire l’étude complète disponible
sur notre site
internet
Lire
aussi le sondage TNS-SOFRES :
"Les
attentes des Français à l'égard de l'École"
Priorité qu'ils placent en N°1 : réduire les effectifs par classe
!
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De
l'argent, il y en a !
1
% de chômeurs en moins
= 9
milliards de plus dans les caisses !
L'OFCE * a fait
tourner son modèle sur la base d'une baisse de 1 % du taux de
chômage, lequel passerait de 9,5 % à 8,5 %. "Une baisse qui
nécessiterait une croissance de 2,5 %", explique Gaël Dupont,
économiste à l'OFCE.
Or, miracle : une baisse de 1 % du nombre
des chômeurs = 9 milliards d'euros de plus dans les caisses de
l'État.
Détaillons :
- une économie de
près de 2 milliards pour les différentes caisses de la Sécu
- des cotisations
supplémentaires de 2,6 milliards (maladie, retraite, etc.) de
la part de ces nouveaux contributeurs.
- Total: 4,6
milliards d'euros pour la Sécu !
Ces nouveaux actifs,
dont les revenus augmenteraient, payeraient également plus d'impôts,
en tout 4,4 milliards d'euros :
- 1,1
milliard de TVA
- +
1,3 milliard d'impôts sur le revenu et de CSG,
- les 2
milliards restants venant abonder majoritairement les impôts locaux.
* Office Français de la Conjoncture Économique
Source
: Marianne N°365 - 19/25/ Avril 2004
Et
n'oublions pas...
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